Sellal plaide pour les réformes de l’UA à Addis-Abeba

Abdelmalek Sellal. New Press

Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a indiqué dimanche à Addis-Abeba que le processus de réforme de l’Union africaine (UA) «s’impose en tant que nécessité», soulignant l’«importance particulière» qu’attache l’Algérie à ce processus. Le Premier ministre a tenu à souligner l’«importance particulière» qu’accorde l’Algérie au processus de réforme structurelle et institutionnelle de l’UA, réitérant à cette occasion la «disponibilité entière» de l’Algérie «à contribuer à son aboutissement».

Il a également rappelé que le président de la République Abdelaziz Bouteflika a eu récemment et à deux reprises à exprimer officiellement cet intérêt au président rwandais Paul Kagamé. Pour M. Sellal, l’ampleur de cette tâche (réforme de l’UA) tout autant que ses implications «nous interpellent tous pour une meilleure appropriation de ce processus de réforme que nous souhaitons efficace et tourné vers la prise en charge des défis réels auxquels nous sommes confrontés».

Il a ajouté que cette entreprise de réforme «n’est pas l’apanage des seuls Etats membres», mais «incombe aussi aux organes et mécanismes de notre organisation qui sont appelés à y apporter leur contribution». «Dans cette optique, les propositions d’adaptation, d’ajustement et de transformation institutionnelle de notre organisation que nous aurons à adopter à l’issue de nos travaux devront résulter d’une réflexion exhaustive qui intègre les enseignements tirés des expériences passées pour donner corps aux aspirations et objectifs énoncés dans les instruments fondamentaux de l’UA, en particulier son Acte constitutif, la Déclaration solennelle du 50e anniversaire de l’OUA/UA et l’Agenda 2063», a-t-il insisté.

M. Sellal, qui représentait le chef de l’Etat lors de cette réunion, a fait remarquer que l’UA «continue de faire face à des défis multiformes liés notamment à des dysfonctionnements structurels, des difficultés financières et des lacunes en matière de coordination au sein du système institutionnel de notre organisation», affirmant que la prise en charge de ces défis «passe essentiellement par une démarche pragmatique basée sur l’emploi rationnel des ressources financières limitées et leur affectation à la réalisation de nos programmes et projets de développement de l’Agenda 2063».

«De fait, la réforme structurelle de notre union doit nécessairement être adossée à l’Agenda 2063 en vue d’entourer son processus de mise en œuvre des conditions optimales de succès», a ajouté le Premier ministre, précisant que cette restructuration «doit s’articuler autour d’un ordre de priorités impliquant la concentration des efforts des Etats membres et des organes de l’union, le tout dans le cadre d’une approche intégrée susceptible d’accélérer la mise en œuvre des projets prioritaires».

Abordant les difficultés financières auxquelles est confrontée l’UA, M. Sellal a souligné qu’elles «doivent évidemment faire l’objet d’une prise en charge urgente de manière consensuelle et mise en œuvre avec la contribution active de tous». Il a à cette occasion rappelé la décision «historique» prise lors du sommet de l’UA à Kigali en juillet 2016 prévoyant l’instauration d’une taxe de 0,2% sur les importations des Etats membres, «une décision dont l’opérationnalisation fait l’objet d’un travail minutieux mené sous l’autorité de nos ministres des Finances», a-t-il relevé.

R. I.

Commentaires

    moskosdz
    29 janvier 2017 - 22 h 07 min

    La seule réforme qui s’impose
    La seule réforme qui s’impose au sein de l’UA est l’exclusion définitive du Maroc de cette organisation.car son rôle de taupe au service de la France-Israël va à l’encontre de l’intérêt des pays Africains.ni plus,ni moins.

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