Algérie-Afrique du Sud : pour le renforcement de la coopération bilatérale

Des entretiens ont eu lieu, mardi à Johannesburg, sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale entre l’Algérie et l’Afrique du Sud, indique un communiqué du ministère du Commerce.

La cheffe de cabinet du ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Souhila Abellache, s’est entretenue, mardi, avec la directrice générale du commerce, de l’industrie et de l’investissement au ministère sud-africain du Commerce et de l’Industrie sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale, selon la même source.

Lors de cette rencontre tenue en marge du 15e Sommet des BRICS qu’abrite l’Afrique du Sud, en présence du directeur général de la Société algérienne des foires et exportations (SAFEX), Karim Boukadoum, «une feuille de route a été mise en place pour le renforcement des échanges commerciaux entre les deux pays, notamment à la faveur de la ligne aérienne Alger-Johannesburg», ajoute le communiqué.

Les entretiens ont également permis d’examiner «le mémorandum d’entente entre la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) et son homologue sud-africaine, afin d’accélérer la mise en place du Conseil d’affaires, tout en arrêtant les listes des produits qui feront l’objet d’échanges commerciaux dans une première phase».

La rencontre a aussi porté sur les domaines de coopération entre les deux pays dans le cadre de «l’investissement direct», notamment dans «divers secteurs comme les pièces de rechange où l’Afrique de Sud a un potentiel prometteur».

Par ailleurs, Mme Abellache s’est entretenue avec des responsables sud-africains sur les voies et moyens de consolider les passerelles de communication entre les opérateurs économiques, à travers le renforcement de la participation aux manifestations économiques organisées en Algérie et en Afrique de Sud.

Dans ce cadre, des opérateurs économiques sud-africains devraient participer à la 31e édition de la Foire de la production algérienne prévue en décembre prochain, souligne la même source.

R. E.

Comment (3)

    AbdL
    23 août 2023 - 21 h 44 min

    Comme je l’ai dis ici à plusieurs reprises, l’Algérie sera considéré probablement comme doté d’une économie pas assez robuste pour rejoindre prochainement les BRICS, bien qu’elle en puisse payer le ticket d’entrée et malgré tout le potentiel de ces étudiants et de la diaspora. L’Algérie géant géopolitique mais nain économique : voilà la contradiction majeure qui ne peut s’expliquer que par la faille béante psychosociale qui traverse toute la société algérienne. En effet, une économie digne de ce nom nécessite que l’on puisse voyager d’un point à un autre sans risque, or les routes algériennes sont dangereuses, il n’existe pas de réseau de chemins de fer, et des wilayas comme OEB n’ont pas d’aéroport. Une économie digne de ce nom nécessite de pouvoir habiter dans une ville sans être dérangée dans son travail (intellectuel) ou dans son sommeil (paradoxal de préférence) par un voisinage indélicat, ou à cause de la de politique urbaine mal ficelée comme la conception d’ilôts où les maisons sont accolés les unes aux autres, ce qui fait que les bruits d’une famille perturbent la vie d’une autre famille, et ou un ramassage d’ordure à 5 heures du matin réveillent tout un quartier périphérique… Bref une multitude de tracasseries actuellement insurmontables qui rendraient la vie impossible pour un entrepreneur et ses employés. Une économie nécessite une appétence intellectuelle et non une apathie morale. Les Algériens doivent être revivifiés… Il faut à tout prix prendre ces problèmes de civilisation très au sérieux, tous les pays du Golfe extracteurs de matières premières carbonées ont d’ores-et-déjà contournés le virage de la modernité et de la diversification de leurs ressources et peuvent donc dès à présent se passer du marché des hydrocarbures. L’une des anomalies les plus notables en Algérie est le fait que les responsables algériens font tout pour se passer des compétences académiques algériennes installés à l’étranger et qui pourraient vouloir retourner en Algérie aider au redressement national tandis que ce fut précisément la stratégie employée et encouragée au plus haut niveau par la Chine pour rattraper à pas de géant son retard sur le monde occidental qui l’avait tenu à l’écart du progrès scientifique, avec la mise en place d’un espionnage économique et scientifique responsable ! Et l’Algérie continue de s’en priver car elle préfère réserver les postes à des proches de la famille ! Cette stratégie du favoritisme clanique, cette ‘aasabiyah familiale est suicidaire pour le Pays et l’entraine dans l’abîme. Le refus très probable à la demande de rejoindre le club des BRICS doit sonner comme une sonnette d’alarme pour mobiliser les pouvoirs publics et suivre l’exemple spectaculaire du Président Tebboune qui malgré son âge produit plus de résultats que tous les Wali et les Ministres Algériens actuels réunis…

    Antisioniste
    23 août 2023 - 17 h 38 min

    Je remercie Allah, et je me réjouis de vivre ses moments plein de rebondissements et de surprises dans l’histoire humaine en général, mais surtout dans l’histoire de notre pays l’Algérie en particulier.

    Notre pays a pris un virage décisif à partir du 22 février 2019. Depuis des dérapages (gravissime) ont été évités, et des espoirs réalisable ont été accueillis, sauf que nous sommes encore (me semble-t-il) en train de nous balancer entre des peurs fantasmé et des défis réels, dont certains sont à peine perceptible qu’ils risquent de devenir notre tendon d’Achille, si on ne fait pas très attentions.

    Je viens juste de terminer de voir et d’écouter les allocutions des chefs des BRICS lors de ce sommet à Johannesburg, et mon premier pressentiment suspicieux concernant l’Inde (que j’ai exprimé avec prudence dans un autre commentaire) ne cesse de se renforcer. D’autant plus que la prochaine réunion du G20 va se tenir à New Delhi le mois prochain, et que l’administration Biden vient d’annoncer à travers Jack Sullivan des reformes au sein du FMI et de la banque mondiale le jour même ou Monsieur Poutine a clairement exprimer son intention concernant « la dédolarisation » qui ne se fera pas du jour au lendemain (comme certains l’espère). Car elle devra suivre un processus réfléchie et pragmatique afin d’éviter un effondrement catastrophique financier et économique dont le monde s’en passerait volontiers.

    Par sa position géographique, ses sous-sols regorgeant de précieuses ressources en matières première « convoité », et sa politique extérieur claire vis-à-vis de nombreux dossiers épineux et délicat. l’Algérie s’est fait pas mal d’ennemies, mais aussi de nombreux allier à travers le monde, et l’Afrique du Sud est justement l’un de ses meilleurs allié stratégique sur le continent africain, parce que ses deux pays sont les deux pôles de l’Afrique capable d’unir réellement ce continent qui est appeler a un avenir des plus radieux, une fois qu’il sera purger des éléments qui ne cesse de le tirer vers la bas au profit du grand capital.

    Ce que j’espère en tant que citoyen algérien lambda, c’est la concrétisation de la dorsale routière et ferroviaire entre l’Algérie et l’Afrique du sud. Mais pour cela il est impératif de régler une bonne fois pour toute certains problèmes au sein de l’UA qui doit subir des reformes drastique une fois que la crise au Niger sera définitivement régler, pour permettre le règlement des autres conflits qui n’ont plus lieu d’être dans cette phase de l’histoire ou une fenêtre opérationnel concrète nous a était ouverte pour la concrétisation de notre pleine souveraineté sur nos richesses et notre continent Africain, tachons de ne pas manquer cette belle opportunité, et soyons en digne.

    Elephant Man
    23 août 2023 - 17 h 32 min

    Perfect ! Well done !
    Partenariat Win Win et dans le respect mutuel, l’Algérie qui a formé l’ANC Madiba, paix à son âme, a déclaré l’Algérie est mon pays.
    Maintenant l’english est de rigueur.

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