Le chef d’état-major de l’ANP : «Le professionnalisme du combattant est un facteur décisif et un critère important en temps de guerre»
«Le professionnalisme du combattant, lors des guerres, a toujours été un facteur décisif et un critère important pour mesurer la disponibilité des forces et leur capacité à assumer pleinement les missions assignées, de même que les performances individuelles, la discipline et la capacité d’adaptation aux conditions changeantes de la bataille sont des qualités nécessaires pour mener le corps de bataille à la victoire», a affirmé le chef d’état-major de l’ANP, à partir de la 3e Région militaire, où il effectue une visite d’inspection.
«C’est dans ce cadre que s’inscrit l’intérêt particulier que nous accordons à l’exécution des exercices tactiques, de différents niveaux et échelons, en ce que ces derniers sont une épreuve réelle, tant pour l’appareil de formation, qui constitue le creuset où se forgent les compétences, que pour la préparation au combat qui vient en appoint pour renforcer l’expérience et le professionnalisme des personnels, et accroître leurs aptitudes à maitriser les différents matériels et systèmes d’armes mis à disposition», a ajouté le général d’armée Saïd Chanegriha.
Le général d’armée a insisté sur la nécessité «d’harmoniser les efforts consentis et les moyens matériels et ressources humaines mobilisés, pour sauvegarder la souveraineté nationale et protéger la sécurité du pays et des citoyens».
«Dans cette perspective, nous veillons à ce que le progrès réalisé dans tous les aspects du métier des armes, au niveau de l’ensemble des composantes de nos forces armées, soit en parfaite correspondance avec les efforts consentis, et les moyens matériels et ressources humaines mobilisés, ainsi qu’avec les ambitieux objectifs arrêtés, notamment en ce qu’il s’agit de réunir les éléments de puissance militaire, à même de nous permettre de défendre la patrie et les citoyens, de sauvegarder notre souveraineté nationale sacrée et de protéger la sécurité et les intérêts suprêmes de notre pays», a-t-il conclut.
R. N.