Maroc : manœuvres militaires avec les Etats-Unis dans le Sud

Plus d’un millier de militaires américains, marocains, européens et africains mènent jusqu’au 28 avril un important exercice militaire conjoint dans le sud du Maroc. L’exercice «African Lion 2017» (AL17), un traditionnel rendez-vous annuel, est l’occasion d’«organiser des formations conjointement avec nos partenaires marocains» et a notamment pour objectif d’«améliorer les capacités  opérationnelles» de l’armée américaine, a indiqué l’ambassade des Etats-Unis à Rabat dans un communiqué.

Conduites par le corps de Marines et sponsorisées par le commandement américain d’Afrique (Africom), ces manœuvres ont débuté le 19 avril. Elles se déroulent autour des villes d’Agadir et Tifnit (sud), avec des composantes terrestre, aérienne et navale. Au total, 1 300 militaires y participent, en majorité américains et marocains, selon l’armée américaine. Des éléments français, britanniques, espagnols et allemands prennent aussi part aux exercices, aux côtés de soldats du Sénégal, du Mali, de Mauritanie et de Tunisie.  

L’armée marocaine est actuellement engagée dans la coalition menée par l’Arabie Saoudite au Yémen contre une alliance formée par des sunnites et des Houthis. La coalition dirigée par Riyad a déjà tué plusieurs milliers de civils. L’armée marocaine compte environ 200 000 militaires et possède 1 215 chars, 282 aéronefs et 121 navires pour un budget global de 3,4 milliards de dollars, selon le site spécialisé Global Firepower.

Les FAR constituent la septième puissance militaire en Afrique d’après ce site. Le Maroc est, par ailleurs, un important acheteur d’armes à l’étranger – le 17e dans le monde selon l’Institut international de recherche sur la paix de  Stockholm (Sipri) –, avec les Etats-Unis et la France comme principaux fournisseurs. 

Comment (2)

    Anonymous
    23 avril 2017 - 6 h 16 min

    Organisons une manoeuvre
    Organisons une manoeuvre militaire au sud et lançons une invitation a y participer à nos ‘freres’ tunisiens et mauritaniens pour mesurer leur empressement a cooperer et etre fixé sur leurs arrieres pensées.

    Yeoman
    22 avril 2017 - 18 h 35 min

    On ne fera jamais d’un âne un
    On ne fera jamais d’un âne un cheval de course.

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