Rhétorique et manipulation

Par M. Aït Amara – C’est par le discours creux et la minimisation des faits que le pouvoir veut mettre fin au phénomène de la violence en Algérie. Hier, sur la chaîne de télévision publique, des «experts» se sont relayés pour expliquer le pourquoi du comment, se perdant dans des analyses en complet déphasage avec la réalité, ressassant les mêmes constats et les mêmes recettes et, donc, n’apportant rien de nouveau au débat. Il règne cette habitude maladive dans notre communication qui consiste à prêcher en faveur de solutions désuètes, sans aucun impact sur un phénomène dont l’aggravation permanente menace jusqu’au socle de la société. Dans le débat d’hier, nos «experts» se sont, comme d’habitude, complus dans la facilité de l’énumération des causes et des solutions. Or, ni les causes citées ni les solutions préconisées ne sont actuelles, tandis que la violence, elle, a changé de forme et mué en un véritable spectre dont les manifestations extrêmes sont caractéristiques des éléments qui l’accroissent et l’exacerbent. Le temps de la recherche des origines de la violence dans les tueries des années du terrorisme, dans la démission des parents, de l’école, de la société civile, dans l’absence de loisirs, dans l’effet néfaste de l’internet et on ne sait quelle autre excuse encore, est révolu. Les causes de ce cancer qui ronge le pays sont ailleurs. Elles sont dans la frilosité d’un pouvoir tremblant face à une jeunesse gâtée, confiné dans sa forteresse d’où il ne sort – encerclé par une armée de gardes du corps – que pour entonner son refrain sur [ses] «grandes réalisations» que lui seul a le don céleste de voir. Et, alors que Ghardaïa est à feu, les médias officiels s’ingénient à trouver les mots pour réduire un conflit intercommunautaire qui perdure à de simples «échauffourées», et un déplacement en catastrophe du directeur général de la Sûreté nationale sur place pour calmer ses éléments en colère, à une «visite de travail et d’inspection ordinaire». La violence cessera quand cesseront la rhétorique et la manipulation.
M. A.-A.

Comment (10)

    Ahmed/RAIS/Anonyme
    14 octobre 2014 - 22 h 38 min

    Notre système est gangréné
    Notre système est gangréné par l’incompétence qui génère la corruption. Cela dure depuis 36 ans. Les cadres algériens compétents vivent durant leur carrière des cauchemars en permanence du fait des mises à l’écart, des injustices, des persécutions, des licenciements abusifs et de leur utilisation comme faire-valoir. L’État est, à ce jour incapable de trouver la solution pour leur offrir les conditions minimales de leur épanouissement et les mettre au service du pays. Paradoxalement et hypocritement ce sont les premiers que l’on tance, en leur reprochant leur mutisme ou leur inaction, lorsque le pays se trouve en difficultés ! Ils les interpellent ou interpellent la science qu’ils n’ont pas et qu’ils méprisaient. Ce système doit à tout prix changer au risque de conflits graves. La solution reste celle adoptée par les pays qui ont réussi dans leur développement économique et social, celle qui réhabilite le travail – qui fait la promotion de l’homme – et non dans cet esprit rentier pervers qui supplante le travail et l’intelligence, accentue les contradictions, maintient dans l’archaïsme.

    Anonyme
    14 octobre 2014 - 17 h 54 min

    Voila notre Algérie exposée
    Voila notre Algérie exposée au monde: des attentats, des crash d’avions, la violence, le clientélisme etc… Celle que certains décrivent comme un havre de paix, paradis sur terre … Ceux qui nous racontent tous les jours sur le site que tout va bien et que c’est le voisin de l’ouest qui est menacé. Au lieu de regarder où nous mettons les pieds, on s’intéresse lmrroc en imaginant la chute du maroc à chaque instant. Nous sommes devenu une risée du monde.
    Un citoyen patriote et mécontent

    Anonymeazanoro
    14 octobre 2014 - 16 h 51 min

    La violence ne sera réduite
    La violence ne sera réduite que le jour, où on mettra le mot qu’il faut sur les maux que nous subissons. Enoncer correctement un problème trouvera déjà un début de solution.

    Kahina
    14 octobre 2014 - 12 h 44 min

    Le cancer de l’Algérie est

    Le cancer de l’Algérie est son système de justice qui ne fait pas son travail correctement. Les voyous, les voleurs, les fauteurs de troubles et les assassins ne sont pas condamnés.
    La Rahma de Bouteflika s’applique sur tous les délinquants. La justices ne sanctionne personne. Au contraire, cette catégorie est bien protégée par les lois.
    L’Algérie a donné le feu vert à la voyoucratie.

    Un pouvoir en déphasage avec le peuple et qui se maintient en alimentant le désordre social.

    le sac et plein
    14 octobre 2014 - 12 h 25 min

    la violence commence a la
    la violence commence a la clinique le jour de la naissance avec des rage femme apre un parcours dans une classe de 44 élevés un systèmes éducatif de moyen age avec a la clé le chi3r de motanabi ,une université plein de gréve et bus user ,pas de loisirs en utilise internet que pour les site du jouisse ment ensuit viens le chômage la star des problèmes en Algérie ,le sport et au point mort i reste que le foot violant avec des dirigent tromper de l’argent sale .des mensonges a la télé et promesse nom tenue par les dirigent de bled ,un président a vie la nouvelle appellation de mamlaka,la démocratie et condamner a mort par les urnes ,les grand voleurs passe moins de prison que celui qui fume un joint de hachichs des gens qui roule avec des hammers et porche et habites dans un logement aadl un peuple qui travaille pas et réclame ses droit j ai peur un jour mon fils sera made in china tout et baser sur le pétrole ,2million de surface 70 milliards de de pence de dorer alimentaire.un partie politique né 1954 qui ne veux pas sortir en retraite (FLN) …………………..ses expert de la télé sans trie il parle d’un autre pays pas Algérie il cache la verte pour des miette chahadete ezour un pays riche un peuple pauvre .

    Le Naïf
    14 octobre 2014 - 11 h 17 min

    Tous les maux de quelque
    Tous les maux de quelque nature que ce soit, dont souffre énormément aujourd’hui l’Algérie s’expliquent tout simplement – ironie du sort – par le fait que l’Etat est au service du pouvoir plutôt que le contraire comme cela se passe dans les pays qui se respectent.

    El Mokh
    14 octobre 2014 - 10 h 19 min

    Le regime a devant lui 30 000
    Le regime a devant lui 30 000 ans pour survivre a tous les dangers grace aux Medias algeriens qui propagent que tous nos maux , la violence , l insecurite, le banditisme,la corruption, sont le resultat d un COMPLOT ourdi par le Qatar et Israel et le Maroc et l imperialisme mondial….

    mellah hocine
    14 octobre 2014 - 10 h 04 min

    On a toujours évoqué les
    On a toujours évoqué les années 70 comme étant des années de paix, de considération humaine, de respect entre l’humain et l’humain, de respect entre parents et enfants, de respect entre l’administration et son citoyen.
    Alors n’y a t’il pas une relation importante entre le pouvoir ou l’Etat de l’époque et son citoyen ?
    Probablement, car l’Etat était présent partout et disponible:
    – La police intervient à n’importe quel moment et dans n’importe quel lieu,
    – La gendarmerie en extra urbain intervient comme il se doit, avec respect,
    – La PM (police militaire) patrouillait dans les grandes villes afin d’éviter toute action de violence,
    D’ailleurs le mot violence, en lui même, n’était pas connu, de ce fait la présence de l’Etat était visible et le citoyen s’occupait de ses devoirs .
    Les notions de détournement, de corruption, de parachutage et tout autre fléaux sociaux n’étaient pas à la portée de la vision populaire.
    Les citoyens arrivés en age de travailler trouvaient du travail facilement et les étudiants brillants qui voulaient avoir une bourse à l’étranger , l’avaient aussi facilement.
    Certes, le régime en place offrait tout cet arsenal de droits, mais la politique , c’était vraiment SON AFFAIRE.

    ammmar
    14 octobre 2014 - 9 h 04 min

    partt dans le monde,les pays
    partt dans le monde,les pays se gerent avec du serieux,des planifications,des projets d’avenir en tenant compte de tt un tas de parametres dont celui relatif a la composante d’une societé,sa nature,sa culture et ses us,SA demographie et son taux de jeunesse,et a pavrtir de tout ceci, on fait ressortir,des resultantes sur lesquelles on s’articule pour faire evoluer les choses doucement tout en portant en permanence des correctifs,mais des lignes rouges doivent etre ressortir dans tout ce processus de canalisation et de gestion que personne ne doit transgresser aussi bien par legouvernant que par le gouverné pour assurer l’instauration d’un climat de confiance entre tous le monde,ce parametre vital,siné_qua noné de reussite,chez nous le plus sage de la tribue s’est permis le luxe de franchir toutes les lignes interdites et nous voila,tous en train de nous bousculer pour faire de meme,c’est l’effet boule de neige qui provoque l’avalanche,p etre c’est l’etat civil,ce projet cher a SAAIDANI qui est en train aussi de prendre forme,d’ailleurs meme la police commence par faire entendre sa voix dans la rue,C EST EXTREMPEMENT GRAVE,A BAS LA DEMOCRATIE,A BAS LES DROITS ONUSIENS DE L HOMME,mon pays avant toutET NOUS RESTE QUE L ARMEE POUR NOUS SAUVER D UNE DESCENTE AUX ENFERS PROGRAMMEE et de quelle maniere cette fois ci????????????????????????????????????????????????????????? VITE VITE

    selecto
    14 octobre 2014 - 7 h 05 min

    La violence administrative
    La violence administrative contre les citoyens sans défense fait même des morts et pas seulement dans les milieux populaires, des hauts fonctionnaires y compris des diplomates mœurs de crises cardiaques victimes d’escrocs couvert par le clan.

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