Quand Retailleau et Driencourt jouent en duo l’opérette hystérique contre l’Algérie

Bruno Retailleau
Bruno Retailleau fait son théâtre. D. R.

De Paris, Mrizek Sahraoui – Quel «Double aveuglement» ? Sans doute celui de l’ancien diplomate frappé d’une dégénérescence maculaire, incapable de voir que la France fut bourreau avant d’être myope. A Xavier Driencourt et ses élucubrations, opposons le kaléidoscope des angles morts de sa prose haineuse. Ce déversoir nauséabond que les médias réactionnaires, Le Figaro, Valeurs actuelles, Causeur, ou encore Le Point, le magazine où officie Kamel Daoud, celui qu’[ils] qualifient de «grand» journaliste, mais qui écrit exclusivement sur l’Algérie, les Arabes, l’islam, les musulmans, mais jamais sur la France, les affaires du monde, pourtant il y a matière, un dégueulis donc que cette fachopresse a osé baptiser «analyse lucide».

Alors que la France, atone, sans capitaine, ni perspective, totalement à l’arrêt sur le plan politique, se prépare au naufrage absolu que le peu d’hommes politiques, encore dignes d’être considérés comme tels, ne pourront éviter en 2027, pendant ce temps-là donc, Bruno Retailleau, Xavier Driencourt, la double incarnation de la schizophrénie française, continuent de jouer en duo l’opérette hystérique contre l’Algérie, alimentant encore, et toujours, la chronique des haines viscérales portatives.

Jean de La Fontaine légua pour l’éternité ses Fables, Xavier Driencourt, lui, aligne ses fadaises éphémères, ou, plutôt, un ramassis de rancœurs coloniales en lévitation, qu’il recycle dans le vieux logiciel formaté pour exister médiatiquement. L’ex-diplomate, reconverti en gratte-papier discount, en est réduit à fantasmer, cette fois, des «réseaux» fantômes au sein de la diaspora algérienne établie en France.

Mais de quels réseaux donc parle Xavier Driencourt, dont la cécité l’empêche de voir la réalité des choses concrètes ? De ceux qui excellent dans les universités françaises ? Ou alors de ceux qui remplissent les organigrammes des personnels hospitaliers, sans lesquels beaucoup d’hôpitaux français, faute de médecins qualifiés, auraient fermé leurs portes depuis longtemps ? Peut-être se serait-il agi des Algériens qui peuplent les laboratoires ou de ces ingénieurs, très nombreux, occupant des postes stratégiques dans les entreprises d’informatique ou encore de ceux-là qui animent les salles de conseil dans une atmosphère de haute érudition ?

La liste des fonctions occupées par des Algériens est longue. A l’évidence, les diplômés algériens hautement qualifiés sont votre hantise, n’est-ce pas ? Logique, ils incarnent ce que vous craignez le plus : ils démontent votre récit misérabiliste. Cette «ingérence» qui vous terrifie tant s’appelle compétence, monsieur l’ambassadeur. Et, d’ailleurs, beaucoup d’entre eux, eu égard au climat délétère, au contexte actuel marqué par un racisme d’Etat ambiant qui prospère en totale impunité, envisagent sérieusement de quitter la France pour des cieux plus cléments, celui ensoleillé d’Algérie, par exemple.

M. S.

Comment (3)

    Brahms
    9 juin 2025 - 7 h 25 min

    En France, ils aiment les LGBT, les putes d’entreprises, les marocains (soumis) car protectorat français depuis 1880, les juifs et l’argent des bédouins de la bédouinerie.

    Leur système tourne en triangle en mode redistribution, voilà comment ça marche.

    Ces reuleuleus de France veulent que l’Algérie soit la vache à lait de leur système et si demain, Mr Tebboune faisait une station spatiale avec ELON MUSK, Russie et Chine pour aller dans l’espace, croyez moi, tout serait immédiatement saboter par la France, juifs et autres raclures

      Fodil Dz
      9 juin 2025 - 9 h 22 min

      Mrizek Sahraoui conclut en affirmant que « certains envisagent sérieusement de quitter la France pour des cieux plus cléments, celui ensoleillé d’Algérie, par exemple ». Je fais parti de ceux-là. Donc on attend …

      Anonyme
      9 juin 2025 - 9 h 38 min

      C’est beau de rêver, mais la réalité est toute autre!

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