Vers l’organisation d’une nouvelle session du bac en juillet ?

Les partenaires sociaux du ministère de l'Education nationale ont signé, dans la nuit de jeudi à vendredi, un communiqué conjoint visant à préserver la crédibilité du baccalauréat et à rassurer les élèves quant à leur droit à l'égalité des chances, suite aux fuites des sujets de certaines épreuves, soulignant que le dernier mot revenait au gouvernement, rapporte l’APS. Le communiqué a été signé par la ministre de l'Education nationale et les responsables des syndicats Snapest, Unpef, Satef, Snapep et SCCOPEN, des présidents d’associations des parents d'élèves. Le communiqué conjoint n'a, toutefois, pas été signé par le représentant du Conseil des lycées d'Algérie (CLA), présent à la réunion qui a duré près de huit heures. Les participants à cette réunion consacrée à la présentation de propositions concernant la suite à donner au baccalauréat 2016, entaché par des fuites ayant concerné des sujets de certaines épreuves via les réseaux sociaux au deuxième jour de l'examen, ont été unanimes à affirmer que «le dernier mot revient au gouvernement», indique l’APS. Après avoir «fustigé et condamné» ces fuites, les partenaires sociaux ont soumis leurs propositions au ministère. Ces propositions consistent en la réorganisation en session extraordinaire des épreuves du baccalauréat dans son intégralité en juillet, la réorganisation partielle de l'examen, soit uniquement les épreuves dont les sujets ont fuité, ou son maintien. Le gouvernement décidera, dans les jours à venir, de la suite à donner à ces propositions. Mais tout semble indiquer qu’on s’achemine vers l’organisation d’une nouvelle session après le Ramadhan.
Sarah L./Agence

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