Saïdani la taupe

Rebelote ! La raclure s'est encore prise, avec populisme, au grand bouclier de la nation, le DRS, et son patron le général Toufik. Oui, les jours de ce raté à la tête du FLN sont comptés et avec cette dernière sortie médiatique, les frondeurs du parti devront redoubler d'efforts pour accélérer la chute de cette tête indigne de diriger le FLN. Le grand danger n°1 du pays est cette kasma d’Oued Souf. Ses agissements sont une menace contre la souveraineté de notre pays et frayent un passage des plus faciles à nos ennemis qui se sont juré de détruire notre patrie. Nos innombrables détracteurs de l'intérieur et de l'extérieur doivent bien se délecter de voir ce sinistre personnage leur donner du grain à moudre. Il est permis de s'interroger si, par exemple, certaine presse moribonde ne serait pas ou est déjà acquise à la cause d’Amar Saïdani. Comme celui qui l'a interviewé pour la seconde fois. Mais à lire le titre d’un cynisme abyssal d'un autre site électronique basé à Paris, connu pour son inféodation à la nébuleuse secte talmudique : «Après la guerre des clans, la dangereuse dérive médiatique» ou le titre d'un autre journal : «La Une honteuse du Jeune Indépendant», on observe un parti pris tacite en faveur de Saïdani. Mais il est hélas de tradition coutumière chez les idiots utiles atteints de «félonie» de toujours fustiger ceux qui réagissent aux provocations, campagnes de dénigrement, calomnies contre notre pays et nos institutions, qu'ils soient activés de l'intérieur ou de l'extérieur, au lieu de dénoncer les responsables des dérapages. Content Saïdani ? La plus grande dérive dangereuse et honteuse est bien celle du cloporte de la première heure. A supposer que le Jeune Indépendant ait un peu exagéré dans sa Une du jour, cela ne doit en rien susciter des lamentations de journaux. Mais quand on sait que certains ayant presse qui ont failli à leur devoir d'éthique déontologique, abusant de la liberté d'expression au détriment de l'intérêt général, excellent dans le fantasme et les états d'âme, rédigent des pamphlets antinationaux qui mettent les citoyens hors d'eux lorsqu'ils les lisent, se plaignent que la Une d'un journal est soi-disant un scandale, c'est l'hôpital qui se moque de la charité. Pour revenir au voyou Saïdani, bien sûr lui aussi très antipatriotique, s’il s'acharne contre les services de renseignement, c'est parce que ceux-ci savent tout sur ce corrompu, ses magouilles et les 1 300 milliards de dinars qu'il a détournés. Quand il déclarait, il y a quelques mois, que les services de renseignement ne doivent pas s'impliquer dans la lutte contre la corruption, cela est lourdement édifiant. Et quand il récidive en accusant le DRS d'avoir été incapable de protéger Boudiaf et les moines de Tibhirine, cela traduit sa volonté de vouloir saboter l'un des grands piliers de la stabilité du pays. Si Saïdani n'avait rien à se reprocher, il n'aurait pas commis ses écarts de conduite. Comme le proclame un dicton de chez nous : « Celui qui n’a pas le ventre plein de paille ne craint pas le feu.»
Brahim Haddou.
 

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