Le syndicat autonome de Sonelgaz décidé à marcher à Alger

Sonelgaz
Des travailleurs de Sonelgaz se rassemblent à Alger le 22 avril 2012. New Press

Après la réussite de sa marche du 20 juillet à Béjaïa, le Syndicat national autonome des travailleurs de l’électricité et du gaz (Snateg) se dit déterminé à engager de nouvelles actions de protestation. Parmi elles, une marche à Alger pour vaincre la peur et repousser les limites imposées par une interdiction non conforme à la Constitution.

Dans un communiqué, dans lequel il remercie tous les militantes et les militants qui ont répondu à l’appel national pour participer à la réussite de la marche «Honte à Sonelgaz» dans la wilaya de Béjaïa, le bureau national du Snateg a vivement dénoncé la répression et les arrestations arbitraires opérées par la police. «Les forces de sécurité ont arrêté le président du syndicat et des centaines de militants pour les empêcher d’exercer leur droit constitutionnel de se réunir pacifiquement et faire valoir leurs droits légitimes et à exprimer la volonté de la réintégration de tous les syndicalistes licenciés sans aucune condition ou restriction», a relevé le bureau syndical, qui s’élève contre le comportement des policiers, qui «ont arrêté hystériquement sous les yeux des médias plus de 600 adhérents au Snateg».

Le syndicat autonome de Sonelgaz déplore «ce comportement excessif de la part des forces de sécurité» en s’interrogeant sur le but recherché par la tentative d’étouffer à chaque fois ses actions et de l’empêcher de démontrer sa vraie force de représentativité des travailleurs et leur étendue dans le groupe Sonelgaz. Le Snateg est ainsi décidé à poursuivre son combat pour «le rétablissement des droits de tous les travailleurs et nous annonçons à l’opinion publique que nous continuerons les mouvements de protestation pacifique dans la capitale, Alger, pour ancrer la culture des libertés syndicales en Algérie et défendre l’expulsion arbitraire des syndicalistes en raison de leur appartenance syndicale».

Hani Abdi

Commentaires

    Anonyme
    22 juillet 2017 - 15 h 07 min

    L isolement de sidi said est venu au mauvais moment !said canalisait le ras le bol populaire seconde par les baltaguias du pouvoir! le barrage du flux ouvriers vas se dechainer ;meme si le pouvoir vas sortir un nouveau patron de l UGTA de sa manche ! echaab fak bikoum et pour arreter la marais humaine a l avenir evitez de vous cacher derriere l armee republicaine . elle ne ferra plus la sale besogne pour vous ! vous avez ruine le peuple algerien partez avec votre administration …..partez !

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