L’Algérie et l’Algérien, les BRICS et le reste du monde : quelques nuances en bref

BRICS ajournement
La faute de la non-adhésion de l'Algérie aux BRICS revient à qui ? D .R.

Une contribution de Ferid-Racim Chikhi – Dans le propos qui suit je mets en avant, successivement, les analyses et les réflexions sous le coup de l’émotion que les uns et les autres expriment en toute liberté mais qui sont souvent dénuées de fondement, le travail de l’équipe d’experts internationaux qui ont accompagné le cheminement de l’Algérie vers l’ajournement de son adhésion aux BRICS et les critères de leur sélection, ainsi que la problématique de la communication gouvernementale.

L’expression des états d’âme est un handicap

Déception, regrets, amertume, désappointement et bien d’autres qualificatifs ont accueilli le rejet, l’échec, le renvoi et bien d’autres qualificatifs utilisés par les partisans d’une intégration aux BRICS, les pseudo-opposants, les adversaires de la gouvernance actuelle de l’Algérie sans omettre les ennemis… de l’adhésion à cette nouvelle organisation, née en 2011. Les cinq pays que sont la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud et la Russie étaient au début des années 2000 considérés comme ayant une forte croissance en matière d’investissements directs à l’étranger, d’éducation et de création d’entreprises.

Des analyses et des réflexions sous le coup de l’émotion

L’ajournement dont vient faire l’objet l’Algérie devrait être considéré, non pas comme un frein, mais comme un point de relance et inciter à revoir les paramètres présentés pour, qu’à l’avenir, quel que soit le résultat, cela ne suscite plus autant d’incompréhension et de colère.

Les multiples analyses et autres réflexions énoncées à froid, ici et là, sont soit le fruit de l’émotion due à une remise en question de la certitude que le pays en est un de majestueux, d’imposant ou encore de superbe, alors qu’il est loin de ces qualificatifs, soit le résultat d’un raisonnement sans fondement, faisant appel à des considérations superficielles éloignées de la réalité des indicateurs objectifs qui structurent les niveaux de croissance, comprenant par-là d’amélioration du niveau de vie de l’Algérien.

Sentencieuses sont ces déclarations intempestives énoncées par madame et monsieur Tout-le-monde, sans aucun égard au pays ; cela se fait comme si chacun était présent aux préparatifs tout au long du processus d’adhésion et au sommet lui-même, comme si ce chacun avait participé à l’énoncé des résultats. C’est malheureux mais c’est ce qu’est l’Algérien depuis plus de quatre décennies.

Il est évident que malgré leur incompétence, leur incapacité, leur inaptitude et la bêtise ambiante, quelques-uns se laissent aller à des appréciations négatives, en mélangeant aussi bien les gouvernants que les institutions, sans omettre les procédures mises en œuvre dans de telles opérations d’intégration à des institutions et autres organisations internationales, qu’elles soient sociales, économiques ou politiques. Pourtant, l’Algérie a bien intégré des organisations mondiales qui sont aussi si ce n’est plus exigeantes sur le plan du respect des critères que ceux des BRICS.

L’équipe d’experts : désavouer, le mode de sélection

Revenons à la politique mise en œuvre par l’Algérie pour rejoindre les BRICS. Les premières observations qui me viennent à l’esprit résident dans le profil des membres de l’équipe qui a eu en charge ce dossier ; le manque de transparence de la part des gouvernants qui n’aident pas à apprécier les compétences des membres de cette équipe en matière d’incorporation à une organisation de pays parmi les plus en vue de la planète : qu’est-ce qui pourrait expliquer objectivement que l’on ait ainsi raté la cible ?

Une autre question se pose et à laquelle devront répondre les gouvernants : sur quelle base ont-ils choisi ces experts et/ou consultants internationaux ? Si le népotisme, la cooptation et les autres modes de sélection usuels des gouvernants d’avant le Hirak ont été déployés, il est normal que l’ouverture de la porte des BRICS se soit subitement restreinte. Bien des analystes, qu’ils soient économistes, journalistes, militants, politologues, etc. développent des explications parfois intéressantes par leur contenu, même s’ils sont en décalage avec la réalité objective. Quelquefois, elles sont fort censées mais sans dérouler une problématique pertinente qui aiderait à redresser la barre.

Quelques-uns affichent leur opposition au gouvernement, d’autres leur malveillance pour ne pas dire leur aversion de l’Algérie. Retenons que c’est bien d’énumérer les quelques forces des pays qui ont été admis aux BRICS mais quelles sont les atouts et les forces de l’Algérie pour renforcer sa candidature et selon quels critères cela s’est fait ? Malheureusement, seules les insuffisances sont mises de l’avant par nos pseudo-experts. Il faut croire que la conclusion est intéressante parce qu’elle est choquante et violente.

Cependant, une analyse en profondeur serait la bienvenue. A titre d’exemple, quel a été le rôle des médias officiels au niveau national ou encore quel a été le rôle des diplomates en poste à l’étranger dans l’accompagnement du processus d’intégration ? Dans une précédente réflexion publiée dans ces mêmes colonnes, j’avais mis de l’avant les dynamiques de la diplomatie algérienne qui tire ses valeurs de l’héritage de la Révolution de novembre 1954 et des formations dispensées par les universités algériennes et en premier lieu l’Ecole nationale d’administration. Dans ce dossier, ces mêmes diplomates ont-ils conçu leur travail selon des critères objectifs et rationnels ? Les commandes de l’équipe en place ont-elles été attribuées aux meilleurs ou l’ont-elles été encore une fois pour répondre à des intérêts sordides ?

Les critères de sélection et la communication institutionnelle

Il est avéré qu’il existe un autre problème gouvernemental, celui de la communication institutionnelle qui reste nulle, et pas seulement pour ce dossier. Et pour cause, même l’apport du président Tebboune qui a tenté une explication après le report de l’adhésion de l’Algérie n’a pas fait mouche ; jusqu’à ce jour, le gouvernement n’a rien dit au sujet du processus, des discussions de Johannesburg et après la décision prise, ce qui est interprété par bien des Algériens comme du mépris.

Avant de clore cette réflexion, retenons que les ténors parmi les économistes et la grande famille des élites et des intellectuels algériens sont silencieux au sujet de ce revers, si revers il y a, alors qu’au même moment les subversifs, les spéculateurs de tous bords s’activent pour dénigrer le cheminement suivi par l’Algérie. Enfin, à ce jour, aucune réflexion qui tienne la route n’a été publiée, alors que des experts de l’économie internationale, de la géostratégie, de la mise en valeur de ce que sont les BRICS élargis s’expriment sur ce que cette organisation peut apporter au monde. Que font-ils et qu’attendent-ils pour éclairer le grand public ?

Il reste un signal à donner avant une analyse en profondeur. L’Algérie doit se recentrer sur au moins deux axes pivots : consolider les liens et les relations avec les pays méditerranéens et les pays du Sahel quitte à se lancer dans la création d’une organisation régionale puissante, ensuite valider qu’une véritable opération de gestion des élites est nécessaire et urgente, tant au plan interne qu’au plan international, et surtout en engageant une sortie probante de la «stupidité» de faire appel aux personnels cooptés.

En conclusion

Alors, arrêtons de croire que nous sommes les meilleurs !

Cette réflexion se termine, entre autres, par ce qui suit : au total, 14 pays ont exprimé leur intérêt pour faire partie des BRICS, parmi lesquels : l’Algérie, Bahreïn, Bangladesh, Biélorussie, Bolivie, Cuba, Honduras, Kazakhstan, Koweït, Palestine, Sénégal, Thaïlande, Venezuela, Vietnam. Seuls les Algériens sont profondément déçus par l’ajournement de son adhésion à cette organisation, non pas parce qu’elle ne répond pas aux critères et autres exigences imposés par les cinq membres fondateurs, mais parce que, d’une part, elle n’a demandé qu’un statut d’observateur à ce sommet et, d’autre part, l’Algérie parallèlement à cette incorporation s’est lancée dans d’autres chantiers internationaux tels que celui de la paix au Sahel, le développement de relations bilatérales et multilatérales, tant au plan continental qu’au plan international, mais aussi au niveau national pour la résorption des problèmes multiformes que vit le citoyen face à une administration bureaucratique que même la numérisation ne dynamisera pas. Problèmes auxquels vient s’ajouter l’erreur stratégique et idéologique du remplacement du français par l’anglais (comme si les dérives occasionnées par l’expérience la généralisation de la langue arabe ne suffisaient pas, etc.) Nous devons nous remémorer que courir plusieurs lièvres à la fois empêche d’avancer avec sérénité.

Rappelons-nous aussi qu’un des paramètres parmi les plus importants reste le manque d’introspection profonde de l’Algérien pour chercher en lui les causes de son «indignation profonde et permanente» ; toutes les réflexions sont bonnes et parfois pertinentes mais un peu de retenue ferait un grand bien à la majorité de la population.

Si un jour, chacun se mettait à travailler, peut être pourrions-nous réussir là où d’autres ont déjà réussi. Soyons un tant soit peu réalistes et soulignons que tant que l’école n’est pas sérieusement remodelée et que les charlatans qui l’occupent n’en sont pas chassés, tant que la mosquée forme des ignares qui ne lisent même pas le Livre, tant que les chaînes de télévision populistes mettent de l’avant le footballeur qui use de ses pieds pour se faire une renommée ou le pseudo-imam qui ne connaît rien de l’islam mais poursuit son vagabondage sans être rappelé à l’ordre, ses prêches inconvenants, tant que la justice erre en empêchant la liberté d’expression, tant que la jeunesse ne pense qu’à quitter le pays, gageons que rien de beau n’attend l’Algérie. «Le mal est en nous et les autres nous ont dépassé par la science» (dixit Mohamed Boudiaf). C’est pourquoi l’Algérien doit corriger sa désaffection envers son propre pays et se mettre sérieusement au travail.

F.-R. C.

Analyste sénior, Groupe d’études et de réflexions Méditerranée Amérique du Nord

Comment (18)

    Elephant Man
    31 août 2023 - 12 h 19 min

    Les membres actuels de la NDB comprennent les BRICS ainsi que le Bangladesh, l’Uruguay est déjà en cours d’adhésion, l’Égypte y était avant son adhésion aux BRICS il me semble.

    Anonym3
    31 août 2023 - 11 h 39 min

    Ce n’est pas avec quelques dizaines de millions de $ de réserve, des villes qui ressembles a kandahar city, des constructions et des commerces illicites qu’on voies malheureusement meme dans les voies publique sans parler des accidents de la route ou chaque jour des dizaines de morts , la saleté etc etc ,le probleme c’est qu’aucun responsable ou un élu ont le coeur qui pleure pour notre Algerie, ils pleurent tous pour leurs clubs de foot qui se nourissent de la mamelle de notre mama sonatrach. Si on avait investit notre argent publique proprement dans l’education, la recherche scientifique, le sport dans les écoles etc etc avec sagesse et non de faire du populisme, je dirais meme qu’on a pas besoin de rentrer dans le BRICS surtout que maintenant les Bedouins aarab sont membres.mon message aux journalistes et surtout aux responsables politique et l’opposition il faut avoir le courage de dire que notre politique après le hirak authentique ne fonctionne pas et qu’il faut revoir et changer de direction.

      Elephant Man
      31 août 2023 - 12 h 29 min

      @Anonym3
      Les lois existent concernant l’incivilité il suffit de les mettre en application avec intransigeance façon notre Président défunt Si El Houari Boumedienne Allah yarhmou car c’est un manque de respect envers sa Patrie son Pays et nos Chouhadas
      Allah Yarham EL CHOUHADAS AL ABRAR
      TAHIA EL-DJAZAÏR
      Le citoyen a sa part de responsabilité pleine et entière.
      Verbaliser au niveau pénal et civil avec amendes comme en « Suisse » le moindre détritus dans l’espace public.
      L’obligation de résultats pour tout fonctionnaire d’État.
      Enfin cessez de distribuer l’argent du Peuple Algérien pour faire court CHARITÉ BIEN ORDONNÉE COMMENCE PAR SOI-MÊME !
      Expulsion manu militari etc etc PRISON FERME pour une meilleure compréhension et sans hilarité…etc etc …

    Mesbahi Karima
    30 août 2023 - 22 h 08 min

    Très enrichissant votre réflexion, cher Ferid.
    Effectivement votre analyse est pertinente et nous sort des seniters battus et des propos ternes et négatifs concernant soit le pouvoir, soit le régime, sois le système Algériens. Or, les choses changent vite mais les hommes de la gouvernance algériennes ne semblent pas apprendre les leçons de l’Histoire. Ils sont taillés dans la même étoffe et se croient sortis de la cuisse de Jupiter. Or, lànaussi il suffit de fairenla comparaison des dirigeants patrotes des années  »70 » pour s’en rendre compte. Il y a actuellement des dirigeants qui ne savent rien diriger et qui attendent que la lumière les éclaire mais ils restent dans la noirceur.

    Anonyme
    30 août 2023 - 20 h 04 min

    Ni monde multipolaire ni idéologie identique ce BRICS car il est avt tout : ( Inde vs Chine vs Russie) ( UAE vs Arabie saoudite vs Iran ) ( Égypte vs Ethiopie) ces derniers sont tous pro américains et avec l entité sioniste idem pour le Brésil et l AS mais celle ci n est pas du côté israélien pour ke mmt , vous remarquerez que tt les nouveaux adhérents sont anglophones, les francophones peut être pas à leurs goûts ceci dit ils l ont fait remarquer à Macron lui qui voulait juste être invité pour voir et observé comment les anglo saxons ( USA Angleterre) ont fait du bon boulot au sein de ce groupe , ils l ont refusé mais Bravo l occident et en particulier les anglo saxons ! On peut voir les choses ainsi aussi, non ? L Inde vient de lui acheter 50 rafales et qd les américains disent à ces 4 pays qui font le BRICS sois disant opposé à l autre camp et que vaut mieux pas pour vous que Poutine se rendent à Johannesburg, ben ils s exécutent tous et même Poutine , vous voyez ou je veux en venir l auteur de l article ? Ben oui mon constat est cohérent et sans états d âmes, par compte je le félicite qu on a été rejeté de ce groupe qui criait famine hier , ce refus en vérité est salutaire pour l Algerie et on en reparlera d ici un an juste avt leur prochain rdv à Moscou . Il y en a des choses qui vont se passer entre temps . Non l Algerie doit rester un électron libre compter sur ces forces vives changer complètement tt les standards en Algérie, garder sa souveraineté c est très important et faire avec tt le monde en relations bilatérales économiques et politiques . Commençons à faire chez Nous et entre nous et d autres en relation bilatérales pays oar pays et choisissons nos partenaires ni ami ni allié ni pays frères ça n existe pas entre états. La preuve, ils ont pas voulu de nous nos amis, pays frères et alliés .

    Anonyme
    30 août 2023 - 16 h 07 min

    Je ne sais par quel processus , l Algérien Lambda et surtout la Zzzelite , qui lui inocule cette Schizophrénie par dose homéopathique depuis les années 2000 , en est arrivé à « s inonder » de Fleurs au point que les Étrangers quelqu ils soient ont compris la Faille par laquelle ils continuent à vouloir Endormir tous les Algériens , y compris la Vraie ÉLITE MISE SOUS LE BOISSEAU par les Apprentis Sorciers Thuriféraires Rentiers et Prédateurs qui sévissent encore dans tous les Rouages du Système Politico -Économique : fabriquer des Miroirs dans lesquels l Algérien Lambda et son Zzzelite viennent se regarder et forcément se complaire .
    Ceci pour dire que la Contribution de Mr Chikhi touche là ou cela fait mal aux « Tubes digestifs »ambulants et à leurs Sponsors ( Arrivistes , Prédateurs , Incultes , Harkis ) encore présents dans le Système .
    Ces Sponsors se trouvent dans tous les domaines de la vie sociale , y compris et surtout dans celui du Journalisme . Certains par manque de Culture journalistique , d autres en bons prétendants à la Camarilla au cas où……
    La Lucidité est devenue une denrée rare , ….la seule qui ne fait pas l objet de stockage chez nous , pour les besoins de spéculation …

      C’est Chacun pour Soi.
      30 août 2023 - 17 h 42 min

      Chaque PAYS est responsable de la SANTÉ de Son ÉCONOMIE.
      Désolé mais le club des BRICS est au DÉVELOPPEMENT …Ce que le PLACÉBO est à la MÉDECINE.
      Ça peut soulager mais ça ne soigne Rien.

    lhadi
    30 août 2023 - 15 h 22 min

    Le citoyen algérien que je suis est sensible à la lucidité comme à l’inquiétude qui s’imposent toujours avec la force de l’évidence. En effet, les errements et les erreurs de la gouvernance actuelle se révèlent dans toute sa puissance.

    Pourquoi ? parce que la nation de 45 millions de citoyens algériens s’est laissé assigner à résidence sans mot dire, et, pire, sans qu’aucun mot ne soit dit par ses représentants, sur la seule décision d’un exécutif pratiquement réduit à un seul homme. Et ce sans aucun débat politique au sein des institutions de la démocratie représentative.

    La politique a abdiqué, se faisant la docile servante de personnages éphémères, changeantes et inconstantes dans le règne du fluide, du flexible impropre au besoin du citoyen.

    L’Algérie a besoin d’un gouvernement véritablement républicain où le peuple à corps à la souveraine puissance dont le principe démocratique est la « vertu » qui doit s’étendre comme dévouement au « bien général » de la république et non comme vertu morale ou religieuse.

    La vertu est très importante car elle est la clé d’une « infinité de lois ». Elle joue un rôle central dans l’esprit des lois.

    La vertu républicaine est un bel idéal qui doit nous servir de point cardinal pour bâtir un avenir meilleur où le besoin de stabilité et la soif de nouveauté cohabitent en tout citoyen algérien

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Wahid Mokhtar
    30 août 2023 - 13 h 20 min

    Pour deux ou trois commentaires dont le contenu est intéressant en réaction à cette rélfexion, les autres sont insipides. Ils se classent parmi les avis de cet Algérien avec une fierté mal placée.

    Elephant Man
    30 août 2023 - 12 h 18 min

    PS 3 : l’anglais qui est la langue internationale doit être un acquis pour avant avant hier, le français étant la langue de la françaFRIC.
    Comparaison n’est pas raison le Rwanda s’est débarrassé du french en un temps record.

    Elephant Man
    30 août 2023 - 11 h 35 min

    Ce que j’extrais de cette contribution Gloubi-boulga d’autoflagellation même si encore une fois inutile d’en faire un foin c’est :
    «elle n’a demandé qu’un statut D’OBSERVATEUR à ce sommet et, d’autre part, l’Algérie parallèlement à cette incorporation s’est lancée dans d’autres chantiers internationaux»..
    Ensuite, les réseaux cas sociaux et autres medias je suppose ont fait le reste en propagande nauséabonde…
    L’Algérie ne vous en déplaise dépasse de loin l’Egypte l’Éthiopie pour laquelle elle a effacé la dette Un Détail De L’Histoire..
    Enfin, de grâce organisation régionale Sahel et cie on a vu lors de l’invasion de la Libye…..je reprends encore une ÉNIÈME fois :
    @DZ : 22/04/21 :
    Union Nord Africaine.
    Tamazgha
    UMA.
    = Piège piège mortel pour l’Algérie.
    Vive l’Algérie tout court !
    La fermeture de la narco-frontière doit être gravée dans notre Constitution !!
    L’occasion m’étant rarement donnée je saisis la perche qui m’ait tendue pour QU’ATTEND L’ÉTAT ALGÉRIEN pour expulser tous les clandestins d’où qu’ils viennent J’INSISTE subsahariens sahéliens et de surcroît TOUS j’insiste TOUS les makhnaz et TOUS j’insiste TOUS les naturalisés traîtres à la Patrie qui oeuvrent j’insiste exclusivement j’insiste exclusivement pour leur narco-terroriste-pédophile-monarchie DÉCHÉANCE DE NATIONALITÉ et CESSEZ DE FINANCER L’IMA, la majesté et ses maîtres auront largement de quoi s’occuper TRAVAILLER et les NOURRIR À COUPS DE DRONES !
    Il ne s’agit pas d’une phrase répétée à l’envi mais de SÉCURITÉ NATIONALE !
    PS : passage par la case PRISON FERME au Sahara pour une meilleure compréhension et sans hilarité ..
    PS 2 : l’immigration clandestine subsaharienne et sahélienne massive et makhnazie massive est un procédé sioniste de déstabilisation du pays qui est en première ligne encore une ÉNIÈME fois !
    Pour le reste l’Algérie a nettoyé et continue de nettoyer ses écuries d’Augias.

      BRAVO Chére Madame
      31 août 2023 - 11 h 51 min

      Nous applaudissons votre patriotisme et rajoutons à ce que vous citez: Union Nord Africaine, Tamazgha, UMA + CDAO et tout ce qui se situe devant les frontières sud et ouest et au delà.

    Algerie patriote
    30 août 2023 - 8 h 23 min

    Bonjour. Et bon courage pour vos analyses. Vous essayez de comprendre et vous n’admettez pas le destin. Quel pays a réussi ? Regardez l’état de ce monde. Moi je ne veux pas que notre pays ressemble à ces autres pays de corrompu et de marchands de rêves. L’Algérie doit avancer seule, libre et ne pas s’attacher à des boulets. Elle veiller à sa sécurité. On est là aujourd’hui. Le reste viendra.

    Abou Stroff
    30 août 2023 - 7 h 49 min

    « Si un jour, chacun se mettait à travailler, peut être pourrions-nous réussir là où d’autres ont déjà réussi. Soyons un tant soit peu réalistes et soulignons que tant que l’école n’est pas sérieusement remodelée et que les charlatans qui l’occupent n’en sont pas chassés, tant que la mosquée forme des ignares qui ne lisent même pas le Livre, tant que les chaînes de télévision populistes mettent de l’avant le footballeur qui use de ses pieds pour se faire une renommée ou le pseudo-imam qui ne connaît rien de l’islam mais poursuit son vagabondage sans être rappelé à l’ordre, ses prêches inconvenants, tant que la justice erre en empêchant la liberté d’expression, tant que la jeunesse ne pense qu’à quitter le pays, gageons que rien de beau n’attend l’Algérie. «Le mal est en nous et les autres nous ont dépassé par la science» (dixit Mohamed Boudiaf). C’est pourquoi l’Algérien doit corriger sa désaffection envers son propre pays et se mettre sérieusement au travail. » conclut F. R. C.

    je crois que cette conclusion résume tout à fait le long développement de l’auteur qui nous explique que la grenouille ne peut jamais être aussi grosse qu’un boeuf.

    ceci étant dit, je persiste et signe:

    – lorsque nous observons nos augustes dirigeants exhiber leur fierté, en parlant d’une mosquée (la 3ème plus grande mosquée au monde!) conçue par les allemands, construite par les chinois et décorée par les turcs et les marocains, il y a de quoi se tirer une balle dans la tête pour fuir ce monde que Kafka, himself, n’aurait jamais pu imaginer.
    – je pense que le remplacement du français par l’anglais proposé, en général par des arabisants monolingues (dont l’ouverture sur le monde ne dépasse pas le bout de leur …………………………. nez) n’a pas pour but de rendre performant le système éducatif algérien mais ce remplacement sert surtout à « aveugler » le peu de cerveaux francophones qui peuvent nous sortir de la gadoue dans laquelle nous baignons.
    dès lors, militer pour le remplacement du français par l’anglais ne peut être qu’un signe d’une schizophrénie certaine, d’une fuite en avant irrationnelle et d’une catastrophe annoncée, à moins que l’on soit prêt à défendre l’idée saugrenue que les futurs 50 millions d’algériens vont TOUS se mettre à publier dans la revue « Nature » ou dans la revue « Applied Econometrics » ou dans la revue « annual review of astronomy and astrophysics » ou ……. (en fait, l’anglais ne peut servir qu’à une minorité d’universitaires, pouvant publier à l’étranger, dont le nombre est quasi négligeable par rapport à la masse des universitaires qui se contentent de grignoter la part de rente qui leur est allouée).
    – que signifie l’appel à la prière, qui ne concerne qu’alger et sa région, diffusés (en bloquant souvent des émissions en cours et qui pousse certains à zapper) par toutes les télés publiques et privées alors que n’importe quel algérien lambda peut entendre l’appel à la prière sur son smartphone à la seconde prés en fonction de l’endroit où il se trouve?

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune à part le constat inévitable que l’algérien du moment n’arrive plus, à force d’être matraqué par le discours religieux, à différencier entre analyse scientifique et derwacha et a tendance à se fier à la derwacha (car plus facile à assimiler) au détriment de la science. lorsqu’au XXIème siècle, le ministre de la religion demande aux « fidèles » d’effectuer une « salat el istisqa » pour demander au Bon Dieu d’envoyer la pluie, il y a de quoi désespérer de tout, y compris de la vie.

    PS: lorsque l’auteur avance, à juste titre: « Si un jour, chacun se mettait à travailler, peut être pourrions-nous réussir là où d’autres ont déjà réussi. » je pense que son « nous » n’englobe pas la marabunta qui nous gouverne. en effet, le travail est antinomique à la logique de reconduction du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui permet à la marabunta qui nous gouverne de pérenniser son pouvoir en réduisant les algériens, dans leur grande majorité, à des tubes digestifs ambulants attendant tout d’autrui doublés de zombies décérébrés attendant la mort alors qu’il n’ont pas encore vécu.

    Le mal est en nous et les autres nous ont dépassé par la science
    30 août 2023 - 7 h 22 min

    La Compétence a déserté les Partis
    La Compétence a déserté les Entreprises Publiques
    La Compétence a déserté les Administrations
    La Compétence a déserté les Ministères
    La Compétence a déserté les Écoles
    La Compétence a déserté les Hôpitaux
    ..
    La Compétence a déserté le PAYS.
    On est encore dans le Règne de la MÉDIOCRATIE AUTISTE et des Réseaux d’Influence Informels.
    .
    Les Parents Préparent et forment leurs Enfants pour l’EXIL car ils Observent une Société et des Classes Dirigeantes qui MÉPRISE, ÉCRASE et EXCLUE l’INTELLIGENCE et la La CRÉATIVITÉ .
    .
    Le Reste suit en attendant un SURSAUT qui remettra enfIn
    , l’INTELLIGENCE AU POUVOIR dans :
    – Dans les Partis Politiques
    – Dans les Administrations
    – Dans les Entreprises Publiques
    – Dans les Hôpitaux
    – Dans les Écoles et les Universités
    – Dans les Ministères
    ….ect

      On a Plus le temps d’Attendre les BRICS…
      30 août 2023 - 10 h 53 min

      Le Nouvel Ordre International et un Système Financier plus Juste . L’ALGERIE le Revendique depuis 1974 avec BOUMEDIENNE.
      On a pas Attendu les BRICS
      On peut plus Attendre les BRICS ou je ne sais quelle autre Business Club…
      .
      On doit Changer NOUS-MÊMES et retrouver NOS REPÈRES avant de vouloir Changer le Monde.
      En Attendant, il faut TRAVAILLER avec Monde est Tel qu’il est et pas tel qu’on le RÊVE ????
      Il faut faire AVEC LA RÉALITÉ tout en essayant de la Changer si possible avec PRAGMATISME
      .
      Les BRICS en tant que CLUB sur le Plan POLITIQUE n’ont Aucune LÉGITIMITÉ et aucun DISCOURS .
      Y a Rien de POLITIQUEMENT SÉRIEUX dans ce Groupe de Pays.
      Juste une CARTE D’INFLUENCE entre les Mains de la CHINE , de la RUSSIE et de l’INDE..
      Les BRICS ont une BANQUE ????, c’est le Seul ÉLÉMENT Qui peut éventuellement nous être UTILE pour AMÉLIORER nos Capacités d’Emprunt les ÉCHANGES de DEVISES avec notre Système Bancaire.
      .
      Au Fait !
      La RUSSIE a pu ÉCHAPPER aux SANCTIONS SANS les BRICS par ses Propres MOYENS Industriels, Agricoles Économiques et Financiers
      C’est Tout !.

    Belveder
    30 août 2023 - 7 h 12 min

    Il n y ni élite ni loobies puissant en Algérie
    Tout le Monde attend «  » un communiqué de la présidence «  » et se positionne pour surfer sur la Vague..
    Aucun esprit critique
    Aucune réflexion
    Aucun recul et Analyse
    On répète ce que dis le pouvoir central pour s’attirer les bonnes grâces
    A titre d exemples les mêmes EXPERTS qu on a vu pendant 20ans loué le travail de FAKHAMATOU on les retrouve sur les plateaux de Tv et autres médias

    Après chaque match de football de l’équipe nationale beaucoup d’algériens refont le match, se prenant à la fois pour l’entraîneur, le sélectionneur, un joueur ou un commentateur sportif.
    Pour cette histoire des BRICS, c’est un peu la même chose puisque beaucoup se sentent obligés de donner leur avis, se prenant pour un analyste, un spécialiste en géopolitique, géostratégie, un expert dans le domaine.
    La partie se joue parfois en dehors du terrain. On attend donc le match retour avec impatience.

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