Les journalistes et caricaturistes qui ont fui l’Algérie ne sont pas des héros

La Journée mondiale de la presse est célébrée le 3 mai, et voilà que Reporters sans frontières (RSF) nous sort ses protégés en établissant une liste de «100 héros de l’information» parmi lesquels figure Ali Dilem, un caricaturiste qui se trouve à l’abri, loin des tracasseries et du casse-tête des éditeurs qui sont les principaux guillotineurs de la liberté de la presse. 100 héros de l’information ? RSF doit savoir d’abord que le combat de l’information se passe sur le front interne et c’est ce front qui déterminera qui seront les héros de l’info. Drôle d’époque, certains sont au chaud dans les bars de Barbès et de Londres, assistés par les différents lobbies, à leur tête le lobby sioniste et le Conseil européen qui les ont accueillis le jour où ils ont pris la fuite de l’Algérie sous prétexte de terrorisme, à l’exemple de l’écrivain surnommé «le terrorisme de la patate» abandonnant les vrais héros qui se battent sur place. Ces énergumènes ont récolté des prix et une assistance sans égal. RSF continue dans son mutisme contre la répression en Egypte contre les journalistes et même les étudiants pacifistes. Il s’agit de celui qui s’est autoproclamé «maréchal» avec la bénédiction de Tel-Aviv, de la Maison-Blanche et de François Hollande. RSF est borgne, n’observant que l’Algérie, comme ses commanditaires de l’ombre, le Crif et le lobby sioniste qui a aussi propulsé Valls au palais de Matignon.
A. Ben
 

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