Une campagne à oublier

Par R. Mahmoudi – La campagne électorale arrive à sa fin, alors que, comme c’était prévisible, aucun parti politique, surtout pas le FLN, n’a réellement réussi à ranimer ce corps mort qu’est la politique en Algérie. Seul le bourrage des urnes pourra, comme d’habitude, cacher le désintérêt flagrant de la population pour cette élection. Mais n’est-ce pas jouer avec le feu dans une conjoncture explosive à tous points de vue ?

Obnubilés par l’appât et le jeu des rivalités, les partis ont été loin des attentes. Mais l’échec est largement partagé avec un gouvernement plus soucieux de sa survie, qui a mobilisé de gros moyens – financiers et de communication – pour intéresser les citoyens et joué, avec moins de tact que d’habitude, la carte de la menace étrangère. Sans public et sans enjeu réel, cette campagne est sans doute l’une des plus ternes et des plus insipides de l’histoire du pluralisme politique en Algérie.

Pourtant, elle aurait pu être exploitée à bon escient pour relancer le débat sur les questions de l’heure les plus diverses, à commencer par l’intérêt de ce type même d’élections, qui, au lieu de faire avancer le processus démocratique dans le pays, contribuent à le saper chaque cinq ans un peu plus et à le dévitaliser.

Elle aurait pu servir de tribune pour discuter de la situation sociale, de la crise économique et des libertés publiques, loin des discours populistes et sans fondement, tels que ceux qui ont été servis aux citoyens durant cette campagne, et aussi de tremplin pour lancer des projets d’avenir et de construction, au lieu de ces campagnes d’inauguration de projets qui ne verront certainement pas le jour avant le fin du mandat qui s’annonce.

R. M.

Comment (7)

    allah yastour bladna.....
    4 mai 2017 - 16 h 01 min

    L Algérie est morte avec ses
    L Algérie est morte avec ses chouhada allah yarhamhoum ce qui sont resté ont été épargnés n`ont pas eu cette chance de mourir en martyrs pour souffrir durant leur vie ce qu ils méritent ….Où sont EL LAMARI, BELOUCIF, BELKHEIR, MESSAADIA ….LES PHARAONS DE L`ÉPOQUE. À chacun son tour.

    Anonymous
    2 mai 2017 - 14 h 55 min

    dégagez
    vous êtes tous des vendus payés par l’étranger, cessez de critiquer l’Algérie et sa politique. Vous verrez que la participation sera surprenantes. Retournez sur vos sites makhzéniens et laissez nous tranquille.

    Anonymous
    1 mai 2017 - 7 h 42 min

    Votez pour le progrès!
    j’ai vu l’affiche de ce barbu qui insulte Benghebrit placardé partout à tous les emplacements de tous les candidats !!! est-ce que c’est normal qu’il n’y ait pas de réaction de la part des barbus qui controlent soit disant le bon déroulement de la campagne ???? et cette face de terroriste qui ose se prétendre élu de la république c’est normal !? ya Rebbi aidez nous !!!!

      mohamed
      1 mai 2017 - 18 h 06 min

      le faux problème
      Au lieu de parler du développement de l’économie de l’Algérie et des solutions aux différents problèmes de l’Algérie, vous, vous nous raconter des faux problèmes qui de nos jours sont déjà dépasser, l’Algérie a besoin des solutions pour sortir de cet impasse, pensé que nous sommes en 2017, il faut élever le niveau et pensé à l’avenir, le développement l’Algérie vient par le travail et la persévérance de chaque Algérien qui a l’amour de son pays sans voir idéologie la couleur des autres, on aient dans des moments difficiles il faut mettre la main dans la main pour sortir notre pays de cet engrenage comme on dit l’union fait la force et arrêtez des critiques qui ne servent à rien.

    ghedia aziz
    29 avril 2017 - 12 h 41 min

    Nous l’avions déjà dit dans
    Nous l’avions déjà dit dans ces colonnes même. Ces élections n’intéressent pas les citoyens. Circulez y rien à voir, sommes-nous tentés de ddur y a

    Khaldoun
    29 avril 2017 - 11 h 09 min

    Je dirai plutôt « une page
    Je dirai plutôt « une page noire dans l’histoire de l’Algérie à tourner et un long, triste et catastrophique règne à digérer »

    anonyme
    29 avril 2017 - 5 h 05 min

    Où sont les vrais Algériens pour défendre les intérêts du pays?
    Nous avons développé la médiocratie à grande échelle qui pullulent la scène politique.
    Le pouvoir lui même ne croit pas au développement de l’Algérie.

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