L’autoroute transmaghrébine au centre d’une réunion de l’UPM

L’état d’avancement du plan d’action pour la gestion de l’axe autoroutier transmaghrébin sera au centre d’une rencontre organisée par le secrétariat de l’Union pour la Méditerranée (UPM) le 23 septembre prochain à Barcelone. Le projet, labellisé en février 2012, inclut l’achèvement de la construction des liaisons manquantes de la partie centrale de l’axe autoroutier transmaghrébin reliant les réseaux autoroutiers nationaux algérien, marocain et tunisien. Ce projet rendra possible la création d’un corridor autoroutier continu d’Agadir, au Maroc, à Ras Jedir, à la frontière entre la Tunisie et la Libye. Les participants à la réunion devraient étudier l’analyse des initiatives des institutions financières déjà mises en place, ainsi que le financement des actions horizontales comprises dans le plan d’action. Le projet en cours vise, selon l’UPM, «l’amélioration de l'intégration régionale et le développement socioéconomique en facilitant les relations commerciales et la mobilité de la population de la région». Les liaisons manquantes, qui devront être achevées par la construction d’une autoroute à au moins deux voies, parallèle à la côte du Maghreb, «correspondent à celles allant d’Oujda (Maroc) à la frontière algérienne (22 km) et de Bou Salem (Tunisie) à la frontière algérienne». Parmi les institutions participantes au projet, figurent le secrétariat du GTMO 5+5, la Banque européenne d’investissement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque mondiale, la Banque islamique de développement, la Banque africaine de développement et l’Union internationale des transports routiers (IRU). La réunion prévue à Barcelone fait suite à un séminaire de haut niveau intitulé «Journées de travail : actions horizontales pour l’intégration et la coordination de la gestion de l’axe autoroutier transmaghrébin», qui s’est tenu les 6 et 7 mai 2014, et a établi les bases de définition du plan d’action. Les précédentes réunions ont permis de définir un plan d’action concernant les principaux aspects de la gestion de l’autoroute, à savoir la facilitation du commerce, le financement et la tarification de l’infrastructure, la sécurité routière et l’intégration de l’axe dans le réseau de transport global de la région. La mise en œuvre de ce plan d’action aura un impact positif sur la région, en constituant une artère fondamentale au service de la mobilité des biens et des personnes au Maghreb, selon les initiateurs du projet. Ces derniers estiment qu’«il est d’une importance stratégique pour la région euro-méditerranéenne, car il renforcera l’autoroute transmaghrébine, un des plus grands corridors routiers du Maghreb, qui fait partie du réseau transméditerranéen de transport (RTM-T)». L’UPM évoque «un important partage des responsabilités grâce à l’implication des gouvernements algérien, marocain et tunisien». Il est à noter que le but du Groupe transports de la Méditerranée occidentale (GTMO 5+5) est de promouvoir la coopération en matière de transports au sein de la Méditerranée occidentale et de contribuer au partenariat euro-méditerranéen. Les membres du GTMO sont, entre autres, les ministres des Transports de dix pays (Algérie, France, Italie, Malte, Mauritanie, Maroc, Portugal, Espagne et Tunisie). Le Centre d'études des transports pour la Méditerranée occidentale (CETMO) exerce la fonction de secrétariat et offre une assistance technique.
Meriem Sassi
 

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