France : des ratonnades médiatiques aux pogroms antimusulmans ?

MH L’opinion raciste
Michel Houellebecq a fait de l'islamophobie le thème de ses créations intellectuelles. D. R.

Une contribution de Mourad Benachenhou – «L’opinion raciste n’est pas un délit, son expression, si ! La loi définit différents types de délits racistes assortis de peines spécifiques : l’injure est l’attaque dans ce qu’elle a de plus direct et outrageant ; la diffamation mobilise des informations fausses, à caractère stigmatisant, dans le but de porter atteinte à l’honneur d’un individu ou d’un groupe d’individus ; la provocation à la haine raciale cherche à instiller chez celui qui reçoit le propos un désir de violence de nature à favoriser un passage à l’acte (discrimination, violence). Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques appelle à l’interdiction par la loi des appels à la haine qui constituent une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence.»(1)

A-t-on besoin d’être un sociologue de la communication pour constater que, dans l’espace national de l’ex-occupant colonial, le débat sur la liberté d’expression tourne exclusivement autour du droit à l’islamophobie et à la déshumanisation des adeptes de la religion musulmane, tout comme des hommes et femmes à peau brune, plus ou moins assimilés à l’adhésion à cette religion monothéiste, et en premier lieu les Arabes ?

Ce droit à la haine visant spécifiquement une seule religion et ses adeptes est devenu quasi constitutionnel ; il est, d’ailleurs, conforté par la «loi sur le séparatisme» qui fait, dans ce pays, de la différence ethnique, religieuse et culturelle un crime, et pointe du doigt une communauté à l’exclusion de toute autre. A se demander si un jour le credo «liberté, égalité, fraternité» ne va pas être complété par «islamophobie» qui, évidemment, annule tous les nobles principes proclamés avant lui. On y va doucement mais sûrement.

La haine exprimée à travers tous les médias, en continu, est passée de quelques gouttes en averses, puis est devenue un ouragan porteur de violences et de destruction. Tente-t-on de dramatiser ? Ou trouve-t-on dans l’actualité brûlante un fait qui prouve que, comme le constate le dicton anglais, «on est passé de l’insulte aux coups» ?

Conséquence dramatique programmée de la campagne de haine contre une minorité

Il semble bien qu’un événement qui marque un dangereux tournant dans la vague d’islamophobie qui frappe l’ancienne puissance coloniale n’a pas suscité la prise de conscience d’une grave dérive vers la violence extrême envers la communauté musulmane dans un Etat qui se targue d’être «la patrie des droits de l’Homme».

Il est indispensable de revenir sur les détails de ce que certains voudraient faire passer pour un simple fait divers, résultat d’un comportement individuel asocial et ressortissant de l’approche psychiatrique plutôt que de l’analyse politique.

Un certain William M. a attaqué, le vendredi 23 septembre dernier, un centre culturel kurde et un salon de coiffure situés dans le Xe arrondissement de la capitale de cette «patrie des droits de l’Homme». Il a pénétré dans ces locaux et a tiré à bout portant sur les personnes présentes, en tuant trois et en blessant trois autres. La presse locale rapporte qu’arrêté l’agresseur a reconnu, selon Laure Beccuau, la procureure de la République en charge de cette affaire, qu’«il s’en est pris à des victimes qu’il ne connaissait pas», précisant «en vouloir à tous les migrants et aux Kurdes».

Un hebdomadaire de droite, Le Point, précise que «le matin des faits, le tueur s’est d’abord rendu armé à Saint-Denis (banlieue nord de Paris à forte concentration maghrébine et africaine) pour «tuer des étrangers, mais a finalement renoncé faute de monde et d’aisance pour recharger son arme en raison de sa tenue vestimentaire, selon la procureure de Paris Laure Beccuau. De retour au domicile parisien de ses parents, où il vivait, il est ensuite allé à pieds rue d’Enghien, vers le centre culturel kurde Ahmed-Kaya, dont il connaît la localisation». Ce complément d’information prouve que ce criminel visait non spécifiquement la communauté kurde, mais les musulmans de manière générale.

Le même hebdomadaire précise que c’est un homme de 69 ans, conducteur de train retraité de nationalité française, et qu’il a été mis en examen, entre autres, pour «assassinat et tentative d’assassinat en raison de la race, l’ethnie, la nation ou la religion». Cette même presse ajoute que ce tueur n’en était pas à sa première attaque armée contre des étrangers.

Un criminel islamophobe violent et récidiviste

Ce qui ressort du rappel de cet acte de violence contre des personnes innocentes, désarmées, c’est que la motivation du crime commis ressort tout simplement et très clairement de la haine portée par cet homme, sans aucun doute de culture judéo-chrétienne, non pas contre n’importe quels étrangers ou citoyens français, mais spécifiquement contre des musulmans qui se trouvaient, dans ce cas précis, être des Kurdes, parce qu’ils constituaient une cible facile, à portée de son lieu d’habitation, donc attaquables et «massacrables» sans danger pour l’auteur du crime. A la haine s’est ajoutée la lâcheté odieuse d’un assassin sans un brin d’humanité, qui a choisi comme jour de son acte le vendredi, jour de la prière collective hebdomadaire musulmane, et à quarante-huit heures de la fête de Noël, où la chrétienté entière célèbre la naissance du Christ et son message de paix, de non-violence et de fraternité solidaire entre tous les Hommes.

On ne peut faire de reproche ni à la hiérarchie politico-administrative, ni aux services de sécurité locaux, ni à l’appareil judiciaire, qui ont agi en totale conformité avec la législation pénale et ont fait preuve dans le traitement de ce crime de la transparence qui caractérise l’Etat de droit. On doit, cependant, souligner qu’une tentative d’amalgame a été faite par des autorités officielles entre cette attaque de caractère visiblement raciste et islamophobe et un attentat perpétré quelques années auparavant, et dans la même ville, contre des militants kurdes par des inconnus soupçonnés d’avoir agi pour le compte d’une puissance étrangère, sans que des preuves dirimantes aient été apportées pour conforter ce soupçon.

Les «ratonnades médiatiques» dérivent vers les pogroms antimusulmans

Ce qui choque dans cette affaire criminelle, ce n’est donc nullement l’attitude des autorités publiques, mais la réaction des médias lourds, comme légers, et plus précisément les grandes chaînes de télévision, si promptes à sonner l’hallali et à appeler à la «ratonnade médiatique» chaque fois qu’un crime est commis par une ou des personnes au nom à consonance musulmane, quel que soit leur statut juridique, qu’elles jouissent de la citoyenneté française pleine et entière, qu’elles soient résidentes légales ou que leur présence sur le territoire français soit illégale.

S’il y avait eu chez le criminel – dont étrangement l’anonymat est bien préservé car, jusqu’à présent, on ne connaît que la première lettre de sa filiation, ce qui est surprenant, vu qu’il est entre les mains de la justice – le moindre indice d’une origine ethnique ou d’une association religieuse non conforme au judéo-christianisme dont se réclame la majorité de la population française, on aurait assisté à des séances d’hystérie collective dans le moindre des médias lourds et légers, au questionnement des valeurs portées par l’islam et au rappel des «crimes» commis soit au nom de cette noble religion, soit par des personnes s’en réclamant directement ou indirectement.

Tous les bavards, aussi ignares que haineux, qui animent les heures de grande audience en soirée, auraient servi les mêmes litanies, inchangées depuis le moyen-âge. Ils auraient appelé au lynchage des criminels, sans autre forme de procès et en violation flagrante des principes qui fondent la justice moderne, dont le rejet de la responsabilité collective et l’individualisation de la peine et des droits dont jouissent la ou les personnes accusées de crimes.

La citoyenneté efface les distinctions d’origine ethnique et de religion

On aurait pensé que dans l’Etat de droit, la citoyenneté prime l’appartenance raciale, religieuse ou même culturelle, et que le statut juridique de l’individu est défini exclusivement en fonction des droits et obligations pesant sur tous les membres de la communauté nationale, qui n’ont pas à démontrer à tout moment qu’ils sont loyaux aux principes républicains qui constituent le fondement de la vie en commun dans une République.

On se souvient de la vague de violence verbale qui s’est abattue, par médias interposés, sur la communauté musulmane, il y a quelque deux mois et demi de cela, lorsqu’un crime a été perpétré par une femme d’origine «non-française» et de plus «résidente illégale» contre un enfant, comme si un meurtre commis par un «non-Français» – toutes choses étant similaires par ailleurs – sur un enfant était plus horrible qu’un infanticide perpétré par un «vrai Français». On a entendu, avec horreur, un appel direct à la punition collective contre la communauté musulmane, tous statuts confondus, comme si chacun de ses membres avait eu une part dans ce crime horrible.

Où est la laïcité si la gravité du crime change avec la religion du criminel ?

On aurait pensé que les «sommités intellectuelles» qui donnent le la aux grands débats de société dans la septième puissance mondiale auraient établi un lien entre cet attentat et l’atmosphère délétère suscitée par la popularisation de la thématique antimusulmane.

Cette attaque contre le centre culturel kurde n’a rien de spontané, d’improvisé ou d’opportuniste. Elle a été commise pourtant par un homme aux convictions bien arrêtées et qui n’en était pas à sa première agression contre des «non-Français de souche». Elle a eu lieu dans une atmosphère d’islamophobie hystérique qui traverse la classe politique française dans sa quasi-totalité et qui est entretenue par des animateurs de médias lourds et des intellectuels de renom, ne cachant pas leurs convictions, si contraires soient-elles à l’esprit républicain et même à la laïcité, elle-même devenue un cri de guerre contre une communauté religieuse bien définie.

L’acte de ce tueur n’a rien d’inattendu ou d’exceptionnel, même dans sa cruauté. Comme l’a déjà fait remarquer Simone de Beauvoir, il y a bien longtemps de cela et dans d’autres circonstances historiques et politiques, «il y a des mots qui tuent autant que les armes». La récidive prouve, s’il le fallait, que ce meurtrier se croyait chargé par la société qui le porte d’une mission de «purification raciale et religieuse» qui justifiait ses actes de violences contre la communauté musulmane.

Des mots qui tuent

Et ces mots qui tuent, on n’a pas besoin d’aller trop loin et même de sortir de chez soi pour les entendre. Il suffit d’ouvrir son journal du matin ou d’écouter, confortablement installé dans son fauteuil, les commentateurs à sensation répéter les mêmes litanies antimusulmanes qui, faut-il le rappeler, datent d’une époque où l’intolérance religieuse était le principe fondamental de la vie politique et où l’Inquisition animée par le clergé était chargée de protéger la pureté religieuse de la population.

On n’a nul besoin de donner le nom des antennes qui se sont spécialisées dans le message de haine antimusulmane, ni de révéler le nom de leurs animateurs dont bon nombre, paradoxalement, viennent d’une communauté qui se dit souffrir d’antagonismes insupportables, mais qui colporte avec fanatisme l’idéologie servant de justification à la dernière colonie de peuplement au Moyen-Orient, présentée comme «la seule démocratie de la région», alors que tout les programmes de ses partis et leurs campagnes électorales, de même que la politique de ses gouvernements, quel que soit le parti aux commandes, tourne autour de la confiscation de la terre palestinienne et de l’élimination, sous une forme ou une autre, du peuple palestinien, condamné à perpétuité à subir les affres de la condition de prisonniers de la plus vaste colonie pénitentiaire unique dans l’histoire du monde, faisant du goulag sibérien un centre de loisirs géré par des gardes débonnaires et humains.

Lutte contre l’antisémitisme comme justification de l’islamophobie

La lutte contre l’antisémitisme se confond paradoxalement avec la haine contre l’islam et l’islamophobie la plus élémentaire. Le radicalisme et le fanatisme islamophobe sont devenus, au fil du temps, les courants de pensées porteurs de la vie politique dans la «patrie des droits de l’Homme» qu’est la France. Dans cette atmosphère de haine raciale et religieuse, il n’est nullement étonnant qu’apparaisse et sévisse William M. et, sans aucun doute, d’autres William M. n’attendent que l’occasion pour se manifester.

Ceux qui les incitent à l’action criminelle contre la communauté musulmane, toutes origines ethniques et tous statuts juridiques confondus, tiennent le haut du pavé intellectuel et politique et redoublent de rage.

Les exemples ne manquent pas d’écrivains de renom, comme d’animateurs ou d’hommes politiques appelant clairement ou par allusion à la violence totale contre la population musulmane, toutes couches incluses, sans exception, qu’elle appartienne à l’élite intellectuelle du pays ou qu’elle exerce les humbles métiers sans lesquels les roues de la société arrêteraient de fonctionner.

On ne veut citer le nom d’aucun de ces ténors de l’islamophobie qui, malgré les lois républicaines, appellent à la discrimination raciale et religieuse et entretiennent la haine de l’islam et de ses adeptes.

Des articles de loi discriminatoires criminalisant la haine raciale et religieuse ?

Des règles de droit interdisant l’incitation à la haine religieuse existent depuis des dizaines d’années. Le professeur Thomas Hochmann rappelle qu’il y a des dispositions légales claires contre l’appel à la haine raciale et religieuse. Il est indispensable de le citer amplement : «Le droit français n’était pas jusque-là dépourvu d’instrument contre les propos racistes. Le décret-loi du 21 avril 1939 dit Marchandeau, du nom du maire de Reims, qui était alors ministre de la Justice, visait les injures et diffamations commises envers les personnes qui appartiennent par leur origine à une race ou à une religion déterminée […] lorsqu’elles auront eu pour but d’exciter à la haine entre les citoyens ou habitants.» Les velléités de réforme étaient motivées par les grandes difficultés d’application que rencontrait cette disposition. En particulier, la preuve de l’intention d’exciter à la haine s’avérait compliquée et les poursuites échouaient parfois au motif que les propos ne visaient pas l’ensemble des personnes relevant d’une race ou d’une religion. La loi de 1972 supprima l’exigence de l’intention spécifique à l’égard de l’injure et de la diffamation racistes et elle créa un nouveau délit de provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence contre les personnes en raison de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. Or, cinquante ans plus tard, l’application de la loi de 1972 rencontre quelques difficultés qui rappellent fortement celles qui se manifestaient à l’époque du décret Marchandeau.» (Du lustre après dix lustres : la loi de 1972 contre le racisme a cinquante ans, in Revue des droits de l’Homme, n° 21.)

Mais, comme l’explique ce professeur dans la même contribution, ces lois sont loin d’être appliquées de manière conforme à leur esprit. «Force est de constater, écrit-il, que les discours de haine bénéficient aujourd’hui d’une très ample diffusion, que ces idées frisent même l’hégémonie culturelle. Dans ce contexte, certaines décisions de justice paraissent restreindre l’application de la loi aux seuls propos les plus grossiers, les plus ouvertement racistes. Si l’on veut redonner du lustre à la loi de 1972, il convient de sanctionner tous les propos qui lui contreviennent, en tarissant les courants jurisprudentiels qui cèdent au moindre artifice de langage.»

Est-ce parce que, en réalité, ces lois sont destinées quasi-exclusivement à ne réprimer qu’un seul type de haine raciale et que seraient exclus de leur protection les musulmans ? Si ces articles de loi sont respectés, la déclaration citée dans la conclusion de cette contribution devrait donner lieu à une autosaisine du parquet contre Houellebecq, qui a fait de l’islamophobie le thème de ses créations intellectuelles et qui ne cache nullement sa haine des Arabes et des musulmans. En appelant à la violence contre eux, il tombe sous le coup de la loi contre le discours raciste. La plainte contre lui déposée par la Mosquée de Paris et le CFCM n’est nullement nécessaire pour qu’il tombe sous le coup de la loi. L’affaire William M. rend d’autant plus urgente et indispensable la mise en œuvre de ces dispositions légales.

M. B.

1- https://www.reseau-canope.fr/eduquer-contre-le-racisme-et-lantisemitisme/le-racisme-la-liberte-dexpression-et-la-loi.html (ministère français de l’Education).

Comment (21)

    Racisme et Économie
    8 janvier 2023 - 12 h 00 min

    Le jour où L’ALGERIE redeviendra la PUISSANCE RÉGIONALE ÉCONOMIQUE et y-compris MILITAIRE qu’elle Était
    Le jour ou les ALGERIENS en ALGÉRIEauront un PNB par Habitant proche de celui d’un Pays Européen.
    => Alors , Les ALGERIENS ou Assimilés seront RESPECTÉS en FRANCE et même AILLEURS..

    Seule la FORCE compte !
    Seul le TRAVAIL PAYE !

    Le reste c’est de la Littérature

    Abou Stroff
    8 janvier 2023 - 6 h 46 min

    Et ces mots qui tuent, on n’a pas besoin d’aller trop loin et même de sortir de chez soi pour les entendre. Il suffit d’ouvrir son journal du matin ou d’écouter, confortablement installé dans son fauteuil, les commentateurs à sensation répéter les mêmes litanies antimusulmanes qui, faut-il le rappeler, datent d’une époque où l’intolérance religieuse était le principe fondamental de la vie politique et où l’Inquisition animée par le clergé était chargée de protéger la pureté religieuse de la population. souligne M. B..

    en effet, je pense que les litanies antimusulmanes deviennent aussi bien le plat de résistance que le dessert de la majorité des media français. étant donné que ces media sont aux mains de nos cousins, il me semble qu’ils (les media) ne font que suivre une feuille de route dictée par le grand capital français, en général et les intérêts étroits de nos cousins, en particulier.

    ceci étant dit, reconnaissons que les musulmans, en général et les algériens, en particulier n’ont rien à envier aux antimusulmans, en général et à nos cousins, en particulier quand il s’agit d’être intolérant envers l' »autre ». en effet, il suffit de recenser les prêches religieux du vendredi pour découvrir qu’au moins la moitié des imams traitent (en se référant aux textes sacrés des musulmans) les kouffars, en général et les yahoud, en particulier, de tous les noms d’oiseaux.

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part le constat incontournable que lorsqu’une communauté ou un individi croient, fermement, qu’ils sont les seuls à avoir une liaison wifi avec le Bon Dieu, la possibilité d’un dialogue ou d’un compromis est quasi-impossible, et seule l’invective à droit de cité.

    PS: dénoncer l’intéolérance quand on est soi même intolérant doit, à priori relever de la psychiatrie, mais cela est une autre problème, n’est ce pas?

      dzcca
      11 janvier 2023 - 22 h 35 min

      oui mais les immam le font discretement au sein d une mosquee alors que les autres c est dans les medias devant des millions de spectateurs

    A qui incombe la faute?
    7 janvier 2023 - 13 h 05 min

    Les premiers fautifs de cette situation sont d’abord chez les Musulmans ! Beaucoup sont des incultes de notre religion, et des obscurantistes qui nuisent à l’image de l’Islam et des Musulmans en générale. Beaucoup n’ayant jamais lu, étudié, approfondi le livre sacré seulement né Musulman et/ou avoir levé le doigt pour faire allégeance, d’autres importent des costumes de pays à nos origines, d’autres l’ utilisent à des fins politiques (y compris des partis de gauche), d’autres sont manipulables, d’autres sont atteints par la schizophrénie n’arrivant pas à gérer la richesse d’une double culture,…d’autres fuis leurs pays d’origines mais fois dans le pays d’accueil refusent de s’intégrer et lui crachent dessus (tout en reniant la mere patrie!), d’autres font dans le mélange des genres: délinquance/drogues/religion,..ect, ect, ect. Alors qu’il faudrait s’intégrer voir s’assimiler au sein de la République en étant des citoyens participants à la vie de la cité par les études, la culture, la vie associative et politique, occuper des postes à responsabilités tout en protégeant notre religion grâce à une image et un comportement irréprochables tout en respectant cet écosystème Republicain et Laïque mais faisant de notre « Islamite » une affaire personnelle et privé ET NON public! Pour conclure, nous sommes les premiers coupables de ces agressions que nous subissons quotidiennement à travers les médias audiovisuels, la presse écrite et des politiques en mal de « parts de marches » électorales. Cela doit changer, ceux qui n’ont pas la fibre à s’intégrer voir s’assimiler, qui n’arrivent pas à s’adapter, à gérer la double culture, a accepter la différence et intégrer la tolérance doivent en tirer les conclusions et retourner aux pays d’origines ou s’expatrier aux Moyens Orient! Je le dis comme je le pense. La Republique et la Laïcité nous permettent de vivre en toute sérénité en nous permettant de nous épanouir. Je suis Franco Algerien de confession Musulmane, bien dans ma peau. Je suis fan de mon pays pays d’origine et heureux d’être en France mais je suis emmerde quotidiennement par nos incultes pseudo musulmans et les fachos/islamophobes marchants de haines qui prospèrent sur notre dos. A bon entendeur salut!

      M & Mss
      7 janvier 2023 - 19 h 37 min

      Bonsoir monsieur,
      Entièrement d’accord avec tous ce que vous dites.
      Bien à vous.
      À bon entendeur…

      Radia hadef
      8 janvier 2023 - 11 h 13 min

      Blâmer les agneaux est la stratégie des loups ! Et hurler avec les loups ça fait “post modernisme :. Votre raisonnement ne tient pas debout , ça il est fondé sur l hypothèse que la haine d une race ou d une religion trouve son explication dans une méthode scientifique liant une conséquence à des causes avérées, hélas la haine n a rien de scientifique . Houellebecq et Alia ne se fondent pas sur des études de terrain pour justifier ou expliquer leur haine .chaque chrétien et chaque juif n est responsable que de ce qu il fait ou dit, la meme règle doit être appliquée aux disciples de l Islam, ce qui n est pas le cas . Un quidam entre dans un salon de coiffure et assassine trois gars et en blesse quatre autres de sang froid. S il avait été musulman toute la communauté musulmane aurait été prise pour cible , se prénommant William il échappe à l appel au lynchage que provoque chaque crime commis par un Ahmed ou Mohammed .affirmer que ce traitement différentiel tient de la raison et de la justice c est simplement accepter la haine des musulmans et de l Islam est acceptable, non par la gravité des crimes qu ils commettent , mais simplement par ce qu ils sont différents des autres et que par conséquent ils doivent être sa court ou à long terme être éliminés de la société . Quant a l intolérance comme justification , elle ne tient pas la route dans une société qui la cultive comme culte et qui, en plus, reçoit l appui des autorités sous la forme de loi pointant du doigt les non judéo-chrétiens et les traitant globalement de séparatistes sans distinction. La France est en train de virer vers le fascisme et tous les observateurs objectifs, français ou autre . Le fascisme anti juif d avant la seconde guerre mondiale est devenu fascisme anti arabe et anti musulman et il faut s attendre à ce qu il donne les mêmes conséquences barbares .

      Le Chat Botté
      9 janvier 2023 - 19 h 33 min

      Est-ce que ce sont les émigrés qui ont choisis de vivre dans des ghettos ou bien c’était voulu et forcé d’avance par ses mêmes ratons qui les ont confinés à vivre cette vie de misère. J’ai été en France et j’ai vue de mes propres yeux comment ils sont traités ses émigrés dont vous parlez. Il n’y a pas un endroit où ils passent sans que des regards inquisiteurs les fassent photographié avec des ingratitudes et des moqueries par-dessus les insultes. La liste est longue malheureusement il ne faut pas porter tout le blame sur les émigrés cette haine viscérale que la France essais d’étiqueter et greffer aux Algériens est sans limites et vous n’êtes pas sans le savoir. Vous êtes Franco-Algériens n’est-ce-pas? Est-ce-qu’on vous traite de la même manière en Algérie j’en doute, comment pouvez-vous vivre alors le plus normalement du monde quand on vous repousse continuellement et vous classe comme des moins que rien et de personne de seconde classe

    Salim Samai
    7 janvier 2023 - 7 h 39 min

    Vous LUI FAITES de la PUBLICITE GRATUITE! C`est son BUT! El Moufid/l´UTILE serait 1 PROCES vs. « Paxeuropa  » qui avec le DRAPEAU d´Israel INSULTE l`Islam & le Coran sur 1 PLACE PUBLIQUE lors d´1 Expo-Manifestation AUTORISÈE! Des ABOIEMENTS Israel rit & se moque!

    Avant HIZBOLLAH Israel disait: « Les Beduin ne font que ca! » Il faut FRAPPER ou ca fait MAL! A la Poche & aux MYTHES-Hollywood d´Israel-Moise, l´ETERNELLE VICTIME et l`Holocauste SEULE tragedie de l´Univers! Le reste N`EXISTE PAS!

    Excellent!
    La Mosquee de Paris a 1 proces vs. Houlebecq. Miantenant á « Paxeuropa »! Le site est public! Le Conseil Juif Mondial ATTAQUE en Justice ET MAFIA tout ce qui TOUCHE á Israe! « Les Amis d´Abraham », Super Erdogan, Amman et les Saoud (super clients US); INSPIREZ VOUS…..Chiche!

    Ali
    6 janvier 2023 - 23 h 55 min

    Houellebecq est laid de l’extérieur et ce qu’il y a en lui l’est encore davantage.

    Anonyme
    6 janvier 2023 - 21 h 50 min

    Le Houellebecq , de son vrai nom Michel Thomas , quand on gratte un petit peu son parcours on découvre un Psychopathe , névrosé que sa Propre mère Hait , un archétype du LÂCHE à l image de tous les faussaires genre Bhl le Botulique , finkiel..Crotte l Agité, Bruckner le rat d égout , ainsi que leur relève genre Einthoven , etch…… Toute cette engeance missionnaire du CRIF partage une addiction aux Psychotropes et autres drogues qui les maintiennent en état d apparence humaine sur les plateaux des Merdias de France qu ils squattent outrageusement pour parachever le processus de FASCISATION de la poooooovre Société Française . Donc , cet insect , à l instar de ses compères a trouvé le filon qui lui assure des revenus qu il ne pouvait espérer quand il était minable fonctionnaire dans l administration française . Cerise sur le gâteau , il peut déverser et ….PROJETER sa HAINE de LUI MÊME sur la communauté la plus fragile actuellement .

    Le Chat Botté
    6 janvier 2023 - 20 h 59 min

    « La citoyenneté efface les distinctions d’origine ethnique et de religion. » vous dites
    Vous faites fausse route avec cette appellation, un Algérien à leurs yeux n’est qu’un sous-produit de la France. Comme le faisait remarqué cette phrase célèbre d’un soldat Algérien enrôlé dans l’armée Française à qui on a refusé et objecté un ordre militaire émanant de lui:
    « Un arabe est un arabe même si c’est le colonel Ben Daoud. »
    Donc cette animosité ne vient pa d’hier mais bel et bien depuis l’indépendence de l’Algérie en ’62 et jusqu’à ce jour.

      Ammar
      7 janvier 2023 - 20 h 37 min

      Cette sentence « Un arabe reste un arabe même si c’est le Colonel BenDaoud » aurait plusieurs origines :
      1) Le Colonel Bendaoud s’est fait naturaliser français et portait des habits européens jusqu’au jour où il a pris sa retraite; alors’il s’est mis à arborer des habits algériens : burnous, gandoura et chèche et à fréquenter la mosquée.
      2) Une dame du monde a offert un banquet auquel étaient invités les officiers français de la ville. Lorsqu’elle les a reçus et arrivée au Colonel , elle a demandé qui était cet indigène qui a eu l’audace de se faufiler parmi les militaires français et on lui a répondu que c’était le Colonel BenDaoud, alors elle a refusé de lui serrer la main en prononçant cette fameuse sentence citée plus haut.
      3) La vôtre.

      dz
      8 janvier 2023 - 14 h 39 min

      un bougnoul restera un bougnoul en france ne jamais l oublier ils nous mettrons toujours les battons dans les roues meme si tu as du talent ne jamais oublier d ou tu viens eux ils ne l oublie pas je conseille aux algeriens qui desirent s expatrier hors d algerie de pas choisir la france la france n est pas notre amie

    Tezeut
    6 janvier 2023 - 18 h 56 min

    Il y avait un dicton théâtrale qui disait
    « Cachez moi ce sein que je ne saurais voir »
    Moi je dirais plutôt  » enlevez moi cette photo de clodo ou je vais vomir…. »

    Anonyme
    6 janvier 2023 - 18 h 08 min

    Avec tout l’argent qu’il a, il devrait porter plus de soin sur son esthétique, cela le rendrait vivant, heureux et moins toxique pour ses bouc-émissaires. Sa haine ravage son visage. Il faut prendre soin de soi et s’aimer, monsieur.

      dz
      6 janvier 2023 - 19 h 57 min

      ce monsieur est un pied noir donc ceci explique cela les pieds noirs et les nostalgiques de l algerie francaise vouent une haine tenace contre l algerie depuis que les chouadas leur ont mis un pied au posterieur comme zemour et compagnie ils vont finir par avoir un ulcere pour eux la guerre dalgerie n est pas termine c est simple comme bonjour

    Sprinkler
    6 janvier 2023 - 13 h 27 min

    Le « retentissement médiatique » des actes antisémites est inversement proportionnel aux « échos » de l’islamophobie…Un pavé jeté contre le vitrail d’une synagogue en Allemagne fait plus de fracas que le meurtre de trois kurdes au cœur de Paris…La messe est dite. Pour peu qu’on entende dire que le conducteur de train a simplement déraillé…

    dz
    6 janvier 2023 - 13 h 05 min

    les attentats du bataclan et les autres ont exacerbes le ressentiment contre les musulmans malgre les attentats les francais ce sont pas comportes sauvagement contre les arabes ni venges si il devait avoir un pogrom contre les musulmans ce que je doute les musulmans ont leur pays d origine ou se rapatrier par ex un grand pays comme l algerie il y a de la place et du travail pour les courageux aucune inquietude de ce cote la

    Ammar
    6 janvier 2023 - 13 h 03 min

    Voilà un article bien documenté, bien argumenté comme seul sait le faire M. Mourad Benchanhou, loin des philipiques revanchardes ou des analyses approximatives.
    Quant au sieur Houellebecq, il est tellement antipathique que même un Eric Zemmour le déteste copieusement en disant de lui que c’est un être infect !

    Luca
    6 janvier 2023 - 12 h 52 min

    Cet auteur …et sa vision, des millions de français la partage , je dirais même presque tous . Elle n’est pas un secret et il ne faut pas être visionnaire pour comprendre que le français déteste le maghrébin qui s’intègre, et prend sa place comme ils disent. L’intégration n’est qu’un mensonge hypocrite , les français n’ont jamais voulus que les maghrébins s’intègrent . Oui, si les médias français et l’état qui sont à l’origine de tout cela ne se ressaisissent pas , il y aura des drames de grandes ampleur et des tueries organisé de maghrébins

    Les APÔTRES de la FIN
    6 janvier 2023 - 11 h 58 min

    Personnellement, je trouve l’Analyse du Professeur Achille Mbembe assez pertinente :
    Le CAPITALISME FINANCIER veut TUER la DÉMOCRATIE LIBÉRALE
    => Le Monde a PEUR de l’AVENIR
    => Il faut Échapper au DÉCLASSEMENT SOCIAL GÉNÉRALISÉ..
    C’est la Panique du SAUVE QUI PEUT
    => La RAISON a ABDIQUÉ pour laisser place :
    – Aux TRIPES et aux ÉMOTIONS Violemment amplifiées par les RESAUX SOCIAUX
    – Au REPLI IDENTITAIRE et TRIBAL (Trump , Zemmour , Brexit , …)

    Fukuyama avait parlé de la FIN de l’HISTOIRE..
    C’est plutôt la FIN de l’ALLIANCE de Circonstances (Guerre Froide) entre le CAPITALISME et la DÉMOCRATIE et le TRIOMPHE d’un CAPITALISME FINANCIER Débridé qui a DÉTRUIT la croyance en un AVENIR MEILLEUR pour le COLLECTIF.

    A VOIR
    https://m.youtube.com/watch?v=KO4YfWwjPAM

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