Nouvelles révélations sur le plan visant à empêcher le gazoduc Nigeria-Algérie

Macron Mohammed VI
Mohammed VI sous-traite pour le compte de la France. D. R.

Par Abdelkader S. – Un plan de déstabilisation du voisinage immédiat de l’Algérie est en cours, depuis les bouleversements politiques survenus au Sahel. Des changements qui représentent une menace sérieuse sur la sécurité énergétique de plusieurs pays européens, qui ne semblent pas disposés à rester sans réagir pour reprendre la main sur les richesses souterraines des pays subsahariens.

En effet, selon un rapport rendu  public par l’une des plus grandes sociétés d’exploitation des mines d’uranium au monde, le changement de régime au Niger en 2023 a provoqué un recul considérable des quantités de ce métal lourd exporté par les firmes françaises de son ancienne colonie vers les pays européens, pour faire tourner les centrales nucléaires qui fournissent l’électricité. Selon le quotidien El-Khabar, qui a relayé l’information, la compagnie kazakhe Kazatomprom a mis en garde contre des «problèmes techniques» qui l’empêcheront de couvrir les besoins mondiaux en uranium en 2024 et 2025. Le putsch du Niger et la décision des nouvelles autorités de ce pays d’expulser les Français a coïncidé avec une augmentation de la demande sur cette source d’énergie depuis 2022, en raison de la crise du gaz induite par la guerre en Ukraine.

Selon des sources spécialisées, toute nouvelle crise dans la région du Sahel aura pour conséquence directe une aggravation de la crise énergétique dans le Vieux Continent, ajoute El-Khabar, en se référant à des sources qui ont acquis la certitude que cette situation a un rapport avec les manœuvres qui visent à retarder la réalisation du gazoduc transsaharien allant du Nigeria vers l’Europe en traversant l’Algérie. Une manœuvre, selon les mêmes sources, exécutée par le régime marocain, sachant qu’il n’existe aucune alternative à ce mégaprojet algéro-nigérian pour des raisons techniques et géopolitiques, la canalisation devant transporter le gaz via le Maroc étant impossible à réaliser pour cause de conflit au Sahara Occidental.

Au moment où le projet du gazoduc Nigeria-Algérie allait connaître sa première phase de concrétisation après que les parties concernées sont arrivées à un accord, un coup d’Etat est survenu au Niger et les Etats membres de la CEDEAO, une organisation affidée à la France, ont menacé d’intervenir militairement dans ce pays, n’eût été la sévère mise en garde de l’Algérie qui a prévenu ainsi un conflit de grande ampleur à ses frontières sud.

Toujours selon le rapport répercuté par le quotidien arabophone El-Khabar, tous ces facteurs ont contraint les pays européens à se fournir en gaz de schiste auprès des Etats-Unis à des coûts sept fois supérieurs à ceux du gaz russe avant le déclenchement de la guerre en Ukraine. Les Etats-Unis et le lobby américain du pétrole et du gaz sont, dès lors, les plus grands bénéficiaires de la double crise énergétique en Europe, due à l’instabilité qui règne dans l’Est du continent depuis 2022 et au chambardement qui a marqué le Sahel en 2023.

A. S.

Comment (14)

    z
    18 janvier 2024 - 20 h 08 min

    quel interet pour l algerie ce gazoduc ?? quelle retombe

      A
      19 janvier 2024 - 15 h 19 min

      Et quel intérêt pour le maroc ce gazoduc ? L’Algérie est un pays producteur de pétrole et de gaz et comme tel, elle et l’Afrique y ont tout intérêt à la différence du maroc qui n’y a AUCUN intérêt si ce n’est AL HASSAD ! A SEMM OUEL BOUGHDH…… KHEMSA FI AYNIKOUM !!!

    Anonyme
    18 janvier 2024 - 18 h 40 min

    A propos du Gazoduc Nigeria Algérie ne pourra pas être concurrencé par le soi disant projet Gazoduc Nigeria-Maroc pour la simple ÉCONOMIQUE. En plus le problème du Sahara Occidental barrera le passage.
    On a 4100 kms de distance, dont environ 2000 kms en algérie ce qui veut dire qu’une grande partie de ces 2000 kms est déjà en service (Hassi R’mel Alger ou Oran ou Skikda ou Béjaia pour le projet Algérie et 3 années pour la réalisation. Le prix estimé à 13 milliards
    Pour le Makzen il faut 6 000 de ms en traversant 12 pays. Le prix est estimé à 30 milliards et la durée de la réalisation estimée à 10 ans.
    https://www.lepoint.fr/afrique/gazoduc-nigeria-algerie-nouvelle-donne-22-06-2022-2480636_3826.php
    A partir de ces estimations (sans parler du problème du Sahara Occidental) la conclusion en faveur du gazoduc Nigeria Algérie plus rentable.

    Algerien Pur Et Dur
    18 janvier 2024 - 17 h 08 min

    Que peut nous rapporter ce gazoduc qu’on n’a pas déjà? On n’a pas besoin de se coucher pour le voir traverser notre pays comme c’est le cas du voisin depuis qu’on a fermé la vanne. En vérité, c’est une faveur qu’on fait au Nigeria et ce pays a besoin qu’on le lui rappelle. Son machin coutera beaucoup moins cher à la pompe une fois arrivé à la méditerranée passant par l’Algerie que par une multitude de pays y compris le Maroc qui ne manqueront pas de demander leur côte part (rappelons nous des 10% que le Maroc avait pour habitude de prélever sur le notre) et feront aussi preuve de gourmandise croissante dans le future sachant qu’il suffirait de menacer de fermer la vanne pour faire plier le Nigeria. À l’instar de l’un de mes acteurs d’Hollywood préféré, je dirai au Nigéria: go ahead make my day! L’Algerie doit appliquer la devise de la main de fer dans un gant de velours avec les pays subsahariens. C’est le seul language qu’ils connaissent et comprennent.

    Anonyme
    18 janvier 2024 - 16 h 46 min

    Pourquoi ne pas se renforcer en méthaniers et vendre notre GNL sur le marché spot en attendant les prochaines découvertes; le projet du gazoduc peut toujours servir avec ou sans le Nigéria notre gaz de schiste pourrait le remplir aisaiment.

    Safarat&Lastipol
    18 janvier 2024 - 13 h 54 min

    Même si la décision est prise de court-circuiter le projet algerien, je pense que l’Algérie à une carte dans dans la main, une stratégie passant par les ENR qui les fera changer d’avis à mi-chemin. Sans celà ils seront confrontés à de grandes difficultés technologiques dissuasives. Ils vont devoir arrêter et le risque est que celà doit se faire à mi-chemin avec toutes les pertes qu’on puisse imaginer. Moins de ma moitié de cet argent gaspillé aurait permis de passer par l’Algérie et on aurait déjà commencé à exporter. Un gouffre, que espérons, nos amis du Nigeria sauront identifier à temps.
    Le passage par plusieurs pays et des milliers de kilomètres sous l’eau avec tous les risques, conflits d’intérêt et puis aussi risques sismiques ne devraient pas favoriser une telle solution. Les lobbies vont faire en sorte que les coûts soient pris par les moins habils. Je pense que si on se concentré sur l’énergie renuvelable et particulièrement la production de l’hydrogène et puis qu’on reste silencieux pendant quelques temps pour montrer un peu qu’on a d’autres projets et que ce gazoduc ne nous est pas Indispensable alors ils vont réfléchir et finiront par identifier la meilleure solution, qui fait passer le gazoduc par l’Algérie.
    Nous avons la chance et l’opportunité de transformer tous ces complots en une réussite économique et technologique sans précédant. Nous avons tous les ingrédients il nous faut juste mettre en place ceux qui savent les doser et les associer.

    Safarat&Lastipol
    18 janvier 2024 - 13 h 50 min

    Même si la décision est prise de court-circuiter le projet algerien, je pense que l’Algérie à une carte dans dans la main, une stratégie passant par les ENR qui les fera changer d’avis à mi-chemin. Sans celà ils seront confrontés à de grandes difficultés technologiques dissuasives. Ils vont devoir arrêter et le risque est que celà doit se faire à mi-chemin avec toutes les pertes qu’on puisse imaginer. Moins de ma moitié de cet argent gaspillé aurait permis de passer par l’Algérie et on aurait déjà commencé à exporter. Un gouffre, que espérons, nos amis du Nigeria sauront identifier à temps.
    Le passage par plusieurs pays et des milliers de kilomètres sous l’eau avec tous les risques, conflits d’intérêt et puis aussi risques sismiques ne devraient pas favoriser une telle solution. Les lobbies vont faire en sorte que les coûts soient pris par les moins habils. Je pense que si on se concentré sur l’énergie renuvelable et particulièrement la production de l’hydrogène et puis qu’on reste silencieux pendant quelques temps pour montrer un peu qu’on a d’autres projets et que ce gazoduc ne nous est pas Indispensable alors ils vont réfléchir et finiront par identifier la meilleure solution, qui fait passer le gazoduc par l’Algérie.

    icialG
    18 janvier 2024 - 9 h 26 min

    Macron ça l arrange qu’on se querelle entre voisin arabe frère est/et musulman ,
    l idéal un roi valet colonisé za3ma ami qui lui coute rien peut être bien le contraire disons quelques babioles en or massif par ci des petits cadeaux genre incrustés de diamants a madame par la qui baignait dans le sang des bébés mort nés de faim

    Brahms
    18 janvier 2024 - 8 h 10 min

    LE MAROC ne pèse pas lourd pourtant, pays de la drogue à hauteur de 153 000 tonnes par an donc aucune crédibilité internationale.

    Je pense que les Américains veulent continuer à vendre leur gaz de schiste aux européens pour payer leur ardoise abyssale d’où ces complots en cascade.

    Le problème des africains, c’est qu’ils sont immatures, ils sont manipulables comme des poupées de chiffons, ils ne savent pas défendre leurs intérêts stratégiques via des décisions fermes et définitives.

    On assiste donc à des projets qui stagnes ou périclites.

    Abou Stroff
    18 janvier 2024 - 7 h 28 min

    « Nouvelles révélations sur le plan visant à empêcher le gazoduc Nigeria-Algérie » titre A. S..

    je persiste et signe: notre avenir se trouve dans notre désengagement progressif du marché mondial des hydrocarbures (quelle que soit leur origine) et dans nos investissements dans les créneaux porteurs que sont les secteurs industriels et agricoles.

    le reste, tout le reste n’est que du bullshit des rentiers du système dont le train de vie dépend principalement de la privatisation de la rente produite par l’exportation des hydrocarbures indigènes ou étrangers (via un droit de passage).

    Logique
    17 janvier 2024 - 21 h 00 min

    Sabotage prévisible !

    zz
    17 janvier 2024 - 19 h 41 min

    Lalgerie est trop laxiste ont nous mets des batons dans les roues et on tend l autre joue a un moment faut reagir intelligement mais reagir c est plus possible

    Elephant Man
    17 janvier 2024 - 17 h 52 min

    Je me suis arrêtée au titre comme toujours, sauf votre respect AP.
    WHO CARES.
    Qu’a à gagner l’Algérie avec ce gazoduc et ces pays africains corrompus jusqu’à la moelle et bipolaires ??!! Walouuau contraire !!!
    Ce partenariat girouette politique n’est pas fiable et coûteux pour les protagonistes associés.Je reprends mon commentaire pour l’occasion :
    Que le Président Tebboune cesse de financer les études à des africains rien n’est gratuit en France ces « étudiants » paieraient leurs études, cesse de balancer 1 milliard de dollars par-ci puis par-là à ces pays africains corrompus jusqu’à la moelle y compris leur populace qui crache systématiquement sur l’Algérie et les Algériens et jusqu’en France en nègres et négresses dixit Malcolm X Allah yrahmou.
    Enfin, tant que fe gazoduc ne passe pas par l’Algérie.
    Quel intérêt pour l’Algérie →→→aucun.
    Ces pays vont se faire entuber comme le fut l’Algérie avec son gazoduc qui n’est plus Algérie-europe alias « maghreb »-europe zaâma qui passait par la narco-terroriste-pédophile-monarchie l’arnaque totale !
    Enfin, on ne travaille pas ni ne signe de contrats avec un bipolaire qui change de version et sa position telle une girouette politique sans FIABILITÉ AUCUNE.
    Et la position des autres protagonistes aux abonnés absents ….
    @Aderre :
    Ce que je ne comprends pas! Pourquoi l’Algérie s’affole autours de cette question? Il y ‘a un principe simple dans le commerce, même international qui s’appelle Le PRIX de REVIENT. Vu le parcours en Kilomètres à parcourir, le coût de réalisation de ce gazoduc qui passerait par les marcocos, et les multiples droits et taxes de passage que prélèverait chaque États traversés, qu’il faut répercuter sur le prix du M3 de gaz négiriant . Le prix du gaz Algérien pour le client européen serait plus concurrentiel. Donc, il faut les laisser s’endetter, construire ce gazoduc à coût de milliards, qu’il fasse de gros investissements qu’il faudrait rentabiliser et répercuter sur le prix du M3. A la fin la Sonatrach va les coiffer sur les prix. Les Négiriants vont s’apercevoir que la rentabilité de ce projet par le Maroc est loin d’être acquise. Les marocains vont comprendre que le gaz négiriant leur sera plus cher . y a pas d’amitié en affaires.
    WHO CARES.

    Toto
    17 janvier 2024 - 17 h 04 min

    En plus de l’information de l’auteur qui indique que la manœuvre marocaine va butter sur l’impossibilité de sa réalisation à cause du conflit occidental (on suppose par son aspect légal), on peut également faire remarquer que le coût financier est beaucoup supérieur à celui du gazoduc Nigeria-Algérie.
    D’autant plus que le Maroc est déjà bien endetté.
    Ce qu’on peut remarquer c’est que le Maroc croit à son projet et il affirme même avoir fait appel à des financement des EAU.
    On peut s’interroger sur l’argent de la drogue qui peut être utiliser.
    On peut également s’interroger sur la connivence de la France et de certains pays occidentaux à fermer les yeux sur tous ces aspects.
    Ce pays est de la daube.

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