Hamel crée un bureau des droits de l’Homme au sein de la DGSN

Hamel, DGSN, police, droits de l'Homme
Abdelghani Hamel a accéléré la professionnalisation de la police algérienne. New Press

Le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, a annoncé, ce lundi, à Alger la création d’un bureau chargé des droits de l’Homme auprès de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).

Le lancement officiel de ce bureau qu’abritera le siège de l’Inspection générale de la Sûreté nationale est prévu pour le 20 juillet à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la police, a précisé le général-major Hamel dans une déclaration à la presse après avoir inauguré le siège de la Direction de la sécurité publique à Bab Ezzouar et celui de l’Inspection générale de la DGSN à Oued Smar.

Ce bureau vise à rapprocher la police des citoyens, tout en veillant à préserver leur dignité et à protéger leurs droits dans le cadre de l’application des lois de la République et du respect des principes des droits de l’Homme, a-t-il ajouté. Le général-major Hamel a donné des instructions aux parties concernées les invitant à mettre sur pied un groupe de travail composé de cadres de la DGSN et d’experts dans le domaine des droits de l’Homme.

Après avoir mis en avant la grande amélioration de la couverture sécuritaire dans le pays (un policier pour chaque 250 citoyens) au cours des dernières années, il a souligné que «le secteur poursuivra ses efforts pour atteindre les critères en vigueur à l’échelle internationale dans ce domaine».

Après avoir relevé la nécessité de la poursuite des efforts pour «garantir aux fonctionnaires de la Sûreté nationale de l’ensemble du territoire national toutes les conditions socioprofessionnelles leur permettant d’accomplir au mieux leurs missions», le général-major Hamel à souligné l’impératif d’«améliorer et de renforcer le niveau de formation pour permettre au corps de la Sûreté nationale d’atteindre le professionnalisme et de réaliser sa modernisation».

Il a mis l’accent dans ce sens sur l’importance de la création du siège de la direction de la sécurité publique, précisant que «70% des activités de la Sûreté nationale sont pris en charge par cette direction, notamment celles ayant trait à la sécurité routière, la préservation de la sécurité publique, la protection des biens et de la sécurité du pays».

R. N.

Comment (7)

    Abou Stroff
    18 juillet 2017 - 14 h 00 min

    j’ai maintes fois avancé que « certains » essayaient de mettre sur orbite (pour devenir futur fakhamatouhou à la place de l’actuel fakhamatouhou) le hamel et il semble que, après un silence assourdissant, ces « certains » ont décidé de passer à la vitesse supérieure. en effet, si quelqu’un doit parler des droits de l’homme, c’est n’importe qui sauf un simple dg de la police nationale. le dg de la police n’est, d’après la loi, qu’un exécutant au ordres. par conséquent , ce n’est guère son rôle de discourir sur les droits de l’homme. moralité de l’histoire: je parie, qu’à l’avenir, nous entendrons beaucoup parler de hamel et de ses initiatives au service de l’algérie, des algériens et d’autres choses encore.

    Nasser
    17 juillet 2017 - 23 h 22 min

    « un policier pour chaque 250 citoyens »??……. C’est pour cela que l’incivilité, les vols, les agressions vont en s’aggravant !!

    Kahina
    17 juillet 2017 - 22 h 29 min

    Incroyable. Tout est permis dans ce pays.
    Il va nous créer une ONG??
    Qu’il s’occupe de la sécurité de nos rues tout d’abord.

    Felfel Har
    17 juillet 2017 - 22 h 12 min

    Est-ce le canular de l’été 2017? Que viennent faire les droits de l’homme dans les bureaux de cette police algérienne qui s’est souvent illustrée en les bafouant, en bastionnant hommes et femmes, militaires en retraite, patriotes, cadres de l’État et étudiants, médecins et avocats, tous descendus dans la rue pour exprimer pacifiquement leur colère et réclamer justice et leurs droits? Nos jeunes policiers, bien qu’issus des couches populaires ont été formatés pour tabasser toute voix discordante et pour servir de bouclier à un groupe de prédateurs véreux. Ils sont grassement payés avec nos impôts et ils nous ne le font bien payer en retour en maniant avec dextérité kazoul et matrag. Faire croire que la police va se donner pour nouvelle mission la défense des droits de l’homme, c’est accréditer l’idée du loup qui vole au secours de l’agneau. Moustahil!

    Anonymaoui
    17 juillet 2017 - 21 h 28 min

    Un corps de police dans un pays démocratique est strictement encadré par les lois de la république sous le contrôle permanent des pouvoirs judiciaire, législatif et exécutif. La société civile, les médias , les ONG et les partis politiques participent chacun à son niveau au contrôle des forces de police. Donc un bureau des droits de l’homme au sein de la DGSN pourquoi faire ? That’s the question.

      Lemdigouti
      18 juillet 2017 - 16 h 49 min

      Le premier policier du pays semble nous dire autre chose que le respect des droits de l’homme. Ce qui est destiné pour la galerie n’est en fait qu’une manière de nous dire : « “Soyez sages et vous aurez des droits; et si vous avez des droits, soyez sages.” La politique du bâton et de la carotte du moment que le nombre croissant des recrutements de policiers n’obéit qu’à une logique vécue et vérifiée : tenir les citoyens en mains…et quelles mains (on les vus à l’œuvre lors des manif. et des marches pacifiques) La sécurité du citoyen passe au second plan car si on prend le nombre de fonctionnaires de police par nombre de citoyens….le pays doit être un havre de paix à tous points de vue. Ne serait ce qu’au niveau des incivilités la loi du terrain est démonstrative par elle même : zéro pointé pour la DGSN de Hamel.

    BEKADDOUR
    17 juillet 2017 - 20 h 37 min

    Du policier analphabète de 1962 à ce progrès, L’Espoir fortifie son corps… un esprit sain dans un corps sain !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.