Sommet Italie-Afrique : Attaf à Rome pour représenter le président de la République

Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, est arrivé dimanche à Rome, en Italie, pour représenter le président de la République aux travaux du Sommet Italie-Afrique prévus lundi.

Les travaux du Sommet seront marqués par le débat de plusieurs questions relatives aux défis communs entre l’Afrique et l’Europe, comme les changements climatiques, la sécurité alimentaire et la sécurité énergétique.

Il est prévu également le lancement d’un nouveau plan de coopération entre les pays africains et l’Italie, baptisé «Plan Mattei pour l’Afrique», lequel prévoit un programme d’investissements et de partenariats, liés essentiellement au secteur de l’énergie.

La participation de l’Algérie à ce Sommet vise à affirmer la nécessité de placer les besoins et les aspirations des pays africains au centre des préoccupations du partenariat Italie-Afrique, en sus de proposer des projets concrets susceptibles de soutenir le développement socio-économique des espaces sahélo-saharien et euro-méditerranéen.

Dans son intervention lors de la séance sur la sécurité énergétique, Ahmed Attaf devrait présenter la vision de l’Algérie et ses efforts en tant que partenaire fiable contribuant de manière concrète et efficace au traitement des défis et problématiques posés dans ce contexte.

R. N.

Comment (4)

    Abou Stroff
    29 janvier 2024 - 14 h 07 min

    « Sommet Italie-Afrique : Attaf à Rome pour représenter le président de la République » titre R. N..

    – n’ai je pas le droit de signaler qu’il est anormal que tebboune se fasse constamment représenter dans des sommets où sa présence est plus que nécessaire pour défendre les intérêts bien compris de l’Algérie, en tant qu’Etat et Nation?
    – avez vous remarqué que dans la photo inaugurant le sommet, attaf est placé en arrière plan?
    – enfin n’ai je pas le droit d’observer que tebboune ne fait que répliquer le comportement du fakhamatouhou déchu après son AVC?

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part que l’Algérie, pour diverses raisons, dont l’absence de tebboune à l’international et l’incompétence de beaucoup de nos augustes dirigeants, est en train de s’isoler sur la scène international et en paiera, à terme, le prix.

    wa el fahem yefhem.

    Safarat&Lastipol
    29 janvier 2024 - 12 h 13 min

    Du fait d’un soupçon le l’état sioniste qu’il y ait eu parmi les assailants palestiniens quelques uns qui seraient des employés du NHCR, l’Italie, parmi quelques pays dont en tête les USA, à décidé de suspendre son aide.
    Alors comment comprendre et interpréter celà.
    Nous n’avons pas mûri. Il nous reste beaucoup à apprendre, dans tout. La crainte c’est qu’on soit déjà devenus résistants à l’apprentissage.

    Brahms
    29 janvier 2024 - 10 h 57 min

    LE MAROC va avoir de l’eau H24, il pompe l’eau de mer via une entreprise française (projet de 800 millions) qui sera payé avec l’argent de la drogue (cannabis).

    Alors qu’elle devait être opérationnelle en 2016, la future station de dessalement de la région du grand Casablanca n’entrera finalement dans sa phase de production qu’en 2027.

    Mégaprojet à l’échelle du continent, la future station de dessalement, dont le chantier sera lancé dans les prochaines semaines, est située à une quarantaine de kilomètres au sud de la plus grande métropole du pays pour une capacité de 300 millions de m3 par an et un investissement estimé à 800 millions d’euros.

    Dès son entrée en service, la station devrait fournir de l’eau potable aux 3,34 millions d’habitants de la ville de Casablanca et élargir le réseau d’irrigation sur une superficie de 8.000 hectares.

    Le consortium en charge de la construction de l’usine comprend le géant espagnol Acciona (7,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2019) et les entreprises Afriquia Gaz et Green of Africa, deux filiales du groupe familial marocain Akwa, propreté de l’actuel chef de gouvernement Aziz Akhanniuch et dont les activités vont du secteur des carburants et lubrifiants, du gaz en passant par l’immobilier et le commerce de grandes marques.

    Anticiper sur une situation devenue critique. Stress hydrique, barrages à des niveaux de stockage quasi bas, nappes phréatiques saturées, hausse des températures moyennes de 1,3 degré Celsius d’ici à 2050… Le Maroc, qui se dirige vers sa sixième année consécutive de sécheresse, met aujourd’hui les bouchées doubles pour mettre en exécution les grandes lignes de son Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation (PNAEPI) initié pour la période 2020-2027.

    Côté ressources, l’eau souterraine reste stratégique. Elle représente environ 20% du potentiel en ressources en eau du pays. Sur les 130 nappes aquifères, 32 sont des nappes profondes et 98 superficielles. À l’état actuel des connaissances, le potentiel exploitable des ressources en eau souterraine est d’environ 3,9 milliards m3, avec un minimum de 22 millions m3/an enregistré au niveau du bassin Sakia El Hamra et Oued Eddahab (provinces du sud) et un maximum de 1,11 milliard de m3 par an au niveau du bassin du Sebou (centre du pays). Levier d’accélération pour Seawards, le spécialiste français du dessalement d’eau de mer ?

    Quant à l’eau de surface, le Maroc dispose aujourd’hui d’un patrimoine de 152 grands barrages d’une capacité de stockage 319,9 milliards de m3 . Dans un souci d’équilibre interbassins, 16 ouvrages de transfert d’eau d’une longueur totale de près de 785 km ont été réalisés, précise le ministère de l’Équipement dans un récent rapport.

    Pour la réutilisation des eaux usées épurées, pas moins de 41 projets ont été réalisés à l’échelle nationale pour différents usages (espaces verts, golfs et agriculture). Le volume d’eaux usées épurées mobilisé pour la réutilisation était de l’ordre de 32 millions m3 à fin 2023.

    Le recours au dessalement d’eau de mer reste aujourd’hui la solution de premier plan pour faire face au stress hydrique que connait le pays. En plus des 42 stations de dessalement mobiles, le Maroc compte actuellement 12 usines de dessalement avec une capacité de près de 118.700 m3 par jour et 7 stations en cours de construction ou de lancement avec une capacité de 396 200 m3 par jour.

    À Casablanca, des mesures drastiques pour limiter le gaspillage de l’eau.

    Casablanca (une des neuf provinces de la région Casablanca -Setta qui génère 65 % de la production industrielle nationale) la grande métropole du royaume, compte aujourd’hui une population de 3,34 millions d’habitants (contre 4,2 millions pour l’ensemble de la région) répartis sur une superficie de 180 km2. Lydec (Lyonnaise des eaux de Casablanca, filiale du groupe français Veolia), opérateur de services publics (gestion déléguée) sur le Grand Casablanca, a distribué en 2019 plus de 219 millions de m3 d’eau potable, alors que la consommation journalière dans le Grand Casablanca est estimée entre 500.000 et 730.000 m3. Face au stress hydrique et aux besoins importants en eau potable, la wilaya (circonscription déconcentrée qui existe en parallèle de la collectivité territoriale) a décrété une série de mesures restrictives pour limiter le gaspillage de l’eau.

    L’entreprise française Osmosun s’allie à l’industriel marocain PCS

    Le 23 janvier, une circulaire des autorités de la ville dresse une liste des mesures pour faire bon usage de l’eau, notamment la rationalisation des débits d’eau dans les quartiers les plus consommateurs par la modulation de pression, l’interdiction des services de lavage de véhicules (y compris celles des stations-service) tous les lundis, mardi et mercredi et l’interdiction formelle d’utilisation de l’eau potable dans cette activité. Les restrictions visent également les hammams (bains publics populaires dans le pays) puisqu’ils seront fermés les trois premiers jours de la semaine.

    En plus de ces restrictions, l’utilisation de l’eau potable pour le nettoyage de la chaussée et des espaces publics est désormais interdite. Idem pour l’arrosage des espaces verts et les piscines publiques et privées qui ne peuvent être remplies qu’une fois par an. Des mesures restrictives qui devraient rester en vigueur jusqu’à ce que la situation hydrique s’améliore.

      Henry Boudraa
      29 janvier 2024 - 12 h 28 min

      Ils sont très loin par rapport au un milliard trois cent millions de mètres cubes par jour de L’Algérie.

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