Sonatrach veut valoriser ses anciens puits de pétrole et de gaz

Amine Mazouzi, P-DG de Sonatrach. New Press

Le groupe Sonatrach est sur tous les fronts. Outre les efforts gigantesques déployés pour la réalisation de nouveaux puits, cette entreprise nationale pétrolière, qui est la plus grande d’Afrique, œuvre à valoriser ses anciens gisements en exploitation depuis de longues années.

Salah Makemouche, vice-président du groupe en charge de la prospection et du développement, a affirmé à l’agence britannique Reuters que Sonatrach lance un plan de réhabilitation des installations pétrolières usées. L’opération concerne aussi, selon lui, et en premier lieu, les puits de pétrole et de gaz en exploitation. Parmi ces puits ceux de Hassi Messaoud et de Hassi Ramel.

La valorisation de ces puits est primordiale pour le groupe Sonatrach qui cherche à augmenter substantiellement ses capacités de production afin d’amortir un tant soit peu le choc dû à la chute brutale et continue des prix de l’or noir. Ce haut responsable a expliqué que ce programme de réhabilitation et de renouvellement touche les installations industrielles de prétraitement et les salles de commande centrales.

Six nouvelles installations ont été déjà réalisées au niveau de l’immense gisement de Hassi Messaoud qui produit quotidiennement 400 000 barils de pétrole. Après les chutes vertigineuses des prix du pétrole, le groupe Sonatrach a été contraint de trouver les «solutions» les moins coûteuses pour améliorer le niveau de sa production et optimiser au maximum les capacités de ses installations pétrolières.

Le défi actuel pour ce groupe public, c’est de faire plus d’efforts pour l’amélioration du niveau de production avec un coût très réduit. Dans un précédent article, nous avons fait état d’un programme de forage de 290 puits pour 2017. Un programme qui dépasse de loin celui exécuté durant l’année qui s’achève (265 puits). Sur la totalité des puits à forer, 190 vont être consacrés à la production d’huile, de gaz, de gaz à condensat et de pétrole. Les cent autres forages vont servir à la prospection.

Sonia Baker

Comment (3)

    Pompez encore
    27 décembre 2016 - 21 h 17 min

    « Sonatrach veut valoriser ses
    « Sonatrach veut valoriser ses anciens puits de pétrole et de gaz »

    ça se voit qu’ils ont tout sucé et viennent voir s’il reste encore quelques gouttes

    Anonymous
    27 décembre 2016 - 18 h 07 min

    Le groupe Sonatrach doit
    Le groupe Sonatrach doit maitriser son Petroleum Engeneering comme font les B.P, Royal Dutch Shell, Total
    Et surtout de l’exemple frappant à suivre qui vient des Vickings norvégiens de Statoil

    La formation de qualité, et de haut niveau pratique pour maitriser les nouvelles technologies de récupérations,
    Avec la collaboration, la coordination, l’aide , et le suivi permanents avec ses filiales

    l’E.N.S.P, (interventions et services puits: Snubbing, Coiled Tubing, Pompages,Nettoyages, etc,…..),

    l’E.N.T.P Hassi Messaoud (Work Over, reprise, et rénovation puits, forage déviés pour captage, et exploitation
    Maximale de la couche productrice de pétrole (isolation de la remontée des eaux de gisement nuisibles)

    l’ENAFOR Hassi Messaoud (Work Over, reprise, et rénovation puits, forage déviés pour captage, et exploitation
    Maximale de la couche productrice de pétrole (isolation de la remontée des eaux de gisement nuisibles)

    Le renforcement de la formation pratique, la recherche-développement appliqué et pratique
    Dans les technologies
    Du groupe Sonatrach est d’une importance capitale, et primordiale, pour l’avenir de Sonatrach
    Si elle ne veut pas disparaitre de la liste des grandes compagnies pétrolières internationales

    el wazir
    27 décembre 2016 - 6 h 13 min

    c’est une bonne opportunité
    c’est une bonne opportunité pour SH afin d’impliquer ses filiales d’engineering et celle de réalisation pour prendre en charge une partie de ces puits aux cotés des entreprises (attributaires) étrangères, ceci est primordiale pour l’amélioration des capacités d’engineering (en EPR notamment) de SH, la maîtrise de ces techniques et technologie de valorisation devant permettre outre l’acquisition a moindre coût, l’améliorer de l’indispensable compétitivité qui lui permettra de gagner des marchés hors frontières (notamment en Afrique)

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