Baisse drastique de la production de gaz à Hassi R’mel

Africa Energy Intelligence, le magazine d’information spécialisé, a révélé que le méga-champ gazier d’Hassi R'mel connaît une baisse sensible de sa production, faute, selon lui, de travaux de développement et d'entretien. Assurant se baser sur des informations obtenues auprès du ministère algérien de l'Energie, le portail électronique indique que le site gazier en question, qui produisait 75 milliards de m3 en 2008, n'en livre que 55 milliards de m3 en 2012. Le site explique que cette baisse de la production gazière est l'une des principales raisons de la diminution des exportations de gaz algérien ces dernières années. Les exportations algériennes de gaz sont, en effet, passées de 60 milliards de m3 en 2007 à 52 milliards de m3 en 2011 et 55 milliards en 2012. Amorcée à la fin de l'année 2008, la baisse des volumes de gaz à Hassi R'mel est imputable, d’après le portail électronique, à l'intensification de la production quelques années auparavant. D’ailleurs, les travaux de redéveloppement nécessaires qui devaient être entrepris sur le site visiblement vieillissant n'ont pas été effectués, et ce, afin de ne pas perturber ce rythme de production intensif, note le journal qui dit toujours se référer aux informations obtenues auprès de sources proches du ministère de l’Energie et des Mines. D’après Africa Energy Intelligence, l'Algérie a, durant les années 2000, surexploité les réserves de Hassi R'mel pour compenser les retards dans les travaux de développement des autres gisements gaziers du pays, notamment Gassi Touil, Rhourde Nouss ainsi que les champs du Sud-Ouest, à l’image de Tinhert, Touat, Timimoun et Reggane Nord. Cependant, le tableau n’est pas aussi sombre qu’on le présente, puisqu’on s’attend à une reprise du rythme de la production de gaz algérien dès l’année prochaine avec le retour à la production des sites gaziers cités, une situation qui devra compenser la chute de l’activité à Hassi R'mel.
Amine Sadek
 

Comment (7)

    00213
    4 novembre 2013 - 11 h 05 min

    Nous continuons à nous
    Nous continuons à nous reposer sur nos lauriers, et tôt ou tard cette fainéantise à l’extrême nous pénalisera irrémédiablement.
    .
    Il faut impérativement mettre en place un MÉGA projet de production d’énergie solaire qui fournirait la quasi totalité de nos besoins en électricité, agrémenté de quelques centrales nucléaires dont nous disposons la matière première en sous-sol.
    Nous pourrions même proposer un raccordement à notre charge aux pays européen, avec la possibilité qu’ils s’en usent en cas de pic de consommation.
    Ces mêmes pics qui deviennent une habitude étant donné le dérèglement climatique et le démembrement des centrales nucléaires.
    Sans compter les débouchés COLOSSAUX sur les marchés énergétiques des pays voisins et principalement du Sahel, avec tout ce qui en découle en terme de rapport de force.
    .
    Les 241 milliards alloués annuellement au ministère des Moudjahids (quasiment tous décédés !) pourraient permettre de financer une grande partie de ce projet sur 10 ans.
    La Russie et le Qatar peuvent nous piquer nos part de marché gazier, mais nous sommes les seuls à pouvoir proposer de l’électricité en abondance disponible au portes de l’Europe.
    Le Maroc et la Tunisie n’ont pas les conditions géographiques optimales.
    La Libye et le Mali sont instables pour les 15 prochaines années.
    Le Niger et la Mauritanie n’ont pas les capacités financières et techniques pour mener à bien ce type de projet.
    L’Égypte et le Tchad sont beaucoup trop éloignés ce qui affecterait sensiblement les coûts d’acheminement.
    .
    Pendant ce temps on déroule le tapis rouge aux yankees et leurs turbines chèrement payées, en plus d’être énergivores en gaz.
    La puissance des lobbyistes étrangers ?
    La faiblesse de notre gouvernement ?
    La rapacité des « boss » ?

    Anonyme
    2 novembre 2013 - 21 h 21 min

    tout ce qui peut ralentir
    tout ce qui peut ralentir voire stopper la production est bienvenu :c’est un placement sûr pour les générations futures ; les réserves financières pallieront aux besoins en attendant le départ de ces rentiers insatiables qui ne veulent « gérer  » que l’abondance;la réduction sensible des recettes d’exportation est un bon moyen de les faire fuir.

    hadjira
    2 novembre 2013 - 19 h 25 min

    …..baisse sensible..faute
    …..baisse sensible..faute de travaux de développement et d’entretien. Ou est le drame ????le gaz ne va pas s’échapper..
    Des qu’il y a travaux et entretien ,il se remettra a gicler et c’est tant mieux .on évite le gaspillage et c’est bon pour les générations futures ,pourvu que ça continue..

    zarzor
    2 novembre 2013 - 17 h 20 min

    peut être que c’est vrai
    peut être que c’est vrai mais je m’en doute
    c est une maniere de faire passer la version du gaz du schiste peut etre ? qui sait ?

    pour les sionistes de l elysée qui ne cesse de reclamer son extraction
    tout devient possible pour les psychopathes aujourd huit .. en plus que la france passera bientot a un état balkanique ..oulach idhrimen dhi franca wakil !!

    TARIK - BAB EL OUED -
    2 novembre 2013 - 14 h 56 min

    LES ANNEES «  BERKOUKESS « 
    LES ANNEES «  BERKOUKESS «  SONT PROCHES.

    IsmaDZ
    2 novembre 2013 - 14 h 24 min

    Non pas vous Algérie
    Non pas vous Algérie Patriotique! PAS VOUS!! Africa Energy Intelligence n’est pas une source fiable!!! c’est une officine de propagande qui appartient à ce fameux groupe « Indigo Publications » qui est l’un des relais privilégié de la propagande françafricaine (et par extension makhzenienne)… C’est le même groupe qui édite cette farce qu’est Maghreb Confidentiel! Ne tombez pas dans le panneau de cette énième campagne sur le thème l’Algérie est au bord de la faillite, le pétrole va se tarir d’une minute à l’autre, l’Algérie est le pays le plus mal géré du monde : on entend ça depuis plus de 30 ans, or 30 ans plus tard l’Algérie a le premier PIB du Maghreb, 200 milliards de réserves de change, le premier IDH du Maghreb, le coefficient de Gini (qui mesure les inégalité de répartitions des richesses au sein d’un pays ) le plus bas du Maghreb et des ingénieurs en hydrocarbures renommés jusqu’en Corée du Sud… Ne jouons pas le jeu de cette campagne, car c’est une campagne… ça ne vous a pas mis la puce à l’oreille que comme par hasard cet article soit accessible gratuitement sur un site généralement payant?! S’il vous plaît ajoutez un erratum à cet article qui mette au moins en valeur le caractère suspect de la source…

    AïnTurk
    2 novembre 2013 - 13 h 43 min

    Le gaz non extrait, NE SE
    Le gaz non extrait, NE SE PERIME PAS, il reste au chaud dans les entrailles de la bonne terre algérienne, s’il ne se vend pas aujourd’hui, il se vendra demain ou dans un siècle!!

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