Déploiement discret des forces de sécurité à Alger

Les forces de police quadrillent la capitale depuis le démantèlement du réseau de trafiquants d’armes la semaine dernière par la Gendarmerie nationale. Les véhicules de la DGSN sont postés au niveau de toutes les entrées d’Alger, tandis que les citoyens vaquent normalement à leurs occupations, sans trop se soucier de la présence de ce dispositif discret. Des parkings qui ne sont pas soumis à des mesures de contrôle stricts ont été interdits, a-t-on également constaté. Habitués à ce genre de situations, les citoyens ne s’inquiètent pas outre mesure. Les autorités publiques ont décidé de renforcer les mesures de sécurité à la lumière des sérieuses menaces terroristes nées de la dislocation de la Libye et des informations faisant état de l’implantation du groupe dit Etats Islamique dans ce pays en proie à une guerre civile depuis le renversement et l’assassinat de Mouammar Kadhafi. Ces mesures ont également été renforcées au lendemain des attentats de Paris et des renforts avaient été déployés aux alentours des représentations diplomatiques, notamment française, à la demande de l’ambassadeur de France à Alger, Bernard Emié. Un réseau de trafiquants d’armes de poing a été démantelé par les services de la Gendarmerie en plein cœur de la capitale. Dix-neuf armes de types Magnum et Scorpion ont été saisies et trois personnes ont été déférées devant la justice. Plusieurs hypothèses avaient été émises au lendemain de ce coup de filet, mais les services de la Gendarmerie ont expliqué qu’il s’agissait d’un réseau de trafiquants qui n’avaient rien à voir avec des cellules terroristes, bien que les armes saisies aient été introduites de Libye.
Karim Bouali

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