Ali Benouari dénonce les «entraves» du ministère de l’Intérieur

Ali Benouari dénonce les entraves de l’administration qui «l’empêche de déposer le dossier d'agrément de son parti, Nida El Watan, en violation de la loi». Benouari accuse la direction concernée au sein du ministère de l’Intérieur de faire en sorte de ne pas lui permettre d’obtenir le rendez-vous nécessaire au dépôt de son dossier. «Le standard du ministère me passe le service en charge des partis politiques, mais le téléphone sonne dans le vide. Même la demande par fax, adressée au ministère le 31 mars 2015, est restée sans réponse. J'aurai tout essayé», souligne Ali Benouari qui rappelle que la procédure en vigueur consiste à demander un rendez-vous par contact téléphonique afin de se voir fixer une date pour le dépôt du dossier d'agrément. «J'essaie, en vain, depuis le 29 mars 2015. Je ne me résigne pourtant pas», tient-il à expliquer. «Au nom des milliers d'Algériens qui ont foi dans les idées et le programme que j'ai présentés lors de ma candidature à la dernière élection présidentielle, je me dois d'insister, quitte à prendre à témoin l'opinion publique par tous les canaux possibles. Au-delà du cas Ali Benouari, ce nouveau type de comportement renseigne sur l'état d'esprit de ceux qui nous gouvernent. Il est intéressant de noter que ce silence de l'administration survient au moment même où l'Etat accepte de recevoir 10 millions d'euros de l’Union européenne pour améliorer sa gouvernance», écrit encore Ali Benouari dans le communiqué parvenu à la rédaction. «La difficulté pour un homme politique à joindre un fonctionnaire chargé du dépôt d’une demande d’agrément d’un parti politique, avec un téléphone sonnant toujours dans le vide, rappelle celle d'innombrables citoyens qui sont en butte à des fins de non-recevoir de la part des administrations centrales ou locales. Combien de citoyens obligés de batailler avec les caisses ? Combien d’ayants droit rabroués devant les guichets ? Combien de demandes et de requêtes rejetées, combien de drames ont pour cause l’absence de la prise en compte des droits des citoyens par l’administration de leur Etat ? Il s’agit maintenant de dire stop ! Au quotidien, le dysfonctionnement des services de l’Etat “empoisonne” la vie des Algériens», souligne enfin le fondateur de Nida El Watan.
Meriem Sassi
 

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