Khelil et les fusibles

On savait dès l’éclatement de l’affaire Khelil – s’il existe une affaire Khelil, la justice n’ayant pas à ce jour jugé utile de l’entendre – que le PDG de Sonelgaz était un corps électrisable par frottement et que, comme tous les responsables aimantables du secteur de l’énergie, il allait un jour ou l’autre être invité à s’expliquer. Aussi, en quoi l’information de la mise sous contrôle judiciaire de Noureddine Bouterfa et de plusieurs autres cadres de cette société était-elle importante au point qu’on se bousculât dans les imprimeries de l’Etat pour en faire ses choux gras ? Qu’y a-t-il d’inédit dans ce nouvel épisode du feuilleton «Khelil et les quarante voleurs» qui s’annonce long et qui n’en est qu’à ses balbutiements ? Devions-nous béer d’étonnement d’apprendre qu’un autre électron a été pris dans le champ rémanent de la corruption qui perdure dans le temps ? Se pouvait-il que le ministre eût pu alimenter sa machine à pomper l’argent du pétrole sans ces câbles placés à la tête des entreprises sous sa tutelle ? Il y a dans cette diffusion d’ondes lumineuses, dans ce contexte paralytique, comme une volonté de polarisation pour corrompre notre faculté de discernement. Car, entre nous soit dit, ce qu’il faut relever dans cette décision de justice, ce n’est pas tant la probabilité que le PDG de Sonelgaz s'en aille rejoindre son homologue de Sonatrach dans sa cellule, mais cette procédure qui remonte jusqu’à son prédécesseur, Abdelkrim Boughanem, dont il a pris la place voici neuf ans. Cela fait plus de neuf ans donc que la situation pourrit à Sonelgaz et ailleurs, que les cadres intègres s’époumonent à en perdre le souffle pour dénoncer la gabegie sans être entendus et que les responsables politiques sont au courant. Si le disjoncteur ne s’est déclenché que ces derniers mois, c’est que la charge politique est telle qu’un court-circuit risque de plonger le pays dans le noir.
M. Aït Amara

Comment (9)

    Kassa
    19 juin 2013 - 22 h 31 min

    Khelil est un citoyen
    Khelil est un citoyen américain avec un passeport américain et depuis quand on peut juger des américains à l’étranger.faut pas rêver et penser à autre chose.

    louisette
    19 juin 2013 - 11 h 33 min

    je partage, Mr Ait amara,
    je partage, Mr Ait amara, pleinement votre conclusion « la charge politique est telle qu’un court-circuit risque de plonger le pays dans le noir »..mais encore faut-il commencer, pour ne pas basculer dans le noir, par assainir le secteur de la justice ou, tout au moins, réapprendre aux magistrats à juger « au nom de la loi » et non au nom des amis, , des clans ou des intérêts..n’est ce pas Mr Belaïz?

    Crimo
    18 juin 2013 - 18 h 35 min

    Y a t-il encore des vrais
    Y a t-il encore des vrais patriotes algériens pour aller chercher Khellil, l’homme des américains, pour rendre des comptes sur sa gestion catastrophique et la corruption gigantesque qu’il a engendrées dans notre pays, parce qu’il faut pas compter sur les amerloques protecteurs de Khellil le marocain pour l’extrader vers Algérie. Je propose même d’envisager son kidnaping en arrêtant Khellil ce serait toute la fraterie bouftelikienne qui sera arrêtée par la suite, Khelil et les Bouteflika sont complices des crimes de corruption à l’endroit de l’Algérie. D’après les informations rapportées par plusieurs journaux algérien, Said Bouteflika a organisé le départ en catimini de Khellil d’Algérie, ce dernier était venu pour vendre sa maison d’Oran il y a quelques semaines, ce criminel de Khelil le marocain n’a même pas assisté aux obsèques de sa mère de peur de se faire prendre.

    ASSAS EDDAR
    18 juin 2013 - 15 h 18 min

    Les enquêtes judiciaires
    Les enquêtes judiciaires lancées il y’a plusieurs mois par l’état Algérien, vont certainement s’approfondir de jour en jour au Coeur des grands projets et contrats chapeautés par ce PDG et ses collaborateurs des filiales clé de l’engineering (le Coeur de la machine spécialisée dans la confection les cahiers des charges pour les contrats de réalisation des centrales électriques) et de la production spécialisée dans l’exploitation de ces ouvrages et toute la lumière sera faite sur les dossiers de corruption et malversation que ce PDG et ses proches collaborateurs des deux filiales citées plus haut ont tenté de cacher depuis si longtemps.

    Les responsables des filiales clés de ce groupe, ont toujours agis dans leur intérêts personnel, ne reculant devant rien, écrasant tout personne qui veut defendre l’intérêt national (des cas bien précis existes d’agent licenciés ou attaquer en justice pour de faute de premier degré).
    Les enquéteurs de la justice doivent faire appel à des spécialistes dans le domaine technique et non pas seulement dans le domaine financier, par ce que les astuces utilisés pour l’octroi de marché sur mesure et à la taille du client relevant du domaine technique demande une grande analyse pour déchiffrer (formules magique utisées pour l’octroi de marché).
    Les enquéteurs de la justice devront mettre le doigt dans les prochains jours sur un certains nombre de contrats d’achats de turbines à gaz pour le sud justifies par d’urgence et le fameux contrat (L.T.S.A) signé avec GE pour la maintenance des turbines frame 5 et frame 9 qui a engender à ce jours de grands prejudices au trésors public et qui continu à le faire par la mauvaises gestion de ce certain responsible verreux capable de détruire les intérêts de l’entreprise pour plaire à leur maitre et rester à leurs postes.

    le marché signé avec ANSALDO dans le cadre de la constrution de centrales turbines à gas notamment celle de LARBAA ce marché qui pose beaucoups dambuguités.

    Ces Mêmes responsable réputés par leurs mauvaises gestion et leur méchanceté envers les agents de 1ère et 2ème catégorie, ont fait de grands efforts pour bloquer la machine, mettre à genoux le patrimoine financier de l’état, ces mêmes personnes sans foie ni loi ont chassé les compétences de cette société étatique pour jouir de toute liberté.

    Les enquêteurs de l’état doivent enquêter aussi avec les services de sécurité de la SONELGAZ » que faisaient-ils alors que ces responsables massacre l’économie de la nation, quelle est leur rôle dans tout ses scandales » je suis sure que les enquêteurs judiciaires vont trouver des réponses bien claires à ses questions ».

    Pauvre ALGÉRIE, ou allah yrhem echouhada .

    le Naïf
    18 juin 2013 - 13 h 43 min

    Le lampiste mérite-t-il ce
    Le lampiste mérite-t-il ce qui lui arrive ? Et comme on dit celui qui se mélange à la céréale se fait picoter par les poules. Le danger étant extra-muros car l’Algérie n’est pas n’importe quel pays que les forces du mal négligeront.
    Si nous la méritons nous devons mieux la gérer et la protéger sans tergiversation ni coup bas sinon d’autres aux aguets planifient déjà pour nous l’arracher s’il n’a pas été déjà fait.
    Il ne s’agit plus d’une simple charge politique telle qu’un court-circuit qui risque de plonger le pays dans le noir mais plutôt d’un gros tonneau de poudre qui s’est remplit de tous et dont la mèche brûle déjà et va certainement un jour ou l’autre exploser sur la figure de tout le monde notamment sur celle de ceux qui croient être à l’abri et qui prétendent inconsciemment que cela n’arrive qu’aux autres.
    Certains prétendus « réalistes » se flattent en affirmant que le pessimisme n’entube que les gens qui ne sont pas réellement au fait sinon ils seront comme nous animés d’optimisme. Vivons, chantons, dansons. Fumons de la chicha, etc. Tout va bien ! Rassurez-vous dormez tranquilles sur vos deux oreilles on veille aux grains.
    Ce sont ceux qui se croient être protégés, et/ou rassurés entre autres qui vont souffrir le plus et laisser des plumes grâce à un mauvais calcul d’une soi-disant d’une situation assurée et maitrisée qui va, par contre, au su et au vu de tout le monde, chaque jour, de mal en pis.
    Donc seule la mèche déjà allumée de la barrique de foudre algérienne qui tranchera sur ce qu’il adviendra, en un temps record, des uns et des autres.
    Peut-être quelques autochtones n’ont pas encore « évidemment » perdu l’esprit, le courage et la dignité de leurs papis. Les forces du mal leur pardonneraient-elles leur rêve ou leur vie continue dans les nuages quand ils discourent tous seuls ainsi, bien sûr que si, sachent-elles bien que personne ne les entendra gazouiller par ce que très occupée, pour que leurs plans soient perturbés et remis en cause !

    kako
    18 juin 2013 - 12 h 52 min

    Un Scandale est scelle
    Un Scandale est scelle directement avec CHAKIB KHALLIL
    Un citoyen algérien réside à l’ U.S.A, possède une bâtisse qui situe au quartier des quatre chemins à Bejaia < >, qui la mit en vente chez un gérant d’une Agence immobilière dans la même wilaya pour une somme de 07 milliards.
    Vu l’exagération du prix demande et le manque flagrant de la conformité, aucun n’acheteur n’a manifeste pour son achat.
    Le temps passe, ce monsieur n’a rien vu venir donc a sollicité directement une connaissance qui réside en Amérique comme lui, en l’occurrence le fils de CHAKIB KHALIL. Ce dernier cite, sans hésitation demanda directement l’aide de son père qui été a cette époque ministre de l’énergie et des mines.
    Cette affaire a été prise en charge ,pour l’achat de cette bâtisse pour une somme de 24 milliards au frais de la sonelgaz de Bejaia, qui dépasse largement son prix d’une différence de 17 milliards par-rapport à la somme demandée !!!!

    Djaffar
    18 juin 2013 - 9 h 02 min

    M.Ait Amara, merci pour votre
    M.Ait Amara, merci pour votre aimable réponse mais désolé je suis nouveau dans ce forum j’avais pas lu l’interview concernant l’affaire des 200.000 € de Cheb Mami je vais chercher l’article.
    Pour le reste nous comptons sur vous car il y a de l’abus dans nos institutions an France, il suffit de demander le casier judiciaire du centre culturel algérien du Palais de justice de Paris pour se rendre compte des condamnations et sommes d’argent perdues par l’Algérie.

    Patriotique
    18 juin 2013 - 7 h 59 min

    M. Djaffar, merci pour votre

    M. Djaffar, merci pour votre suggestion. L'affaire de Cheb Mami et des 200 000 euros versés par le consulat pour obtenir sa liberté provisoire a été soulevée plusieurs fois dans ce même site, notamment dans l'interview que nous a accordée M. Aït Mokhtar, que vous trouverez dans notre rubrique «Interviews». Pour le reste, nous enquêterons. Cordialement.
    M. Aït Amara

    Djaffar
    18 juin 2013 - 7 h 19 min

    Mr Ait Amara, s’il vous plait
    Mr Ait Amara, s’il vous plait intéressez-vous aux scandales des institutions algériennes en France en particulier le financement par le trésor public des procès de Mohamed Khalifati dit Cheb Mami et les nombreuses condamnations par la justice française du centre culturel algérien à cause des agissements de son ex directeur Taleb Bendiab Mokhtar qui abusait de l’immunité diplomatique.

Les commentaires sont fermés.