Education : ces instructions que l’on méprise !

Il est parfois à se demander si des responsables sont utiles et servent à quelque chose quand leurs instructions, leurs orientations, leurs recommandations ne sont pas appliquées, même si elles sont fermes ! Si chaque responsable, dans sa structure, décide comme bon lui semble, allant jusqu’à réfuter voire mépriser les instructions de sa hiérarchie, même si elles sont d’un intérêt national, il ne reste plus qu’à annoncer la faillite. C’est ce qui semble le cas de certains directeurs d’établissement à Sétif relevant de l’éducation nationale, qui refusent l’application d’une instruction récente – ou bien qu’ils appliquent de façon sélective – demandant aux directeurs des lycées de réintégrer les élèves nés en 1997 (pour les 1es AS), exclus cette année. Bien qu’elle soit claire et précise, certains y trouvent matière à l’interpréter comme ils l'entendent pour refuser d’intégrer certains élèves. Ces procédés ne sont pas de nature à rapprocher les citoyens de leur administration, l’administrateur de l’administré, à cause précisément de ces écarts de conduite et de ces «insubordinations» qui éloignent et qui brisent les efforts que ne cesse de déployer l’État pour gagner la confiance des citoyens. Cette instruction est-elle impérative ou non ? Doivent-ils réintégrer ces élèves nés en 1997 ou non ? Si c’est laissé «à l’appréciation», c’est non seulement hasardeux et discriminatoire, mais elle n’a plus le caractère d’instruction, auquel cas elle devient inutile voire une tromperie. Faut-il une note de service qui ordonne l’application de cette instruction ? Soyons sérieux !
Nasser
 

Comment (2)

    Ahmed
    30 septembre 2013 - 17 h 39 min

    OUI CHACUN dans son poste se
    OUI CHACUN dans son poste se prend pour on ne sait qui. Et chacun décide comme il l’entend, en imposant ses règles, ses travers et ses complexes.
    Certains directeurs de CEM ne le sont que pour la forme ne pouvant rien faire tellement l’indiscipline de ses employés le domine.
    AU CEM Aboubakar Errazi à Sétif (les 1006) c’est la surveillante qui rajoute à ses attributions la fonction de gardienne des valeurs (lesquels?) en terrorisant certaines élèves « choisies ». Par exemple, elle ne cesse de faire pression sur une élève en fustigeant son accoutrement à l’entrée, dans la cour et à la sortie. « Pourquoi ce pantalon », « pourquoi cette jupe », « pourquoi tes cheveux sont long ou court ou placés ainsi » etc… Une frustrée ou une lobotomisée qui veut que les choses se déroulent selon ses penchants et ses frustrations ?
    Bien sûr que le directeur ne voit rien. Il ne verra ces abus que le jour où les parents de la fille se présenteront pour les « corriger »?

    Brahim Haddou
    30 septembre 2013 - 11 h 40 min

    j’adhère totalement à votre
    j’adhère totalement à votre constat de l’état actuel de ce secteur qui est livré à lui même. en effet, c’est l’anarchie, tous les camps fuient leur responsabilité, rejettent la faute sur l’autre, font les choses quand bon leur semble, negligeant ainsi l’esprit d’initiative, la compétence, le laxisme, l’amateurisme, le dilletantisme et l’incurie qui prévalent ainsi. chacun à sa part de responsabilité. s’il y’a un domaine qui a connu une grasse régression ces dernières années, c’est bien celui de l’éducation. il faut reconnaître, que l’état est très passif concernant gestion archaïque du secteur par les panel local qui fait fi des consignes qui lui sont donnés en haut lieu. il est clair que tant que ce statut quo perdurera, on va droit vers la déliquescence. l’état doit plus de courage de donner un bon coup de palais pour restaurer un climat serein et normal qui ne portera plus aux gens, afin de réhabiliter au secteur ô combien important car ayant pour mission de forger des citoyens responsables, son lustre d’antan. tant que le problème actuel se posèra, il continuera à être générateur de corruption, népotisme et clientélisme. on voit bien que malheuresement, la bureaucratie est devenu un véritable sport national. tout le monde y s’adonne, des citoyens qui n’en peuvent plus de patienter, recourt à ce fléau pour règler leur cas. il faut une grande politique d’assainissement des gestions des affaires de l’administration, pour que l’aboutissement des dossiers d’obtention d’un logement, entreprise etc, ne relèvent plus du parcours du combattant. pour ce faire, l’état ne doit plus avoir cette attitude timidide, de ne pas oser intervenir pour vérifier si ses instructions sont appliquées à la lettre.

    ps: lisez mon commentaire sous brahim haddou et non « anonyme ». car pa erreur, j’ai enregistré le commentaire en ayant oublié de mettre mon identité. c’est pourquoi je reposte le commentaire.

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