Soufiane Djilali s’insurge : «Avec le commerce du cabas, c’est l’assise de l’Etat qui est sabotée !» 

Soufiane Djilali
Soufiane Djilali. PPAgency

Algeriepatriotique : Vous avez poussé un coup de gueule sur le réseau social X suite à la régularisation du commerce de cabas, lequel, selon les autorités du pays, aiderait à mieux contrôler les importations et sécuriser le marché. Qu’est-ce qui vous dérange dans cette décision ?

Soufiane Djilali : Ce qui me dérange et m’inquiète à la fois, c’est la signification qui se dégage de ces décisions : une forme d’inconséquence, de manque de lucidité et de discernement. Au lieu de régler le problème sur le fond et d’adapter notre législation pour réguler un système commercial déjà fortement déstabilisé, voilà que cette mesure vient aggraver les dysfonctionnements en cours. Depuis plusieurs mois, les décisions dans ce domaine ne font qu’exacerber la crise et sont, en plus, en contradiction avec elles-mêmes. Je vous rappelle que le 21 novembre 2024, soit il y a à peine 7 mois, le gouvernement avait limité toute possibilité d’exportation (et d’importation d’ailleurs) de la devise, acquise sur le marché parallèle, à 7 500 euros par an. C’était au nom de la lutte contre le marché informel. Les banques, par exemple, devaient refuser l’approvisionnement des comptes au-delà de cette somme. Aujourd’hui, ce même gouvernement autorise une exportation de cette même devise à hauteur de 24 000 euros par mois pour remplir les «cabas».

Moyennant 5% de la valeur de la marchandise importée à payer en droits de douane, les nouveaux «hommes d’affaires» pourront exporter annuellement une somme de plus de 290 000 euros chacun ! Le total annuel de ces mouvements pourrait être faramineux, probablement en milliards de dollars ! Les conséquences de cette étrange et singulière conception du commerce vont être lourdes. D’abord, il s’agit d’un appel d’air très puissant pour une multitude de petits opérateurs qui vont s’improviser importateurs, d’où une explosion de la demande de la devise sur le marché parallèle. Ensuite, cela va perturber les circuits commerciaux réguliers. La politique commerciale actuelle restreint drastiquement les importations par la banque.

Donc, les entreprises constituées légalement, qui doivent s’acquitter de droits de douane autour de 20%, plus la TVA et, enfin, payer les différents impôts sur le bénéfice ainsi que les charges patronales, seront bridées pendant que les «trabendistes» s’approprieront légalement les échanges commerciaux, sans avoir à payer quoi que ce soit. Ainsi, au lieu de laisser les professionnels négocier avec les fournisseurs les produits à importer au prix d’usine et en quantité suffisante pour une économie d’échelle et enfin emprunter des transports maritimes à faible coûts, ce sera les produits de bazars, emballés à la sauvette, qui vont inonder le marché algérien en utilisant les lignes aériennes, ramenés par petites quantités sans aucune garantie de qualité.

Par ailleurs, ce commerce ne pourra s’établir qu’avec des pays dont le visa est accessible. L’Europe étant devenue trop compliquée à cet égard, c’est la Turquie qui va devenir la plaque tournante. Comme ce commerce se fait par «cabas», il faut imaginer le flux de voyageurs sur cette destination. Il faudrait alors mettre en place des lignes «cargos». L’Algérie a abandonné le projet du port d’El Hamdania pour le remplacer par un flux tendu de transporteurs individuels par avion ! Du coup, toute la devise provenant de l’Europe grâce aux Algériens sera transférée vers un pays tiers en échange de produits du bazar ! Je vous laisse imaginer la suite : trafic pour les billets de transport et des quantités de «cabas» en soute, corruption des agents de douane, produits hors contrôle. Pensez aux risques sécuritaires ou sanitaires liés aux téléphones portables, appareils électroniques, produits cosmétiques, médicaments, etc.

Le gouvernement veut tuer le secteur légal et le remplacer tout simplement par le secteur de la contrebande, sans douane, sans impôts, sans contrôle. C’est du jamais vu dans le monde. Plus personne de sensé n’investira un seul dinar dans le pays et encore moins 1 euro sinon dans le trabendo. C’est l’assise de l’Etat qui est sabotée.

Selon vous, le dinar algérien est sous la menace de l’effondrement de son cours. Cette menace serait-elle la conséquence de cette régularisation ? Si oui, expliquez-nous comment…

La valeur d’une monnaie est directement liée à l’état de l’économie. Il est une banalité de dire que l’Algérie vit sur la rente pétrolière. C’est pratiquement l’unique source de la devise pour nous. Cependant, il y a un apport non négligeable de la devise provenant des échanges informels avec la diaspora en général. Le cours officiel du dinar étant arbitrairement très élevé par rapport à notre réalité économique, les détenteurs non institutionnels de la devise préfèrent s’adresser au marché informel qui est bien plus rémunérateur (une plus-value d’environ 80%). Comme le gouvernement actuel veut préserver nos réserves de change et étant dans l’incapacité de générer de la devise hors hydrocarbures, il limite drastiquement les importations. Cela a créé des goulets d’étranglement dans les circuits commerciaux et productifs dans le pays. Pour pallier ces manques, les citoyens ont forcément recours au marché parallèle pour tous leurs besoins. Naturellement, une forte demande sur la devise entraîne son renchérissement. Autrement dit, le dinar perd de sa valeur. Nous sommes passés en quelques années d’une contre-valeur pour 1 euro de 210 DA à 264 DA aujourd’hui même (30 juin 2025), soit 25% de dévaluation ! Avec cette dernière décision, certains experts parlent de 300 DA pour 1 euro bien avant la fin de cette année.

Le décret présidentiel était en préparation depuis quelques semaines, avez-vous présenté votre point de vue là-dessus et en avez-vous discuté avec les autorités du pays ?

Absolument pas. Apparemment, l’économie ne rentre pas dans le dialogue. Le président de la République avait bien dit que le dialogue viendrait à la fin de 2025 après que les réformes économiques auront été engagées. Nous n’avons été consultés ni pour l’interdiction d’exportation de plus de 7 500 euros puis, apparemment, son annulation, ni pour les 750 euros fictifs pour les voyageurs, ni pour l’introduction des prix administrés (café, véhicule, etc.), ni pour la légalisation du commerce de cabas. Le gouvernement fait à sa tête, et selon son humeur.

Si effondrement il y a, comme vous le présagez, quelles seraient les conséquences significatives sur le pouvoir d’achat du citoyen algérien ?

La baisse de la valeur du dinar se traduira ipso facto par une inflation importante sur tous les produits importés et même, par contrecoup, pour certains produits locaux. Il reste que les produits de large consommation sont importés par le circuit officiel avec le cours bancaire du dinar (140 DA pour 1 euro) et en plus subventionnés sur le marché. Le prix des farines, semoules, huile, sucre, café, etc. seront a priori relativement stables. Cependant, il faudra s’attendre à une flambée des prix dans plusieurs secteurs : habillement, chaussures, produits d’épicerie, pièces de rechange…

Que préconisez-vous pour pallier ce phénomène du commerce de cabas qui devient une réalité et prend de plus en plus d’ampleur dans le pays ?

On ne peut pas régler le problème du «cabas» en faisant abstraction de notre système économique, financier et commercial. Il faut revenir à la réalité du marché bien que les distorsions soient actuellement énormes et que leur résorption demandera du temps, des efforts et du courage.

Il faut tout d’abord tendre à revenir vers une valeur monétaire unique. Cela pourrait se faire sur trois à cinq ans. Il faut commencer par accepter un double taux de change et libéraliser le commerce pour les sociétés légales. L’Etat devrait faire en sorte de rapprocher progressivement les deux taux, tout en donnant des garanties aux investisseurs contre une dévaluation handicapante. Ce n’est pas au capital des investisseurs privés de combler les erreurs de gestion des politiques. Par ailleurs, et pour l’exemple, la Banque centrale pourrait mettre en vente, sur la place boursière ou au travers des guichets bancaires agréés et au taux du marché parallèle, des devises pour absorber du dinar. Selon la quantité d’argent injectée, le marché se détendra rapidement. Ces mécanismes, mis en place progressivement, pourraient préparer le pays à une véritable convertibilité relative.

Il faut également jouer sur les tarifs douaniers. Tous les produits importés avec la devise au taux réel et non officiel devraient, au début du processus, bénéficier de certains allègements pour ne pas créer une inflation violente. Par ailleurs, tous les exportateurs devraient pouvoir garder, après paiement des différents droits et taxes, les gains nets en devise s’ils utilisent pour leurs propres intrants le taux de change réel. Enfin, une place boursière devrait être activée sérieusement autant pour les cotations des entreprises que pour le change des monnaies. Ainsi, il faut institutionnaliser ce qui est aujourd’hui une bourse privée mais au noir et dont le siège est installé au square, sous les fenêtres du tribunal d’Alger.

Il faut rapidement créer de la confiance chez les investisseurs, leur offrir des incitations pour qu’ils réinjectent leurs avoirs dans l’économie. C’est le marché régulé par l’Etat qui devra rétablir les grands équilibres. Une politique mûrement réfléchie devra repenser l’ensemble de l’architecture économique.

Propos recueillis par Kahina Bencheikh El-Hocine

Comment (21)

    Méthode et Communication
    7 juillet 2025 - 23 h 31 min

    Une implication de l’APN et plus de Communication aurait permis de mieux Expliquer le Contexte et les Résultats Attendus de cette Mesure.
    .
    Je suis pas un Spécialiste mais Ç’aurait été bien d’Encadrer
    1. La Décision
    Une décision qui impacte , le Commerce Extérieur, le Budget ou la Fiscalité aurait pu être Étudiée et votée par les Députés de l’APN
    2, Les critères
    Une telle mesure d’ouverture de l’initiative Économique aurait pu être étendue a Tous les Citoyens – Particuliers , Entreprises , Commerçants ?
    3. Le contrôle
    Les impacts Positifs ou Négatifs de cette mesure sur le Commerce Informel ou sur l’Activite des Enteprises pourraient être Évaluées au cours de l’année par les Ministères concernes , par la Commission des Finances de l’APN et lors des discussions annuelles de préparation du Budget.

    SPECTOR-TAHAR
    5 juillet 2025 - 1 h 57 min

    Et dire que durant le Hirak tout le monde disait que S.Djilali était le meilleur pour prendre la place de BOUTEFLIKA Rabbi Yarahmou.
    Force est de constater que le Douktour veut guérir des infections graves en mettant du sparadrap dessus. C’est le cas avec ces pauvres trabendistes qu’Il incrimine sans chercher la cause profonde de ce phénomène qui il est vrai souille l’économie de notre pays
    (…)

    Anonymat
    4 juillet 2025 - 10 h 50 min

    Le constat de Soufiane Djilali est accablant, question à un kopeck, est ce que le président de la république n’est pas entouré d’expert en économie et commerce international pour voir et anticiper de telles mésaventures, ou peut être que la décision est prise en faveur de certains groupes puissants au détriment comme d’habitude des intérêts de notre pays ? Tant que un projet de société n’est pas mis sur la table, hélas on ne construit pas une économie d’un pays en usant du TRABENDO.

    SAM
    3 juillet 2025 - 10 h 28 min

    L’Algérie, par la voie réglementaire, vient d’officialiser un régime de micro‑importation réservé aux auto‑entrepreneurs. Ce dispositif, désormais encadré par décret, permet à des citoyens immatriculés d’introduire sur le territoire national, dans une limite mensuelle fixée, des marchandises à usage commercial.
    La logique est celle d’un réalisme assumé : une pratique répandue, difficilement contrôlable dans les faits, est désormais placée sous un cadre légal, avec l’espoir de capter des flux de devises, d’ouvrir des opportunités à une jeunesse active, et d’élargir la base fiscale.
    Mais derrière cette régularisation se dessine un enjeu autrement plus profond. Car légaliser n’est pas structurer. Et organiser n’est pas construire.
    La micro‑importation, même encadrée, reste une importation fragmentée, sans chaîne de valeur nationale, sans circuit logistique intégré, sans garantie de revente traçable. Autoriser l’importation individuelle, même avec facturation initiale, ne garantit en rien l’intégration des produits dans une économie visible, productive et fiscalisée.
    Le danger serait de confondre tolérance encadrée et stratégie économique. L’Algérie ne peut se permettre de substituer à l’organisation d’un commerce extérieur rationnel une forme d’auto‑distribution à la valise, aux marges du système douanier et fiscal.
    Car au fond, ce que cette mesure cherche à contenir, ce sont les fuites invisibles de devises, les circuits parallèles, l’informel endémique. Elle veut canaliser, mais sans désorganiser davantage. Or, sans garde-fous numériques, sans plateforme publique d’enregistrement, sans visibilité structurée des acteurs, ce dispositif risque de produire l’inverse de ce qu’il prétend corriger.
    Il est aujourd’hui indispensable de dépasser l’approche purement administrative. Ce n’est pas d’une autorisation individuelle que cette activité a besoin. C’est d’un écosystème formel, traçable, transparent, et visible par la collectivité.
    Cela suppose la mise en place, sous l’égide du Centre National du Registre du Commerce (CNRC), d’une plateforme numérique nationale dédiée, où chaque micro‑importateur est enregistré de manière nominative, déclare en ligne les produits importés avant chaque voyage, et bénéficie d’un espace public consultable par les citoyens, comme une vitrine officielle de son activité.
    Une telle plateforme n’a pas vocation à surveiller, mais à structurer. Elle permettrait aux jeunes de disposer d’un cadre lisible, moderne et évolutif. Elle offrirait à l’État une base de données dynamique pour suivre les flux, orienter les politiques fiscales, et accompagner une montée en gamme progressive vers des formes d’e-commerce et de distribution plus intégrées.
    L’Algérie ne peut construire son avenir économique sur des systèmes de contournement institutionnalisé. Elle ne peut affirmer sa souveraineté monétaire tout en organisant des importations individuelles dispersées. Elle ne peut prôner le soutien à la production nationale et, dans le même temps, légaliser une activité qui affaiblit sa structuration.
    Le temps est venu non pas de bloquer, mais d’élever le niveau d’organisation. Ce que la jeunesse attend, ce n’est pas d’être tolérée dans un entre-deux légal, c’est d’être accompagnée dans une logique claire, stable et équitable.
    La micro‑importation, si elle devient un levier de formalisation et non un substitut à l’informel, peut jouer un rôle utile. Mais elle ne peut, à elle seule, remplacer une politique industrielle, ni se substituer à une stratégie commerciale. Ce n’est pas un phénomène à encadrer. C’est une impulsion à structurer. Et le rôle de l’État, en la matière, n’est pas d’ouvrir des couloirs, mais de bâtir un cadre.

    lhadi
    2 juillet 2025 - 15 h 13 min

    Avec de nombreux atouts qui demeurent tant du point de vue humain que celui de ses richesses naturelles et de bien d’autres potentialités, l’Algérie pourrait être en mesure de surmonter les défis en cours. Comment avoir tant d’atout pour le bonheur et être ce pays malheureux. Sans doute y faudrait-il plus de sécularisation de la société, un véritable renouveau culturel, une totale liberté d’expression des voix dissidentes et un essor économique ne laissant plus qu’une portion congrue à la corruption, au népotisme et aux réflexes claniques.

    N’étant pas un adepte du ronron politique qui tourne à vide, le citoyen algérien que je suis demeure persuader que sans développement politique, il n’y aura point de développement économique, social et culturel.

    Pour mettre fin à cet élément inquiétant qui obère tout développement d’un Etat fort, d’une république forte économiquement et plus juste socialement, d’une Algérie influente dans ce monde de globalisation politiquement et économiquement injuste, il importe de dresser le bilan, passer en revue ce qui est positif mais surtout examiner les causes des échecs, rectifier les erreurs et définir les nouvelles options.

    Ce qui serait le gage pour l’Algérie d’une nouvelle indépendance, loin d’un conservatisme social qui l’étouffe, d’un sentiment obsidional qui la mine et d’un poids de l’Histoire qui l’entrave.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Aderre
    2 juillet 2025 - 12 h 50 min

    C’est pour ce genre de mesures qu’il ont fait appel à cet Ex Sinistre du commerce, devenu après, conseiller à la Présidence.
    Vraiment monsieur Téboune vous me décevez là! Moi qui à commencer à croire en votre vision pour l’Algérie de demain! je tombe des nus!! Les cabbatistes ne vont pas construire une Algérie forte dont nous rêvons tous.
    Ces petit importateurs du caba, vont :

    1/surchauffer le change parallèle, vous monsieur le Président qui voulez le combattre! l’anéantir!

    2/ Ils ( les trabandistes) vont faire fonctionner les Vendeurs du Duty free des air-port de Dubaï , et les marchants du contrefait des bazars d’Istanbul, de Tunis……

    3/ Tout les TATIs de France , vont s’installer à Marseille et Alicante…. pour vendre leur camelotes aux cabatistes Algériens.

    4/ ça va créer des classes de consommateurs, à des pouvoirs d’achats juxtaposés dans une même ville ou magasin. comme la Tunisie ou le Maroc.

    5/ Les encombrements et désagrément que cela va créer au niveau des douanes pour les voyageurs normaux. .
    Et j’en passe sur les contre faits improductifs de cette remesure ; plutôt faite, pour satisfaite les enfants de la TchiTchi qui, faute de visa pour France afin qu’il s’approvisionnent, vous leurs créer un genre de coursiers.

    Qui, leurs ramènerons des parfums , des chocolats, toutes leur caprices. Quoi? Si c’était pour ramener de la petites pièces de rechanges automobiles! OK! Pour des machine agricoles! Ou pour l’industrie, ok! des médicaments rares sur le marché domestique Ok!

    Là !!!! avec tout mes respects! Je ne suis pas d’accord, avec vous Monsieur le Président! Au départ vous avez eu une juste vue pour l’économie nationale! Là je ne reconnais plus votre vision, votre farouche Jalousie de produire et cosommer algérien, Riches ou pauvre que nous pouvons êtres!
    Mes Salutations chaleureuses aux lecteur d’AP

    LE MODELE ECONOMIQUE FRANCO SOVIETIQUE A DETRUIT L'ALGERIE
    2 juillet 2025 - 10 h 43 min

    nous avons un modèle économique le plus rigide au monde avec la corée du nord. si l’uberisation des transports est une excellente chose et indispensable à la société moderne, pour casser la dictature et le monopole des taxis, qui s’autorisaient tous les dépassements, voilà que l’algérie invente l’uberisation de l’économie. la france de de gaulle a bien réussi son coup en 1962. avant de quitter l’algérie, ils avaient réussi à placer le hizb frenssa en algérie, avec benbella (une fabrication française selon abane ramdane, et c’est vrai) et après avoir éliminé tous les opposants à la politqiue pro française. le but du hizb frenssa c’est la destruction de l’économie algérienne en corrompant les décideurs, à l’image de bouchouareb et bien d’autres qui se cachent bien. de gaulle a tout fait pour mettre l’algérie sous le joug des russes et des communistes. il a fait du pierre deux coups, 1 se venger des USA LES SEULS qui nous ont aidé à obtenir notre indépendance, et nous éloigner des USA sur le plan économique sachant qu’ils pouvaient sortir l’algérie à cette époque du sous développement en 5 ans, et on serait aujourd’hui mieux que la chine d’aujourd’hui. 2 bâtardiser et scléroser notre économie.
    avant de décider de choisir un modèle économique adéquat à l’algérie, il fallait connaitre la structure et le type d’organisation de la société algérienne, mais aussi son histoire socio-culturelle. lafranevc l’al fait à notre place et nous imposé ce qui allait nous faire le plus de mal.
    de 1945 à aujourd’hui, les USA ne cessent de nous mettre en garde contre la france d’une manière très subtile et l’algérie semble ne pas comprendre. la frane et les USA sont des alliés et partenaire sur le papier, et donc les USA marchent sur les oeufs pour nous approcher. et le hizb frenssa en algérie a toujours saboté les relations algéro américaine sur les ordres de la france mais aussi des russes, qui sucent l’algérie. CES RUSSES QUI N’ONT RIEN RAMENÉ DE POSITIF A L’ALGÉRIE DEPUIS 1945. RIEN!!!! jusqu’à aujourd’hui, les algériens ne savent pas, ou tout simplement refusent d’admettre que la russie et la france sont des alliés stratégiques et complices. rien qu’hier macron est resté deux heures au téléphones avec poutine, et la france, et selon zelinski, la france est le pays qui a aidé le moins l’ukraine en armes et en argent. une preuve de la proximité cachée entre france et le russie qui est historique.

    même le maroc qui ne redoute que le rapprochement algéro américain, car il sait que c’est la fin de la monarchie, et adieu le sahara occidental, paniquait quand il voyait bouteflika avant son AVC, et au plus haut de sa forme diplomatique, se rapprocher des USA. le maroc était contraint de laisser tomber la france pour se rapprocher davantage des USA, et commence une campagne médiatique mensongère pour tout faire pour éloigner l’algérie des USA: iran et le hizbollah en algérie et au sahara occidental, l’algérie communiste, l’algérie contre les intérêts des USA dans la région favoriserait la russie, les terroristes islamiques marocains deviennent des algériens etc. et ils s’appuient sur des youtubeurs soi-disant algériens pour insulter les USA et glorifier la russie de ce traitre poutine.
    l’algérie a du pétrole, a du gaz, a des ressources naturelles à forte valeur ajoutée, doit impérativement se tourner vers les USA et choisir le modèle économique libéral, car c’est ce modèle quia toujours existé en, algérie depuis des siècles et qui nous a toujours réussi. ce modèle économique libéral, fonctionnera mieux en algérie qu’au maroc, car l’argent du pétrole et du gaz permettra qu’à faire des réajustements sociaux et investissements dans les infrastructures nécessaires au développement économique mais aussi et surtout social et culturel.
    autre chose, un domaine où l’algérie devrait investir lourdement pour relancer la recherche et le développement et booster l’épanouissement technologique, c’est la fabrication de pièces 3D industrielle, également connue sous le nom de fabrication additive. deux ou trois méga usines consisteront à créer des objets tridimensionnels en superposant des couches successives de matière, généralement des polymères ou des métaux, selon un modèle numérique. cette technique offre une grande flexibilité de conception et permet de produire des pièces complexes, personnalisées et à la demande, ce qui la rend de plus en plus populaire dans divers secteurs industriels. nos chercheurs et scientifiques pourront fabriquer et tester leurs produits, fruit de leur création avant leur lancement définitif que ce soit dans le domaine civil ou militaire. si on n’a pas ce genre d’usine, il est impossible d’avancer technologiquement.

    Gesticulation de JIL
    2 juillet 2025 - 8 h 54 min

    A priori j’étais contre cette décision de réguler l’économie de bazar.

    Cependant 2 remarques:

    1/ S.Djilali est tjs dans la gesticulation et la critique sans jamais être une force de proposition.
    Un micro parti sans assise populaire, sans représentation excepté de survivre à travers les réseaux sociaux.

    2/ Est il préférable de laisser faire comme précédemment, stopper complémentement ce business et de laisser dans la nature des jeunes errer sans activité ou de les intégrer comme autoentrepreneur?

    Opter pour la 3eme solution me semble sage à court terme:
    -Integrer ces jeunes dans le secteur formel, leurs donner une perspective
    – Rendre les flux tracables, transparents et les regulers
    – Les integrer dans le processus de l’économie et fiscale
    – Une façon ondirecte de répondre aussi au GAFFI

    la concurrence, la régulation, la traçabilité, l’intégration aux sces bancaires, sociaux et fiscaux feront le tri entre beaucoup qui ne vont pas survivre et les autres qui à moyen terme vont évoluer vers une autre dimension.

    NB: Ces importations douvent se faire hors des produits fabriqués localement. Ces nouveaux entrepreneurs sont sur une niche business qui ne gêne personne.

      akika
      2 juillet 2025 - 14 h 37 min

      à Gesticulation de Gil.
      Votre post a le mérite de citer les différentes manières de regarder l’économie dite informelle. Vous avez bien fait de proposer les pistes et choisir celle qui, à la fois participe à la création des richesses et des emplois. Je me joins à vous en publiant un article sur ladite économie est-elle un foyer de développement économique ou nid de corruption. Monsieur Djilali ferme le débat en faisant référence à la rente (pétrole) devenue une tarte à la crème pour éviter de se coltiner avec la complexité de l’économie qui est un produit de l’Histoire, elle-même fruits de luttes politique et d’une vision du monde. Voici donc le lien de l’article en question : https://www.algeriepatriotique.com/2021/11/21/contribution-leconomie-parallele-stimulant-economique-ou-nid-de-corruption/
      Bonne lecture et que le débat éclate sans modération. Ali

        Anonyme
        2 juillet 2025 - 22 h 33 min

        Si je peux me permettre, nous avons chacun nos points de vu ceci dit quand vous dites je reprends vos mots,
        Vous avez bien fait de proposer les pistes et choisir celle qui, à la fois participe à la création des richesses et des emplois . Pouvez m expliquer une chose svp, Tebboune dès le départ de son premier mandat avait pris une mesure qui avec le temps lui a donné raison et que j avais saluer sur ce même site. C était de ne pas importer bcps de produits que nous pourrons nous mêmes fabriquer. Expliquer moi donc comment peuvent Ils ces cabagistes remplacer les centaines de millions importer par l état algérien et que depuis cette mesure de Tebboune drastique qui a permis à Algerie d’avoir une vision non hydrocarbures justement. Les produits made in Algérie se sont multipliés et se vendent mêmes à l export dans différents coin du monde. Là oui ça donne du travail aux algériens et ça bouste l économie algérienne. Allons nous importer les fruits aujourd’hui comme nous le fumes avant le premier mandat. Expliquer qd on importait en masse de produits pour des centaines de millions voir milliards, on achetait tout on fabriquait rien juste les richesses hydrocarbures et grâce à dieu de nous avoir donné cette richesse naturelle. Aujourd’hui ce n est pas le cas donc expliquez moi comment ces bagagistes qui importent pourront pousser l économie algérienne puisque qd l’ Algérie l état achetait pour des milliards et ni de travail et ni d économie pour l Algérie et son peuple ?
        Donc Tebboune se contredit un peu sur ce choix des cabagistes. À qui vendent ils leurs produits de l étranger qui fait le beurre de ces pays et de ces bagagistes avant tout.
        Ne serait il pas mieux de favoriser les produits algériens made in Algerie, une forme de protectionnisme à la Arnaud Montebourg par exemple ? Nous en Algérie on commence à peine à développer le hors hydrocarbures, ne serait il pas mieux de protéger notre économie en la faisant tourner en interne. Je m’explique tt ces produits acheté hier par l état Algérien par milliards à l Europe ou autres, la mesure de Tebboune a permis à relancer l économie algérienne hors hydrocarbures qd il a demandé de fabriquer par exemple les chewing-gum en Algérie, c’est lui qui avait pris cet exemple, on achète des chewing-gums pour environ une centaine de millions de dollars ou la moitié je me rappelle plus du chiffre précis qu il avait donné mais il était conséquent. Tt ces cabagistes en Algérie ne dépasseront jamais ne serait que 5 millions d’euros même très très loin et vous le savez comme moi donc comment peuvent Ils booster l économie algérienne et l emploi en Algérie ? Quand l état avec des milliards n’avait pas réussi à le faire. Mtn ce que je propose c est une autre alternative, c’est que ces bagagistes achètent les produits en Algérie aux industriels qui eux participeront à cet effort national hors hydrocarbures pour aider cette jeunesse ou ces algériens par exemple leurs vendre avec aussi une petite aide de l état les produits au prix de reviens et qu il puissent faire une marge tt en ne dépassant pas le prix d achat que les industriels voir les commerçants algériens qui s alimentent chez ces industriel ou autres en gros demi gros, de tte façon personnes les achèteront au dessus des prix affichés chez les commerçants algériens qui eux ne font pas de l’informel. Les industriels y trouveront leurs comptes car leurs productions vont augmenter et trouveront leurs intérêts, le cabagiste l achetant au prix de revient donc trouvera son intérêt aussi et l’économie et l’état algérien aussi. Pourquoi aller gonfler les économies et intérêts des autres, tournons et boostont l économie algérienne hors hydrocarbures chez nous en Algérie . C est pas mon truc l économie à vrai dire juste je donne mon avis personnel et qui n engage que moi. Voilà aussi pourquoi je rejoins ce monsieur Jil sur ce sujet , on a droit d avoir des points de vu différents et être partager sur la question ou sur ce sujet. T’achète à la maison et tu vends à la maison et on fait tourner tous l économie de la maison et c’est toute la maison qui y gagne, Arnault Montebourg on connaît un rayon sur ça, a t il tort ?

    Brahms
    2 juillet 2025 - 7 h 31 min

    Contrefaçons et intérêts privés cachés,

    Pour rappel, la Turquie vend énormément de contrefaçons marque Lacoste, Adidas, Rebook où de jeunes algériens sont envoyés pour passer des commandes auprès de fournisseurs Turcs et reviennent charger.

    On assiste donc à des va et vient incessants qui encombrent les ports et aéroports pour :

    – Argent (dinars) = Marchandise (Turcs) = Argent (euro) = Marchandise (Turcs)

    Qui y gagne dans cette affaire, la Turquie qui capte ainsi toutes les devises d’Algérie donnant de temps à autres des saisies de devises sur ces mêmes voyageurs en partance pour ce pays.

    Le meilleur remède consisterait à imposer la carte bancaire pour éviter ce trop de cash en circulation qui profite aux fraudeurs fiscaux.

    En vrai, il ne faut pas s’étonner pourquoi l’Algérie est sur la liste noire GAFI via l’Europe.

    Pour finir, en Europe, ce n’est pas comme ça, si vous avez 50 000 € de cash, il ne faut croire qu’ils sont à vous, il faut pouvoir justifier sa provenance en cas de contrôle et si vous ne pouvez pas, ils sont saisis.

    C’est pourquoi, le va et vient incessant en mode vente/achat sans justificatif (fiche de paie/facture) c’est à ses risques et périls car aucune preuve dans les mains en cas de contrôle des autorités.(police, gendarmerie, impôts)

    Il faut donc bien le savoir.

    Abou Stroff
    2 juillet 2025 - 7 h 21 min

    «Avec le commerce du cabas, c’est l’assise de l’Etat qui est sabotée !» s’insurge Soufiane Djilali.

    question à un doro: comment expliquer que nos augustes douktours et proufissours* de l’université n’aient pas donné leur avis sur cette question de « commerce du cabas »?

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part, qu’au sein d’une société biberonnée à la rente et shootée à la religion, il n’y a qu’un seul qui sait et il n’y a qu’un seul qui prend des décisions, i. e. le distributeur en chef de la rente.

    quant à la mesure proprement dite, je pense (admirez ma modestie légendaire) qu’elle ne fait que dévoiler l’incompétence de nos augustes dirigeants qui utilisent le populisme le plus abject pour dissimuler leur ……….. incompétence.

    PS: chacun sait que les islamistes croient que le commerce génère la richesse. or, il s’avère que l’actuel ministre du commerce est un islamiste, que le commerce du cabas se caractérise par un vas et viens entre l’Algérie et la turquie et que la turquie est dirigée par des islamistes.

    wa el fahem yefhem

    * à part m. el maadi qui est, me semble t il, un ……………….. polymathe remarquable et qui, comme toujours défend, bec et ongles la position de nos augustes dirigeants, je n’ai lu ou entendu aucun commentaire d’experts sur le sujet. bizarre, bizarrement bizarre, n’est ce pas?

    wa re el fahem yefhem

    hakim dz
    2 juillet 2025 - 0 h 23 min

    le commerce du cabas c’est la HONTE ! des hommes-mulets !

    DZ
    1 juillet 2025 - 21 h 07 min

    je suis en parfait accord avec mr djilali legaliser cette pratique du cabas fait de nous une republique bananiere il faut une economie regule et controle pas n importe comment

    Anonyme
    1 juillet 2025 - 20 h 20 min

    Perso je suis d accord avec lui , l Algérie cherchent à attirer les touristes à faire d elle un beau pays, ces hommes mulets n ont qu à travailler dans le pays où aller joindre les femmes mulets en Espagne pour le Maroc et on ose rigoler sur ces pauvres femmes marocaines Ben les cabagistes algérien sont pareil sauf qu ils marchent pas à pied mais sinon où est ka différence , j ai pas vu d’hommes mulets au Maroc on dit la vérité vu ya mrayettes alors juste pour ça Tebboune tu devrais l’interdire, ils bloquent tt dans les ports aéroports et non aucuns civisme, non non ça ne redore pas du tout l image du pays, embaucher ces algériens dans les chantiers et projets algériens avec des salaires décent. C est fi boulot en plus pour la PAF et la douane et en rien Ils apportent une plus values au pays. Les encadrer non plus, l état n a pas que ça à faire. Elle a d’autres chats à fouetter et encourager ce marché parallèle n est pas un ne bonne chose ni pour l’Algérie ni pour les algériens ni pour ceux qui viennent visiter le pays. Au contraire vous l état et le président en premier lieu devrait être ferme et empêcher ces cabas qui plombent l image de l Algérie dans les aéroports algériens espagnols et j en passe. Même les faux touristes algériens qui viennent remplir leurs voitures de cigarettes et d aliments made in Algerie pour récupérer leurs argents des fausses vacances. Oui ces deux cas sont un problème pour l image de l Algérie et de son redressement. Après je vais rien changer perso. Si vous laissez ça Mr Tebboune et l état le pouvoir algérien, laissez donc ceux qui font leur propres lois dans les plages idem pour cette mafia du parking , vous savez c est les mêmes. Encouragé cela volontairement est un sabotage contre l Algérie nouvelle et son développement et don image chez elle et à l extérieur, non c est pas de la survie mais un business parallèle encourager par l état et va contre la vision de l état et de cette nouvelle Algerie à en faire un pôle d attraction. Grosse erreur de la part de Tebboune. Faites travailler votre jeunesse et mettez les dans les rails par vos projets et chantiers. En revanche donner leurs des. salaires pour subvenir à leurs besoins quotidiens et à leurs familles et qui puissent jouir de cet élan collectif et des retombées du pétrole et du gaz et de l économie et des industrie algérienne ou étrangères..ils peuvent aussi contacter un micro crédit encadré et contrôler par les banques affiliés à l’état et avec l accord de l état pour faire des affaires en Algérie et s en sortir en Algérie Faut arrêter ttes ces mauvaises habitudes de ces algériens , c’est juste un conseil de la part après faites ce que vous voulez, donner leur le p’tit doigt ils vous prendront tte la main et vous serez exposer, c’est tt de suite su il faut les empêcher en vérité. Je rejoins complètement cet homme politique algérien ci dessus. . Même les 750 euros d aide touristique est une grosse connerie, il y a tant à faire de mieux au pays et pour les algériens. Je suis pas là pour halam quique ce soit mais l Algérie et le peuple algérien mérite bcp mieux que ça et ça pour moi qui est une priorité, pas ces algériens que j ai cités ci dessus qui pensent qu à eux et font de l Algérie un pays marginalisé et pire encourager par le président et l état algérien. Stop a ces annonces mirobolantes et qui ne servent en rien le peuple algérien et l’Algérie et bonnes autres d ailleurs à part peut être l état et ces marginalisés. C est peut être une façon de faire diversion sur les vrais problèmes que le pouvoir ne sait pas gérer ou trouver des solutions algériennes pour l Algérie et les algériens. On peut le voir comme ça ttes ces annonces farfelues, achetée des moutons pour un quart de milliards de dollars juste pour calmer les pauvres et leurs bouches, il y avait mieux à faire avec l argent du contribuable algérien mais ça n engage que moi. Tebboune a fait trop de dons à l extérieur et on a vu les résultats ou leurs ingratitudes, c est pas votre argent et ni vis richesses Mr le président et l Algérie et jes algériens en ont besoin pour mieux vivre et on serait pas là entrain de parler de cabas, mêmes crs pays si on a aidé ne font pas les cabas et j ai même l impression qu’ils vivent bcp mieux que bcp d algériens, c est factuel. Donc stop vous êtes là pour faire pour les algériens et pas les autres et le faire bien et ne pas esquivez vos échecs car en prenant ces décisions, elle n arrange pas l Algérie et ni son peuple et ces mêmes algériens pour la plus part asociaux que vous encourager indirectement ou directement seront les premiers à cacher sur le pouvoir donc vous en premier lieu. Il y a d autres alternatives que d encouragé crs marchés parallèles qui ont toujours nuis à l Algérie à son commerce et son image. Je vais rien changer je vous dit mais venez pas pleurer plus tard.

    Nasser: M. Soufiane Djilali qui "s’insurge"....
    1 juillet 2025 - 18 h 43 min

    M. Soufiane Djilali qui « s’insurge » fait plus dans l’opposition systématique que dans le réalisme. Dans cette position on peut tout dire sans être responsable!
    Curieusement à la question claire et précise « Que préconisez-vous pour pallier ce phénomène du commerce de cabas … » ?
    Hop! Il trouve la parade avec un narratif vague et nébuleux d’un non économiste partisan du « libéralisme » ! :
    « On ne peut pas régler le problème du «cabas» en faisant abstraction de notre système économique, financier et commercial. Il faut revenir à la réalité du marché bien que les distorsions soient actuellement énormes et que leur résorption demandera du temps, des efforts et du courage… »

    Rappelons:
    M Boukrouh était ministre du temps du système déchu. Il était partisan des « quotas d’élus » qui s’accommodaient avec son ex parti ! Le peuple était alors une « foule » ?
    Il avait « tété la vache à traire » qui est désormais du côté du Peuple. Ses « compères » ne sont plus là. Il avait même traité le Président de la République (actuel) élu de « fou » et d’être atteint de « delirium tremens » ! Cela relève aussi de la psychiatrie et non de la politique ! Il cherchait alors à prouver que les élections (toutes) étaient “illégitimes” et “non démocratiques” à partir des taux de participation !
    Il était une sorte de “lanceur d’alerte” et “donneur de leçons”, (comme dans cette interview) à ceux qui avaient anéanti le « régime » déchu par la grâce du hirak avec l’aide de l’Armée, en leur débitant ses « canailleries » !
    Le voilà qu’il resurgit – par opportunisme ou las, peut-être, de sa retraite très confortable – pour fustiger et “donner des leçons” encore aux gouvernants de son pays, comme il l’a fait dernièrement à … l’IRAN (un pays qui dépasse de loin ses capacités sur tous les plans: intellectuel, moral, physique, sagesse et patriotisme).
    Il est libre bien-sûr de donner son avis comme nous d’ailleurs, mais quand on n’est pas compétent en économie, en veille stratégique et en finance, mieux vaut s’abstenir de spéculer ou s’asseoir sur une chaise à observer les passants (ou le train passer).

      Anonyme
      1 juillet 2025 - 19 h 22 min

      Merci Monsieur Nasser.
      je m appretai a repondre et faire le parallele entre Jilali et Boukrouh meme si ce dernier verse plutot dans l’hypocrisie et l’ingratitude.
      Je ne retiendrai des reponses de Monsieur Jilali que :
       » la Banque centrale pourrait mettre en vente, sur la place boursière ou au travers des guichets bancaires agréés et au taux du marché parallèle, des devises pour absorber du dinar. » .
      monsieur jilali peut il nous dire combien de dinars sont en circulation et combien faudrait-il de devises pour les absorber et realiser une convertibilite du dinar? (1000, 2000 ou meme plus de milliards de dollars pour absorber la masse de dinars en circulation)

        nasser
        1 juillet 2025 - 21 h 39 min

        En effet, j’ai fait le parallèle!
        Quand on commente, on s’empresse!
        Mon erreur est de ne pas avoir fait une transition entre les deux pour que cela soit plus correcte et clair.
        Ils sont toutefois de la même idéologie.

    Mohamed El Maadi
    1 juillet 2025 - 17 h 59 min

    ## Le commerce du cabas : un mal nécessaire face à l’immobilisme économique

    Face à l’agitation stérile de certains commentateurs politiques, la régularisation du commerce du cabas en Algérie mérite un regard lucide et pragmatique. Ce commerce, longtemps relégué à la clandestinité, est devenu le dernier recours d’une population étranglée par des circuits officiels d’importation souvent dysfonctionnels et déconnectés des réalités du terrain.

    Certains, à l’instar de Soufiane Djilali, dénoncent avec force une incohérence gouvernementale, parlant d’« appel d’air », de concurrence déloyale et même de sabotage de l’économie nationale. Il est pourtant évident que nier cette réalité, c’est tourner le dos à l’incontournable vérité : le commerce informel constitue un immense poumon économique qu’il faut contrôler et intégrer plutôt que diaboliser.

    La mesure de régularisation permet de capter des flux de devises aujourd’hui échappant à tout contrôle, d’instaurer une traçabilité indispensable et de générer enfin des recettes fiscales. Elle engage une forme de responsabilité et de transparence qui, loin de menacer la production locale, peut au contraire favoriser une saine concurrence et dynamiser les filières nationales par la diversité des produits et des acteurs.

    Il est compréhensible que ce changement dérange les tenants d’un système figé, où monopoles et oligopoles verrouillent l’accès au marché. Mais continuer à entretenir l’illusion que la bureaucratie étatique peut tout maîtriser est un leurre dangereux qui hypothèque l’avenir économique du pays.

    Quant aux risques sécuritaires, sanitaires ou à la dévaluation du dinar, ils ne sauraient être imputés à la régularisation du commerce du cabas seule. Ces phénomènes relèvent d’une complexité économique bien plus large, liée à la dépendance énergétique et aux politiques monétaires globales.

    Le vrai défi est donc ailleurs : construire une politique économique intégrée, qui associe régulation des flux commerciaux, soutien à la production nationale, modernisation des infrastructures et confiance des investisseurs. La régularisation du cabas n’est ni un scandale ni un renoncement, mais une étape indispensable dans cette direction.

    Refuser de voir cette réalité, ou s’y opposer par pure idéologie, c’est condamner l’Algérie à l’immobilisme et à la régression économique. Il est temps de tourner la page des faux débats pour engager enfin un dialogue constructif, pragmatique et courageux.

      Lee Chung
      1 juillet 2025 - 19 h 29 min

      Les Algériens qui avaient déjà remis sur les rails l’industrie automobile française moribonde au début des années 80 en achetant des voitures françaises vont maintenant booster l’économie turque en revenant en Algérie avec des cabas pleins de slips turcs et de tchadors Iraniens. Ca s’appelle l’économie du cabas avec des slips dedans . Bref

      Nasser: OUI, c'est ça, M. El Maadi !
      1 juillet 2025 - 20 h 13 min

      OUI, c’est ça, M.El Maadi
      Je ne sais si vous êtes économiste, financier, mais ce que vous dites est digne de ce peuvent résumer ces spécialistes.
      Si vous ne l’êtes pas, alors « chapeau »!

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