Début de campagne très timide ce dimanche

La campagne électorale a commencé aujourd’hui dans un climat morose. Des chefs de parti ont effectué des déplacements à travers quelques wilayas. Mais la mobilisation est loin de refléter le nombre important de partis (52) participant à cette compétition électorale.

La campagne électorale a commencé aujourd’hui dans un climat morose. Des chefs de parti ont effectué des déplacements à travers quelques wilayas. Mais la mobilisation est loin de refléter le nombre important de partis (52) participant à cette compétition électorale.
Ainsi, Ali Laskri, premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), s’est rendu à Tizi Ouzou où il doit animer des meetings de campagne, notamment à Aïn El-Hammam. De son côté, Fawzi Rebaïne, président de Ahd 54, s’est rendu dans la wilaya de Blida où il a tenu un meeting dans la commune de Beni Tamou. Cet ancien candidat à la présidentielle a fait dans la continuité du discours habituel de son parti. Il a lancé un appel pour l’octroi de «plus de prérogatives» aux élus locaux et ceux des Assemblées de wilaya. Il considère qu’en l’état actuel des choses, la mission des élus locaux est quasi impossible. Beaucoup de problèmes à gérer et très peu de moyens mis à leur disposition, estime-t-il. La tâche est donc pour lui «surhumaine». La solution, estime-t-il, passe par une révision du code communal et de wilaya de sorte à ce que l’élu local soit maître de la situation en ayant tous les pouvoirs décisionnels lui permettant de résoudre les problèmes quotidiens de la population. Son parti, Ahd 54, participe avec 18 listes de candidatures pour les APW et 140 listes pour les APC. Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, était également aujourd’hui à Blida pour le lancement de sa campagne électorale. Moussa Touati a axé son meeting sur la «nécessaire alternance au pouvoir» qu’il considère comme la clé de voûte de tous les problèmes qu’endure le pays. Revenant sur l’organisation du scrutin, Moussa Touati a tiré à boulets rouges sur la Commission nationale indépendante de surveillance et de supervision des élections (Cnisel) qui, selon lui, ne fait pas convenablement son travail. Mohcine Belabbas, président du RCD, a choisi Alger pour le coup d’envoi de sa campagne électorale. Le président du RCD insiste sur la réinstauration de la confiance entre l’élu et le citoyen. De son côté, Louisa Hanoune axe sa première sortie de campagne sur la participation à ces élections, appelant à «un vote massif pour faire face aux convoitises étrangères». Cette première journée de campagne n’a pas drainé de monde. Ni à Alger ni à l’intérieur du pays. Cela, en dépit du fait que ces élections concernent directement l’électeur en ce sens que la gestion de l’élu local a un impact direct sur le vécu de la population.
Sonia B.

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