Des Israéliens en colère lynchent le fils de Netanyahou dans un abri à Tel-Aviv
Par Abdelkader S. – Celles et ceux qui ont pu fuir la géhenne de Tel-Aviv n’ont pas hésité à le faire. Dans le même temps, de nombreux pays étrangers enjoignent à leurs ressortissants de quitter Israël, tandis que le gouvernement de France et d’autres Etats occidentaux soumis au lobby sioniste, n’osant pas offusquer le régime nazi de Benyamin Netanyahou, se contentent d’affirmer que leurs ambassades sont à la disposition de leurs citoyens voulant rentrer au bercail, pour les aider à remplir les formalités et à les faire embarquer dans des moyens de transport mobilisés pour ce faire.
A l’intérieur d’Israël, la colère gronde contre le Premier ministre, si bien que son fils a été agressé, échappant à un lynchage en règle dans un abri de guerre, au moment où les missiles iraniens s’abattaient sur Tel-Aviv et Haïfa, touchant, avec une précision chirurgicale, des cibles sensibles que les officiers israéliens se vantaient de pouvoir défendre grâce au très hypothétique dôme de fer qui a montré toute son obsolescence. Les Israéliens en veulent à leurs dirigeants de leur avoir vendu les chimères de l’invincibilité de la «Terre promise», et d’avoir provoqué le chaos et la désolation en Israël même, en ayant lancé une attaque contre l’Iran en ayant sous-estimé les capacités de riposte de ce pays musulman qui affirme, pourtant, que ses frappes ne sont qu’à leurs débuts.
Les médias occidentaux, tout en essayant de cacher la vérité sur les pertes subies par Israël, commencent, cependant, à douter de la puissance de cette excroissance plantée au cœur du Moyen-Orient par les Occidentaux, dans les années 1940, et dont la création artificielle est à l’origine d’une guerre interminable qui semble avoir atteint, depuis une semaine, un point de non-retour. La menace de Donald Trump d’impliquer l’armée américaine dans les tentatives de destruction des centres de recherche nucléaires iraniens à l’aide de bombes dévastatrices et de bombardiers lourds que seuls les Etats-Unis possèdent au sein de l’Otan, met la planète tout entière au bord d’une Troisième Guerre mondiale que le successeur de Joe Biden avait pourtant juré d’éviter, en grondant le président ukrainien dans le Bureau ovale pour avoir répugné à accepter les termes d’un accord de paix élaboré par Washington.
Benyamin Netanyahou a ouvert les portes de l’enfer, et son peuple lui en veut de lui imposer une nouvelle guerre qu’il a déjà perdue. La raclée que son fils vient de recevoir dans un bunker est un message qui lui est adressé directement. Seule sa déchéance ou sa mort sauvera la région d’un embrasement général et l’humanité d’un conflit nucléaire aux conséquences inimaginables.
A. S.
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