Education nationale : un nouveau cahier des charges pour les écoles privées en préparation

Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed, a annoncé, jeudi à Médéa, qu’un projet d’un nouveau cahier des charges relatif à l’ouverture d’écoles d’enseignement privé est «en cours de préparation», assurant que sa mise en œuvre va contribuer à renforcer le secteur de l’éducation.

«Un nouveau cahier des charges est en phase de préparation dans le cadre du soutien à l’enseignement privé et pour assurer un meilleur encadrement de ces établissements éducatifs», a indiqué le ministre lors de sa visite d’inspection dans la wilaya de Médéa.

L’enseignement privé et l’enseignement public sont «complémentaires et répondent aux mêmes normes et programme, et partagent les mêmes objectifs, à savoir assurer un meilleur enseignement pour les élèves scolarisés», a souligné Belaabed.

Il a précisé que «cette démarche s’inscrit dans le sillage des efforts menés depuis plusieurs années par l’Etat en vue de parfaire encore davantage l’enseignement éducatif», ajoutant qu’«il y a un besoin dans ce domaine qui requiert de la rigueur et la nécessité pour les futures écoles de répondre aux critères exigés et de se conformer à la législation».

Le ministre de l’Education a rappelé, par ailleurs, les inscriptions à «distance» des élèves de première année primaire dès la prochaine rentrée scolaire.

A l’entame de sa visite d’inspection, Belaabed a inauguré l’établissement de l’enseignement moyen Yahi-Belkhiter dans la commune d’Ouled Brahim, à l’est de Médéa, saisissant l’occasion pour insister sur «l’impératif de veiller à garantir les meilleures conditions de scolarisation aux élèves».

Le ministre a également inauguré le lycée Mustapha-Nabi au centre-ville de Berrouaghia, avant de procéder à la pose de la première pierre pour les projets de collège d’enseignement moyen (CEM) et d’un lycée dans la commune de Tlet-Douairs, ainsi qu’un autre CEM localisé dans la cité Aïn Djerda, commune de Draâ Smar, à l’ouest de Médéa.

R. N.

Comment (3)

    Ayweel
    30 mars 2024 - 11 h 26 min

    Des écoles privées ouvertes et dirigées par elbaggaras et les grossistes à tampon sur le front pour recycler ce qu’ils ont amassé durant ka décennie rouge ne produiront que des futurs superbaggaras superdosés par l’idéologie wahabite et des experts dans toutes les combines du marché noir de fuite de capitaux et de détournement des biens publics. Un secteur privé ou l’économie du marché c’est toute une culture où le privé est le premier protecteur de la force de la nation et de l’évolution du pays , c’est la locomotive qui tire tout le pays et dans tous kes domaines vers le monde de la création des richesses ,de la perfection et du bien être du citoyen. Dans cette culture le travail est avant tout c’est la santé, et la santé est le seul produit qui ne peut s’acheter dans les marchés et super marchés, donc c’est en travaillant qu’on acquière santé et prosperité et le slogan est chaa allah et non itha chaa ou in chaa allah. Malheureusement ces pseudos import-import , ces grossistes et leurs commerçants et baggaras appartiennent à la culture de barbecue de Haïti..

    Hilam
    29 mars 2024 - 19 h 00 min

    Le pays va à la dérive. Pourquoi des écoles privées. Qui va payé. Toujours ils trouvent des manœuvres pour détruire le pays.

    lâchons leur la bride
    29 mars 2024 - 18 h 00 min

    Laissons un peu d’oxygène aux écoles privées, nom de Dieu. Le pouvoir veut tout régenter ! Vérifions simplement si le programme officiel en arabe et en islam est bien respecté et pour le reste lâchons leur la bride !

    PS : les écoles privées sont nettement mieux gérer sur le plan de l’hygiène des lieux (toilettes etc…) et des denrées comestibles. C’est connu.

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