Enseignement supérieur : la coopération algéro-française à l’étude
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelkader Hadjar, a examiné «en profondeur» avec l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, mardi, à Alger, les voies et moyens susceptibles de «renforcer davantage les liens de coopération qui existent entre l’Algérie et la France», indique un communiqué de son département ministériel.
Lors de l’audience qui les a réunis, les deux parties ont passé en revue l’ensemble des accords et conventions – 834 au total – signés entre les universités algériennes et françaises. «Un chiffre qui reflète l’importance d’une telle coopération, notamment dans le secteur de la Formation et l’enseignement supérieurs, ainsi que dans celui de la recherche scientifique», souligne la même source.
L’entretien a porté également sur d’autres dossiers, notamment celui relatifs aux instituts de sciences et technologies appliquées (ISTA), pour la création desquels le secteur de l’enseignement supérieur avait sollicité l’aide des experts français. «Des instituts qui participent de manière significative au développement socioéconomique du pays. La première promotion, composée d’une quarantaine de diplômés opérationnels, est sortie en 2017 de l’Institut des hydrocarbures de Ouargla», relève-t-on. La partie algérienne envisage d’étendre, par ailleurs, ce genre d’enseignement à Oran et Skikda par l’ouverture de deux instituts, l’un spécialisé dans l’industrie automobile et l’autre dans les hydrocarbures. Pour les deux parties, le bilan de cette coopération est «très significatif et augure d’un avenir prometteur».
Les deux parties ont manifesté leur désir de «pister» également de nouvelles opportunités de coopération, notamment dans le domaine de la recherche scientifique «pour une plus grande maitrise dans la concrétisation des projets de recherche réalisés par les laboratoires des universités algériennes», notamment dans le cadre de la relation université-entreprise. De même qu’elles sont convenu d’encourager les publications des travaux de recherche scientifique dans des revues de renom telles que Scorpus, en vue d’améliorer le classement des universités algériennes.
MM. Hadjar et Driencourt ont convenus aussi de favoriser la mobilité des doctorants ainsi que la multiplication des échanges de délégations entre les établissements universitaires d’Algérie et de France, notamment par la signature de conventions inter-universités. D’autres questions ont fait l’objet de discussions entre les deux parties, notamment celle relatives à la signature de nouvelles conventions de coopération dans le domaine des sciences médicales ainsi que sur celle portant sur de nouvelles thématiques en matière de recherche scientifique.
R. N.
Comment (17)