L’Algérie pourrait sauver la marque automobile Peugeot
Selon la presse française spécialisée, François Hollande pourrait évoquer lors de sa visite d'Etat qu’il va effectuer en Algérie les 19 et 20 décembre, accompagné d'une importante délégation de ministres et d'hommes d'affaires, une entrée de l’Algérie dans le capital du constructeur automobile PSA. Mercredi matin, le site latribune.fr révélait que l'idée d'une participation algérienne au capital de PSA Peugeot Citroën avait été évoquée lors de la visite de l'envoyé spécial du président François Hollande pour les relations économiques entre les deux pays, Jean-Pierre Raffarin, lors de sa récente visite à Alger. Ce dernier avait déclaré aux médias que «la France accepte bien volontiers que des intérêts algériens entrent au capital de ses entreprises, grandes ou petites. Cela relève de la décision des autorités algériennes et des entreprises concernées». Les spécialistes soulignent que le groupe PSA a perdu 200 millions d'euros en cash par mois entre l'été 2011 et l'été dernier, conséquence d'une chute des ventes de voitures en Europe du Sud, et peine à financer sa stratégie de développement international et de montée en gamme. Ils relèvent qu’avec 225 000 voitures vendues au premier semestre, le marché automobile algérien a connu une forte croissance de plus de 46%. Durant les dix premiers mois de 2012, Peugeot y a vendu 54 500 voitures, soit une hausse de 93 % par rapport à la même période de 2011. D’après ces mêmes spécialistes, Renault, qui détient une part de marché de 28% dans le marché algérien, aimerait consolider sa position en construisant une usine en Algérie, mais les discussions avec les autorités algériennes n'ont toujours pas abouti.
R. E.
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