La Suisse persiste dans son obstination contre l’ANP : ce qui se trame à Berne

Trial Suisse
Les comploteurs de Trial, financés par le gouvernement suisse. D. R.

Par Karim B. – «Une quinzaine d’affaires supplémentaires seraient en cours d’instruction, au titre de la compétence universelle, selon Trial International. Des dossiers gérés dans le plus grand secret, pour préserver l’effet de surprise lorsqu’ils seront rendus publics». C’est le journal français pro-islamiste Le Monde qui nous apprend que la justice suisse persiste dans son acharnement contre l’armée algérienne, malgré la sévère mise en garde de l’Algérie qui, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, a menacé clairement de rompre les relations diplomatiques avec la Fédération helvétique si elle ne cessait pas de servir de tribune pour les terroristes et de s’ingérer dans les affaires internes du pays.

Cette confidence faite par l’ONG pro-sioniste, financée, entre autres, par le gouvernement suisse, confirme les accusations de la défense du général Khaled Nezzar qui ont dénoncé les violations commises par le procureur suisse. Lequel procureur a tout fait pour empêcher le prévenu de faire valoir son droit à la présomption d’innocence et de présenter les preuves qui corroborent la thèse de l’implication avérée de la nébuleuse islamiste dans les crimes commis durant la décennie noire en Algérie. Nébuleuse, par ailleurs, soutenue par Trial et la justice suisse qui absolvent ainsi le FIS et ses bras armés, l’AIS, le GIA et le FIDA du terroriste Mourad Dhina – installé à Genève –, des massacres perpétrés contre des Algériens innocents, égorgeant des femmes qui refusaient de porter leur accoutrement religieux aliénant ou d’arrêter d’enseigner, et tuant de jeunes scouts en plaçant une bombe dans un cimetière, applaudis par les médias socialistes restés fidèles au criminel de guerre François Mitterrand.

Cette révélation de Trial, confessée au journal Le Monde, confirme également les appréhensions justifiées du général Khaled Nezzar qui, depuis le début du procès, pointait le caractère éminemment politique de l’instruction menée par des militants de l’Internationale socialiste, proche de la mouvance islamiste. L’ancien membre du Haut Comité d’Etat (HCE, présidence collégiale) a, en effet, refusé, en toute logique, de fournir au procureur suisse des informations relevant du secret-défense, ce dernier se fourvoyant naïvement dans une tentative flagrante d’obtenir des renseignements à des fins d’espionnage.

L’article-pavé publié par Le Monde dans son édition de ce vendredi et datée du 9 septembre, persévère sur la même voie tracée depuis le procès intenté par le général Khaled Nezzar à Habib Souaïdia et ses mentors, félon inculte métamorphosé en écrivain par l’imposteur François Gèze, mort récemment, laissant ses ouailles de la chaîne du FIS et du MAK, Al-Magharibia, orphelins. Ce canard, qui ne survit que grâce aux subventions de l’Etat français, n’a jamais raté une occasion de dénigrer l’Algérie, comme si notre pays était son cauchemar quotidien. Sa hargne, incontrôlable, le pousse systématiquement à jeter de l’huile sur le feu pour attiser les conflits chez nous, dans l’espoir que la tension soit permanente.

Pourquoi cet acharnement ? L’explication a été révélée par le hacker marocain Chris Coleman qui a publié, en 2014, une liste de journalistes français qui «travaillent comme collaborateurs pour L’Observateur du Maroc en vue de couvrir les autres activités qu’ils mènent pour le service du renseignement marocain». Il soulignait que «l’information coule avec fluidité entre ces journalistes français et le directeur du journal L’Observateur du Maroc, Ahmed Charai, qui, à son tour, rapporte à Mourad El-Ghoul, directeur du cabinet de Yassine Mansouri, le patron de la DGED marocaine».

Les documents dévoilés par Chris Coleman font ressortir qu’«en plus de la communication, ces journalistes sont utilisés dans des plans pour déstabiliser l’Algérie». Dans la liste des journalistes «constamment convoqués et évoqués dans les mails échangés entre Ahmed Charai et la DGED», se trouvent des noms de collaborateurs du Monde, de Libération et du Point, notamment, connus pour reprendre à leur compte la formule «sale guerre», inventée par l’ancien directeur de La Découverte pour qualifier la lutte antiterroriste menée par tout un pays, armée et population, contre le terrorisme. Leur alignement sur la thèse du «qui tue qui», visant à innocenter les islamistes et à accuser l’armée algérienne, est caché derrière des considérations en apparence neutres de droits de l’Homme.

L’information donnée par Chris Coleman apporte l’éclairage qui manquait à ce comportement d’hostilité à l’Algérie et à son armée, qui a concerné aussi bien la lutte antiterroriste que la politique de soutien au peuple sahraoui en lutte pour son droit à l’autodétermination et l’indépendance.

C’est pour toutes ces raisons que le ministère public de la Confédération, l’organe d’investigation et accusateur public fédéral helvétique, ne veut pas lâcher le morceau, malgré les gros risques que l’affaire Nezzar fait peser sur les intérêts suisses. Le ministre suisse des Affaires étrangères a semblé s’en inquiéter, lors de son appel téléphonique à son homologue algérien. Mais s’inquiéter ne suffit pas.

K. B.

Comment (79)

    Memona
    15 septembre 2023 - 16 h 59 min

    Il faut aller sur le site et leur écrire à ces pourris de trial moi je l’ai fait et s’il faut écrire à la justice suisse je suis prête

    Mauvais jeux de mots
    11 septembre 2023 - 19 h 16 min

    Si les gens avaient un minimum de sérieux.., ils sauraient que l’on se fait tous berné(es) à berne et que l’on ne mange pas de riz à Paris.

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