Panique au sein du clan présidentiel !

La panique s'empare de nouveau des aventuriers du clan présidentiel isolés et mis en quarantaine sur les plans interne et externe. A l'intérieur du pays, ils font tout pour diviser et semer la zizanie au sein du peuple algérien, en pratiquant un népotisme, un régionalisme et un clientélisme sauvages, en favorisant économiquement et socialement leurs alliés, protégés et obligés divers, dont ils veulent élargir la base au maximum grâce à la corruption généralisée, en leur octroyant des avantages matériels et des positions administratives, souvent accompagnées d'augmentations de salaires et de rappels indécents, allant du simple au triple, selon les secteurs. Sur le plan extérieur, ils multiplient les promesses, facilités, engagements et concessions, dans tous les domaines, aux puissances étrangères, afin de s'ériger en seuls garants de leurs intérêts voraces, satisfaits au détriment de ceux du peuple algérien, qu'ils considèrent comme leur véritable ennemi, à neutraliser par tous les stratagèmes et pressions possibles. Ainsi, recourent-ils de nouveau à la menace, au chantage et à l'insulte contre leurs nombreux adversaires politiques, pour les contraindre à entériner leur nouvelle forfaiture. Toute honte bue, les prédateurs cupides et obstinés du clan présidentiel accusent l'opposition de tares structurelles dont ils souffrent eux-mêmes, uniquement parce qu'elle refuse tout marchandage sur le dos du pays et du peuple algérien à qui ces aventuriers ont imposé, le 17 avril 2014, par la force et la fraude massive, leur candidat qui est dans l'incapacité physique, mentale et morale d'assumer ses lourdes fonctions et qui est devenu la risée des médias du monde entier. «Si tu n'as pas honte, fais ce qu'il te plaît», dit un vieil adage arabe. En effet, parce qu'ils ont perdu ce sentiment noble depuis longtemps déjà, les dirigeants autoproclamés de notre pays vont faire de la Constitution qu'ils vont imposer au peuple algérien, à travers un référendum aussi «démocratique» que les consultations qu'ils ont organisées par un passé récent ou lointain, un chef d’œuvre de ridicule, qui aura définitivement raison du peu de crédibilité qui leur reste encore.
Rabah Toubal
 

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