Dr Anastasia Likhacheva : «Macron est un politicien fou mais très rationnel»

Anastasia Likhacheva

Anastasia Likhacheva est titulaire d’un doctorat en relations internationales et travaille comme doyenne à la faculté d’économie mondiale et d’affaires internationales de la Higher School of Economics (HSE), à Moscou, en Russie. Son principal domaine d’expertise est la géoéconomie, avec un accent particulier sur les sanctions, l’intégration eurasienne et la politique étrangère russe dans la Grande Eurasie. En 2016-2022, elle a dirigé le comité d’organisation russe du groupe de travail sur l’avenir des relations russo-américaines. Interview.

Mohsen Abdelmoumen : Comment expliquez-vous le bellicisme outrancier de l’oligarchie qui dirige l’Occident et qui soutient l’Ukraine tout en plongeant sa population dans la précarité ?

Dr Anastasia Likhacheva : Je ne vois pas de contradiction ici – personne n’a promis de mieux prendre soin de la population. Ils ont vendu un rêve et acheté quelques élites. Cela semble être un accord facile et bon marché pour les entreprises américaines et européennes, qui ont volontairement perdu leurs principaux avantages concurrentiels pour couvrir tous les coûts.

Pourquoi les Occidentaux s’acharnent-ils à vouloir démanteler la Russie ? Et comment expliquer cette russophobie des élites dirigeantes occidentales ?

Personne n’aime admettre ses erreurs, surtout si l’on prétend généralement exercer un pouvoir à caractère normatif, conduire l’humanité vers de meilleures normes, etc. Et si l’on admet que l’on ne fait que de la realpolitik à l’ancienne, on perd son statut. Soit l’Occident admet qu’il n’est pas un leader universel incontestable et qu’il est seul parmi d’autres Etats puissants, soit il combat tout ce qui remet en cause cette idée. Et la première solution semble aujourd’hui suicidaire pour les élites occidentales. En outre, il existe une certaine inertie politique – chaque fois que l’Occident veut s’unir et punir un pays, il présente cela comme une lutte contre le mal universel.

Cependant, j’envisagerais la chose de manière plus cynique : le degré d’hypocrisie de l’Occident est difficile à surestimer. Le jour où ils trouveront une nouvelle politique plus favorable envers la Russie, nous assisterons à une vague d’articles et de tweets positifs, sans regretter les propos acerbes tenus précédemment. Pur Machiavel sous forme numérique et dans une formulation libérale.

Ne pensez-vous pas que toutes les institutions créées par les accords de Bretton Woods sont complètement obsolètes ?

Tout d’abord, ils ne reflètent pas un véritable équilibre des pouvoirs, de la démographie et des potentiels des différents Etats. Ils ne représentent pas correctement les intérêts de la Chine, de l’Inde, de l’ANASE (Association des nations de l’Asie du Sud-Est, ndlr) et de l’Afrique. Ils sont essentiellement basés en Occident, ce qui signifie que la plupart des pays du monde doivent venir en tant qu’invités pour résoudre leurs problèmes de développement ou même de survie. Cela ne veut pas dire qu’on peut facilement s’en débarrasser. Cependant, la demande d’alternatives n’a jamais été aussi forte.

Des militaires de haut rang et à des officiers de renseignement occidentaux ont avoué que l’OTAN n’avait plus de raison d’être. Ne pensez-vous pas que cette organisation, qui n’est rien d’autre qu’un outil des Etats-Unis, doit être dissoute ?

Je pense que tout régime international fonctionne lorsque plusieurs conditions sont réunies. Premièrement, cela permet aux Etats membres d’en tirer des bénéfices. Deuxièmement, ils sont établis, dirigés et gérés par une représentation adéquate du pouvoir au sein du régime. De ce point de vue, nous constatons que les Etats-Unis ont construit l’OTAN selon leurs désirs et de la manière dont ils pouvaient la gérer. Et cela a définitivement conduit au parasitage de la sécurité européenne. Comme Josep Borrell l’a dit, l’Europe est un jardin paradisiaque entouré de jungles – ils étaient sûrs que quelqu’un d’autre la protégerait. Comme nous l’avons vu avec le problème de l’immigration, les Etats-Unis s’impliqueront dans les problèmes de sécurité de l’UE si leurs intérêts sont en jeu, sinon ils ne le feront pas. Et les pays européens ne sont pas prêts à agir comme des Etats normaux, à payer, à investir et à prendre soin de leur sécurité.

Sans oublier l’Europe de l’Est, qui investit dans un rôle actif au sein de l’OTAN et la soutient fermement. En cas de bonnes relations entre les principales économies européennes et la Russie, la plupart de ces Etats n’ont rien d’autre à faire que de transiter. Pour leurs élites, cette perspective est moins attrayante que celle d’un avant-poste contre la Russie.

Dans l’interview du président Poutine par Tucker Carlson, le président russe a déclaré que l’une des erreurs stratégiques la plus grave des dirigeants américains avait été d’utiliser le dollar en tant qu’instrument de lutte politique internationale, le dollar étant la base de la puissance des Etats-Unis. Qu’en pensez-vous ?

Je peux difficilement dissocier cette question de celle, plus large, de la logique des sanctions américaines et de leur efficacité. Le thème est épineux ; le consensus est que les sanctions en tant que telles ne sont pas un outil efficace, bien qu’elles fonctionnent parfois dans un certain nombre de circonstances. Cependant, nous pouvons opter pour une logique selon laquelle les sanctions qui augmentent la compétitivité et l’influence du pays sanctionné sur la scène internationale peuvent être considérées comme plutôt efficaces. Et là, entre les programmes de sanctions américains et européens contre la Russie, il y a un gouffre béant. Daniel Drezner a écrit un fameux article sur le paradoxe des sanctions, dans lequel il démontre que les sanctions américaines fonctionnent mieux contre les alliés que contre les ennemis. Aujourd’hui, un nouveau phénomène est apparu : le parasitisme des sanctions, ou une politique de sanctions efficace grâce à l’irrationalité d’un allié. Une approche différente : comment rendre les sanctions efficaces, non pas en causant des dommages plus importants au pays cible, mais en affaiblissant les alliés. Il existe plusieurs arguments en faveur de la rationalité américaine dans ce domaine :

– Le calcul simpliste des recettes et des dépenses est clairement en faveur des Etats-Unis : grâce à quelques livraisons supplémentaires de GNL à l’Europe (une augmentation de près de trois fois les volumes physiques à partir de 2021), les Etats-Unis ont plus que couvert l’ensemble de leurs dépenses pour l’Ukraine.

– Les problèmes croissants, principalement dans l’économie allemande, en raison de la fin de l’ère du gaz russe bon marché, ne font que jouer en faveur des entreprises américaines.

– Le réarmement de l’Europe créera de nouveaux revenus pour le complexe militaro-industriel américain – à la fois par des livraisons directes et par la conquête des marchés sur lesquels les Européens se sont vendus –, et ils produiront désormais de plus en plus «en interne».

De plus, les Etats-Unis reçoivent une compensation, bien que temporaire, pour les dommages stratégiques, ce qui sape la confiance dans le dollar et les systèmes américains en tant que bien public irremplaçable de la mondialisation. Pour l’instant, le principal concurrent réel du dollar dans les paiements et les paniers internationaux est l’euro. Et le déclin de son attrait dans le contexte de problèmes réels probables dans la zone euro est une aide sérieuse pour le dollar pour les années à venir, alors que le système financier mondial se fragmente.

Ce nouveau phénomène – le parasitisme des sanctions – déterminera en grande partie la volonté de certains participants à la coalition des sanctions antirusses de réviser les régimes au fil du temps. Toute modification des sanctions qui renforcerait l’Union européenne sera bloquée par les Etats-Unis aussi longtemps que possible. Toute concession qui renforcerait l’Allemagne serait sabotée par la Pologne et la France, qui sont moins dépendantes du gaz russe. Et ainsi de suite. Par conséquent, il est probable que si l’Allemagne dispose d’une capacité d’action suffisante pour défendre son économie, nous assisterons à une grave division de l’approche de l’UE à l’égard des sanctions en général.

N’est-il pas temps de sortir de l’hégémonie américaine et d’aller vers un monde multipolaire ?

Nous nous trouvons déjà dans un monde multipolaire. La véritable question est de trouver et d’établir des cadres clairs sur son fonctionnement. Actuellement, nous assistons à une mise à l’épreuve persistante d’un nouveau système – de la part d’acteurs étatiques et non étatiques, à la recherche pragmatique de limites et de frontières réelles. L’imprévisibilité et l’absence de rationalité pour de nombreuses élites et décideurs politiques sont les marques distinctives de la fin du premier quart du XXIe siècle. En outre, la méfiance étant depuis l’Antiquité l’un des principaux obstacles à des relations internationales pacifiques, nous ne pouvons guère nous souvenir d’une période moins sûre depuis la Seconde Guerre mondiale.

La Russie perçoit cette nouvelle économie politique avec deux niveaux de méfiance. Premièrement, à l’égard des anciens systèmes qui se sont discrédités, mais qui apportent encore beaucoup d’avantages si on peut les utiliser sans restriction – comme le dollar pour les Etats-Unis ou les Emirats arabes unis, ou l’assurance maritime internationale à Londres – pour Maersk.

Et il y a un sérieux manque de confiance au sein de la majorité mondiale. Souvent, il n’y a pas de réseaux et d’infrastructures indépendants – tant matériels qu’immatériels – pour la coopération, peu d’expériences positives passées et un manque de courtiers ou intermédiaires honnêtes, ainsi que de guides.

L’émergence ou la non-émergence d’une telle infrastructure déterminera le nouvel ordre économique international. Il s’agit là d’un terrain de jeu essentiel pour les activités des BRICS+. Une infrastructure indépendante en tant qu’alternative ouverte. Il ne s’agit pas d’un substitut complet et global aux systèmes basés sur le dollar.

Ce processus deviendra le processus central de l’économie politique du XXIe siècle, tout comme la colonisation l’a été au XXe siècle – si nous comprenons la décolonisation du XXe siècle comme une redistribution du contrôle des territoires. En outre, la redistribution s’est avérée être, tout d’abord, une répartition du poids des obligations. La capacité à extraire une part importante des revenus et des bénéfices exceptionnels est restée et a été multipliée par la nouvelle infrastructure.

Au cours des trente à quarante dernières années, il n’y a pas eu d’alternatives attrayantes pour participer à la mondialisation. L’alternative était plutôt de rester à la traîne.

Le président Macron, mal élu, a déclaré que la France devait envoyer des troupes en Ukraine pour combattre la Russie. Comment expliquez-vous cette folie des responsables politiques occidentaux ?

La plupart des soi-disant politiciens fous sont très rationnels, mais leur raisonnement n’a pas grand-chose de stratégique. Ils planifient leur carrière, et il est clair que Monsieur Macron préférerait un beau poste quelque part aux Etats-Unis après sa présidence impopulaire. Nous avons déjà assisté à un retrait rapide de la politique de Madame Marin, ancienne Première ministre de Finlande, qui a rejoint l’OTAN de manière décisive. Aujourd’hui, elle est consultante bien rémunérée au sein de l’agence et du groupe de réflexion de Tony Blair, basés à Londres.

L’empressement à mener des politiques conformes aux intérêts américains semble donc très rationnel de ce point de vue. Une nouvelle version de la solidarité atlantique fonctionne réellement, dans l’intérêt des Etats-Unis. D’un point de vue professionnel, c’est du bon travail. D’un point de vue humaniste, cela signifie que même une guerre sanglante en Europe sera accueillie favorablement par les Etats-Unis.

Avec un panel de chercheurs russes, vous avez participé à l’élaboration du rapport «La politique de la Russie envers la majorité mondiale» (Russia’s Policy Toward World Majority). D’après vous, la Russie n’a-t-elle pas un rôle historique majeur à jouer dans la construction d’un monde multipolaire ?

En fait, c’est toujours le cas. La Russie a joué un rôle intégral et parfois central dans la montée et la chute du concert européen du XIXe siècle, dans le monde bipolaire du XXe siècle, dans le passage décisif au moment unipolaire et dans la montée du multipartisme – suggéré pour la première fois en tant que construction politique appliquée par Evgeniy Primakov dans le cadre du format trilatéral RIC (Russie-Inde-Chine) à la fin des années 1990.

Aujourd’hui, en partie à cause de la guerre de sanctions contre la Russie, nous devons élaborer de nouveaux régimes pionniers de coopération internationale – de nature plus réseautée que hiérarchique, moins supranationale et plus véritablement internationale, dans la finance, les alliances technologiques, les plateformes numériques, etc.

L’Algérie et la Russie sont la cible permanente de l’oligarchie occidentale et ses différents cercles néocolonialistes et impérialistes. Nos deux pays n’ont-ils pas intérêt à intensifier davantage leurs relations bilatérales, sachant que l’Algérie s’équipe militairement, principalement, auprès de la Russie et que nous avons de nombreux intérêts communs ?

Ce serait certainement dans l’intérêt des deux pays. Je continue de penser que nous devons construire cette coopération en nous préparant stratégiquement à un monde plus diversifié et à des contre-mesures systémiques à notre coopération.

Le XXIe siècle pourrait être différent du simple fait de la redistribution du contrôle des réseaux. Même si les métropoles restent très attrayantes. La coopération d’un nouveau type signifie donc de nouvelles plateformes, de nouvelles logistiques/finances/normes, de nouvelles bourses et plateformes commerciales. Il est certain que la nouvelle infrastructure sera peu pratique et inefficace, du moins dans un premier temps. Exactement – moins pratique qu’universelle. Il en résultera :

– une augmentation des coûts de transaction ;

– une volatilité accrue ;

– le problème de l’épargne.

– Ces trois éléments sont des produits directs de l’économie de la méfiance qui a fait évoluer le modèle néolibéral de l’économie mondialisée.

Comment cela se passe-t-il concrètement ? Sous l’impulsion de la course au développement. La localisation des revenus et des excédents de revenus est importante. Le principal avantage est la localisation du développement.

C’est l’impératif de développement qui change la donne. Que sont les sanctions technologiques et la loi sur les puces ? Il s’agit d’une tentative de dissuader le développement d’autres pays. Toute restriction à la diffusion des technologies est un retard artificiel du développement. Une coopération russo-algérienne devrait viser précisément à stimuler le développement dans les deux pays.

Interview réalisée par M. A.

Comment (22)

    Hamid
    12 avril 2024 - 0 h 36 min

    I can’t resist the temptation to respond to Dr Anastasia Likhachera who has an absurd opinion about french president ‘s political ability ( Macron est un pre’sident fou mais rationel ) . She actually reminds me of a classic but familiar demonstration in mathematics of how very easy it is to start off with a simple supposition / statement ( a = b) and within a few apparently forward steps show that 2=1 ( two equals one ) .In the ongoing process , there’s a big mistake though , which leads to the contradiction in the final result ,thus you can’t divide by zero ( number ÷ o ) .This disastrous mistake / judgement is typical of the sort of blunder which has caught out Dr Likhachera .She has allowed an obvious contradiction to get into her opinion about the french president . My conclusion from this conversation is as follows : Rational , adjective implying the ability to reason logically and factually .In short , he isn’t a rational politician , he’s a corrupt banker though , a barking dog chasing Mr Putin and all his political decisions are smacked of hypocrisy , support for zionism and encouragement of aggression towards Falestine . Two ( fou et rationel ) isn’t equal to one .That’s all from me , bye . May Allah bless our country ! Tahia Eldzair now and always …………..

    Ainsi il existe une folie rationnelle.
    11 avril 2024 - 16 h 00 min

    Quand l’irrationnel se veut la norme lucide.

    « Si Stavroguine croit, il ne croit pas qu’il croit. S’il ne croit pas, il ne croit pas qu’il ne croit pas. »
    Extraits Les Possédés Fiodor Dostoïevski.

    Le refuge dans le confort douillet du sophisme.

    Au goulag les psy.

    Salim Samai
    10 avril 2024 - 8 h 35 min

    Mme MARIN a REUSSI au Bureau-Conseil de Tony Blair (Guardian, je crois, l`a reporté).
    Mme KALLAS a ECHOUÈ au poste de S.G. de l`OTAN apres une CAMPAGNE nourriie jusqu´á INSULTER Poutine & la Russie dans 1 Opinon en 1ere page du NYTimes..

    On se demande QUI « dirige » dans beaucoup de PAYS! Des Agents, Marionnettes, Idiots ou les Enfants de LA Tribu qui gérent POUR LEUR Tribu? Aux USA, c´est CLAIR! « Les Rep. du Peuple » « gerent » pour le PAYEUR!

    Salim Samai
    10 avril 2024 - 8 h 14 min

    AID MOUBARAK á tous les Musulmans, en particulier aux MEILLEURS d´entre EUX: les lRELANDAIS!
    Autre explication de  » L`Occident de NOS Valeurs »: « Le Loup & le Chien » de Lafontaine qui, HUMBLE, dit:
    JE TRANSMETS NOS AINES! JE N`INVENTE RIEN!

    La Morale de la lecon: l´Occident a opté pou la GAMELLE en DELAISSANT la LIBERTE qu´il chante tant!
    MERCI « Le Figaro » pour cette metaphore car je ne VOLE PAS ce qui est á AUTRUI!

    Anonyme
    9 avril 2024 - 21 h 21 min

    Je l ai tjrs trouvé intelligent rusé et rationnel sinon à son âge il n aurait pas été élu feux fois président de la république, c est le seul véritable patron en France qd on regarde bien et même dans ce deuxième mandat ou ces pouvoirs unilatérale et sa majorité parlementaire ont été réduit. Il y a eu deux votes concernant l Algérie, celle de l accord de 68 et récemment celle de la journée ou Papon préfet de police de la France a exterminer des centaines d algeriens, vous aurez remarqué que pour cette dernière et un peu aussi avant l absence de certains partis dont le LR lui qui poussait à changer cette lois . Les intérêts de ka France dont plus important que leurs blabla et Macron presdt en exercice vous vous rendez pas compte le pouvoir qu à un président en France et il les tiens jusqu’à la fin de son pouvoir. La preuve le LR était absent. Sur 586 ou un peu moins, vous verrez qu ils étaient peu nombreux pour ces deux lois et surtt la deuxième. Oui il est rationnel et sait ce qu il fait lais je faut souvent maladroitement ou sans demander leurs avis et qd il s accroche à une réforme que bcp avant lui pensaient impossible, lui l a fait même si il fallait utiliser là force par moment. C est un putains d endormeur, il reste à mes yeux un des meilleurs presdt français même si tt jrs français ou autres ne sont pas d accord , il est pas raciste et dis ce qu il pense à n importe qui , que ce soit un citoyen lambda mécontent ou un chef d état étranger. Avec qui il n a pas le même point de vue . Après chacun peut en faire son propre dessin mais je je préfère de loin à Sarko ou Hollande et d autres avt lui. C est juste mon avis. Cette femme a raison il est un homme politique qui cherche à tt changer et révolutionner en nous montrant cette facette de pti fou alors c’est un faux fou et fait ce qu il dit jusqu’à nouvel ordre.

    Vert
    9 avril 2024 - 17 h 16 min

    On aurait aimé avoir son point de vue sur la grande Russie et sa démocratie
    Sa liberté d expression
    Sa liberté de presse
    L independance de sa justice
    Ect ect ect

      Anonyme
      9 avril 2024 - 19 h 50 min

      Démocratie: taux de participation de 78% aux élections, et Président élu avec plus de 80% des voix, ce qui veut dire que les Russes approuvent

      Liberté d’expression: les médias Russes sont beaucoup plus libres que les médias des bantoustans sionistes occidentaux qui mentent à longueur de journée, insultent le monde entier et célèbrent un génocide bestial

      Indépendance de la justice: aucune raison d’en douter.
      Leur ministre de la justice n’est pas mis en examen pour prise illégale d’intérêts ni accusé d’avoir profité de sa fonction de ministre pour régler des comptes avec des magistrats comme le garde des sceaux de FAFA*, c’est déjà plus rassurant

      Source:
      https://www.lefigaro.fr/politique/la-cour-de-cassation-confirme-le-renvoi-d-eric-dupond-moretti-en-proces-20230728

        Vert
        10 avril 2024 - 12 h 17 min

        Tu sors du baratin démagogique
        Et tu le crois
        Tu es libre..au point d être ridicule
        La liberté en Russie ??
        Pourquoi pas en Coree du Nord aussi ?

          zembla
          10 avril 2024 - 17 h 10 min

          Il faudra expliquer à tout ceux qui traversent la Méditerranée que plutôt que de tenter d’aller dans ces pays occidentaux racistes et dictatoriaux ils feraient mieux de choisir la Russie ,terre de liberté et de respect de l’être humain comme nous le démontre anonyme

          Anonyme
          10 avril 2024 - 22 h 13 min

          Il va falloir que les fromages qui puent inventent le carburant à base de camembert pour faire fonctionner leur économie.

        zembla
        10 avril 2024 - 13 h 20 min

        « Liberté d’expression: les médias Russes sont beaucoup plus libres que les médias des bantoustans sionistes occidentaux qui mentent à longueur de journée, insultent le monde entier et célèbrent un génocide bestial »

        Consternant

      Anonyme
      10 avril 2024 - 6 h 01 min

      En effet, Mme LIKHACHIVA ne peut que vous envier Charlie Hebdo, CNews et la Justice qui a tranché sur la mort du jeune Rayan, cette démocratie de Msiha El Kleb qui a réuni une cagnotte de centaines de milliers d’euros au profit du « pôv » flic qui a fumé ce petit malheureux sous les caméras…

        Anonyme
        10 avril 2024 - 11 h 13 min

        Réponse à Vert du 09 avril 2024 à 20h41.

        Vert
        11 avril 2024 - 7 h 24 min

        Tu confonds tout
        La loi la justice la presse
        Cnews est un journal est un journal partisan c’est son droit
        En France on ne liquide pas des opposants politiques
        On verrouille pas le champs médiatique

          Anonym
          11 avril 2024 - 15 h 44 min

          T’as raison, en « Fronce » on bute des gamins au grand jour et en plein champ médiatique.

    Luca
    9 avril 2024 - 12 h 56 min

    l’Europe c’est l’Europe élargie ou pas , pour moi cette guerre est du bidon , une entente presque anti islam euro russe. La seule chose valable et qui dit à peut près cinquante pour cent de vérité sont les états unis d’Amérique, le reste c’est du passé qui fait de la politique ne menant qu’à la politique

    Anonyme
    9 avril 2024 - 12 h 38 min

    Cette jeune femme est brillante.
    Elle a une analyse acérée, lucide, holistique, intelligente.
    La Russie a de la chance d’avoir des intelllectuels de la trempe de cette dame.

    « La plupart des soi-disant politiciens fous sont très rationnels, mais leur raisonnement n’a pas grand-chose de stratégique. Ils planifient leur carrière »

    Elle a tout a fait raison la dessus, mais à mon humble avis, le personage auquel elle fait référence vise un poste de présidence de l’UE avec des prérogatives élargies, c’est pour cela qu’il brade les intérêts de son pays.
    Sous la houlette des USA, mais en même temps, avec la vacuité fanfaronne de croire qu’il va pouvoir s’en affranchir.

    « La coopération d’un nouveau type signifie donc de nouvelles plateformes, de nouvelles logistiques/finances/normes, de nouvelles bourses et plateformes commerciales.  »

    La dessus aussi elle a raison.
    En même temps, on ne pourra pas relever ce défi avec les lourdeurs d’un dirigisme administratif qui ankylose le développement, fragilise le pays, décourage le capital humain, sape l’agilité de l’économie et plombe le développement.
    Les Russes ont compris cela, les Chinois et les Indiens aussi, ainsi que tous les pays qui ont accédé aux BRICS récemment. Ils ont changé de logiciel et avancent sans complexes, avec une économie ouverte sur le monde.
    C’est un processus itératif qu’ils poursuivent en faisant des corrections de parcours lorsque c’est nécessaire, ce que nous avons été incapable de mettre en oeuvre.

      Vert
      9 avril 2024 - 20 h 41 min

      Elle serait aussi si elle avait critiqué Poutine
      Ou soutenu les opposants qui meurent ou disparaissent ??
      L herbe est toujours Verte ailleurs…

    Mohend
    9 avril 2024 - 11 h 37 min

    Je ne savais pas qu’un fou pouvait être rationnel ! peut être que l’espace Mathématiques que cette folie définie est régie par des règles logiques, c’est une autre histoire, Macron est le représentant typique de la bourgeoisie et donc du grand capital, une fois on a dis cela, le reste découle de source, il faut soit lire ou relire Cheikh Marx pour comprendre l’analyse fine et le fondement des relations que cela engendre dans la société et les conséquences sur les uns et les autres c’est à dire les classes, la Russie est immense territoire avec des richesses naturelles presque infinies, un jour Dick Cheney vice président de Bush fils à dit que ce n’est pas normal que la nature avait donné tout le pétrole aux peuples arabes, cela s’applique facilement au peuple Russe, ils veulent ôter les griffes à l’ours et l’empêcher de chasser le marcassin dans la taïga, puis le chasser et exposer sa fourrure dans un salon dédié à la réception des invités de qualité.

    zembla
    9 avril 2024 - 10 h 05 min

    Le point de vue d’une Russe de Russie
    rien de bien original

      dzpower
      9 avril 2024 - 16 h 38 min

      zembreto : tu (…) n’a aucune limite , tu voudrais t’occidentalisé mais ca sera impossible meme si tu voulais oublier d’ou tu viens , pauvre de toi

        Anonyme
        10 avril 2024 - 9 h 07 min

        Le @Ze…bla n est pas algérien . C est un pied nickelé , sioniste , qui a un Urticaire chronique qui troll le Site depuis des mois .

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