Précarité, chômage, misère : en finir avec le capitalisme

capitalisme
L’appât du gain fausse les relations sociales. D. R.

 

Par Mesloub Khider – La remise en cause des acquis sociaux en Algérie nous confirme dans notre conviction que le capitalisme n’assure plus, dans aucun pays, la préservation des garanties salariales et sociales arrachées de haute lutte par les travailleurs. Et la publication du dernier rapport de la Banque mondiale sur la dégradation économique de l’Algérie enfonce le dernier clou du cercueil Algérie, maintenue artificiellement en vie grâce à la sonde pétrolière qui irrigue directement l’estomac de l’Algérien sans qu’il ne fournisse aucun effort laborieux. En effet, cette institution internationale prévoit l’aggravation de la pauvreté en Algérie, provoquée par les dernières mesures antisociales décrétées par le pouvoir algérien. En outre, la Banque mondiale mentionne que «10% de la population est exposée au risque de retomber dans la pauvreté».

Ainsi, partout dans le monde, la dégradation des conditions de travail s’amplifie, la précarité se généralise, le code du travail est détricoté, la retraite repoussée jusqu’à la tombe, le chômage devient endémique, les salaires sont rognés, les investissements publics passés à la trappe, les hôpitaux agonisent par manque de trésorerie, les prix des produits de première nécessité s’envolent, les pathologies psychiatriques générées par le travail explosent, les familles implosent, l’école se dégrade, la délinquance et la violence juvéniles s’aggravent, l’insécurité s’accroît, etc.

A ceux qui s’ingénient depuis des décennies à répandre le poison du réformisme (censé procurer une amélioration constante et pérenne des conditions de vie dans le cadre de ce mode de production dominant), la réalité de la crise mortelle du capitalisme vient apporter un démenti à leurs éhontés mensonges. Partout dans le monde, le rouleau compresseur – ou plutôt les chaînes des chars d’assaut – est à l’œuvre pour écraser sans vergogne un siècle d’acquis sociaux. La Grèce et le Vénézuela nous offrent un avant-goût de ce qui nous attend en matière de dégradation des conditions de vie.

Depuis l’expérience de la Grèce, nous sommes entrés dans la période de «gréciation» (glaciation) de notre existence. Avec le gel des salaires, la baisse des aides sociales, le refroidissement des relations humaines, le durcissement du climat social, la congélation du progrès, la réfrigération des cœurs, l’attiédissement de la combativité ouvrière, désormais on peut parler du début de l’ère «gréciaire». La période du réchauffement économique est derrière nous. Tous les dirigeants patronaux et politiques veulent nous sacrifier sur l’autel de leur profit, nous immoler vivant avec leurs incendiaires programmes d’austérité, pour nous faire payer leur incandescente crise.

Longtemps, pour nous préserver de la nécessité de la destruction radicale du capitalisme, aucun argument ne nous a été épargné pour justifier la résignation à ce système capitaliste décrété, par tous les plumitifs aux ordres, comme l’horizon indépassable. Et donc pour nous dévoyer vers le réformisme, censé apporter les améliorations sociales et le progrès éternel grâce à la bonté des patrons et des dirigeants politiques.

Ainsi, tous les fallacieux arguments ont été employés pour nous dissuader de la nécessité de la transformation radicale de la société, nous détourner de la lutte révolutionnaire, nous maintenir asservis à ce système en putréfaction. Notamment par la discréditation du projet d’émancipation, théorisé notamment par Marx, au motif d’expériences révolutionnaires avortées et échouées. Notamment par l’assimilation mensongère du stalinisme au communisme. Sans oublier les sempiternels prêches moraux et religieux toujours assénés aux opprimés, invités à se détourner de toute velléité de changement de société, car l’ordre établi inégalitaire a toujours existé et a été prescrit et sacralisé par Dieu.

Aujourd’hui, le retour envahissant de la religion dans la société (algérienne) n’a rien d’innocent. Il vise à distiller davantage la soumission, la résignation à l’ordre établi divinisé, ce mode de production capitaliste fantasmatiquement naturalisé, pourtant historiquement transitoire. Il concourt à inoculer le fatalisme, le fanatisme. A nous détourner de nos véritables préoccupations socioéconomiques et politiques pour nous fourvoyer sur de stériles occupations et controverses religieuses relevant de la seule conscience individuelle, de la sphère personnelle.

Pour en finir avec les attaques dirigées contre nos conditions de vie, nous devons nous organiser en dehors des institutions syndicales et partis inféodés, tous deux aux pouvoirs politique et économique.

Prenons notre combat en charge, femmes et hommes du peuple sacrifié. Il faut s’atteler à la constitution d’une organisation démocratique dans laquelle nous débattrons librement, chômeurs et actifs, de la mise en œuvre d’un programme collectivement élaboré, apte à abattre le capitalisme pour instaurer une société sans classes, une communauté humaine universelle à l’échelle de la planète, débarrassée de la marchandise, du salariat, de l’argent, de l’Etat. Une société fondée sur la satisfaction des besoins humains et non sur le profit. Une société où les moyens de production seront la propriété collective de tous les membres de la sociétés et non la propriété privée d’une minorité, détentrice de surcroît de tous les pouvoirs politiques qu’elle administre à son seul profit, qu’elle gère comme une entreprise privée pour son seul enrichissement personnel.

M. K.

 

Comment (9)

    yassine
    23 septembre 2017 - 1 h 00 min

    Mr Mesloub Khider ,LE DERNIER DES MOHICANS
    En 2017 , vous nous plongez dans une narration trotskyste -Leniniste a faire palir de jalousie Brejnev lui meme .
    La richesse se cree par le travail , l’intelligence, le serieux et la RESPONSABILITE INDIVIDUELLE et non par les slogans . . Le collectivisme des moyens de production ………….Au secours ! L’etat qui produit des souliers et des sous-vetements .
    Avec ca on va dominer le monde ! Quelle mascarade !
    Votre seul propos juste concerne le debilisme pseudo religieux et fanatique des algeriens !

    Abou Stroff
    18 septembre 2017 - 11 h 30 min

    j’ajouterai, pour finir que, contrairement à ce que suggère l’auteur, le mode de production capitaliste (ou de la classe capitaliste en tant que classe dominante) n’a guère besoin de religion pour assoir sa domination, bien au contraire (toutes les formations sociales développées ont confinées la religion à sa juste place, c’est à dire la sphère privée). par contre, la religion en général et l’islamisme en particulier sont les idéologies idoines du système rentier qui nous avilit et nous réduit à de simples tubes digestifs ambulants et rien d’autre. c’est grâce à la religion qu’on peut expliquer l’enrichissement douteux de certains (n’est ce pas Dieu qui enrichit qui il veut?) et la « reproduction » sans accrocs particuliers d’une formation sociale où le travail est une valeur « négative » et méprisée. c’est grâce à la religion que la marabunta qui nous gouverne anesthésie la plèbe et lui évite de poser les questions qui fâchent.
    PS: enfin, je persiste et signe: la marabunta qui nous gouverne et sa soi disant opposition religieuse ne sont que deux facettes d’un même pôle, c’est à dire le pôle des rentiers du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation. en d’autres termes, tant que les couches rentières n’auront pas été neutralisées, l’avenir du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation est assuré et les discours sur la démocratie, la séparation du religieux du politique, la liberté, etc ne dépasseront pas le stade d’une pratique « onanique » à grande échelle

      zaatar
      19 septembre 2017 - 7 h 39 min

      Bonjour Cher Abou stroff,
      Rien de plus vrai cher ami. On ne peut rien ajouter à ce que tu viens d’écrire…sauf peut être l’épilogue d’une telle péripétie qui se verrait terminer ses jours par un inévitable cataclysme qui pourrait survenir de mille et une façon… apophis par exemple…

        Abou Stroff
        19 septembre 2017 - 13 h 28 min

        Zaatar, je te salue! en effet, je persiste et signe: le système rentier ne génère, paradoxalement, pas les conditions de son propre dépassement. par conséquent, seules des contraintes externes peuvent venir à bout de ce système qui nous avilit et nous réduit à des moins que rien. j’ajoute pour revenir à l’article que beaucoup d’analystes (certains sont quasiment considérés comme des gourous) utilisent des outils totalement inappropriés à la réalité algérienne, d’où leur incompréhension de cette réalité. car, les outils (l’économique ou économie orthodoxe) forgés pour décrire le mode de fonctionnement d’une économie capitaliste ne sont guère opérationnels et encore moins appropriés à la compréhension d’une économie basée sur la distribution de la rente et sur la prédation.
        PS: je pense que ouyahia est à côté de la plaque et l’avenir prévisible confirmera mes propos.

    Abou Stroff
    18 septembre 2017 - 11 h 10 min

    « en finir avec le capitalisme » titre M. K..
    je pense, avec la modestie qui m’étouffe, que M. K. a oublié d’analyser concrètement une situation concrète (Lenine). en effet, avant d' »en finir » avec la capitalisme, il faudrait d’abord « en commencer »or, contrairement à ce que semble suggérer l’auteur, la formation sociale algérienne n’est pas dominée par le capitalisme qu’il propose de dépasser mais par un système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui est, objectivement et subjectivement, aux antipodes de la logique du système capitaliste. en d’autres termes, l’auteur ne semble pas avoir saisi que l’histoire ne fait pas de « saut » (voir l’expérience ratée du bolchévisme) et que, par conséquent, au lieu de s’interroger sur les conditions requises au dépassement du capitalisme, armons nous pour mettre en place les conditions de dépassement du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation (c’est à dire un système dont le rapport social n’est pas l »extorsion de la plus-value mais la distribution de la rente). il me semble donc que, malgré toutes les tares que véhiculent le système capitaliste, il (ce système) continue à développer les forces de la production et est, jusqu’à preuve du contraire historiquement indépassable. d’ailleurs « Une formation sociale ne disparaît jamais avant que ne soient développées toutes les forces productives qu’elle est assez large pour contenir, jamais des rapports de production nouveaux et supérieurs ne s’y substituent avant que les conditions d’existence matérielles de ces rapports ne soient écloses dans le sein même de la vieille société. » (K. Marx). en d’autres termes, agissons d’abord pour favoriser la domination du système capitaliste sur la formation sociale algérienne, domination qui mettra au « travail » les algériens qui ont été réduits à de simples tubes digestifs ambulants et ensuite, nous verrons (seul la pratique concrète indiquera le chemin à prendre).
    moralité de l’histoire: si « l’humanité ne se pose jamais que des problèmes qu’elle peut résoudre » (K.Marx), alors j’en conclus que l’auteur traite d’un problèmes inexistant en ce qui concerne la formation sociale algérienne.
    PS: pour discourir sur la constitution, la démocratie, la séparation du religieux du politique et que militaire etc., il faudrait d’abord que la société civile (au sens de Marx) et le citoyen conscient de ses droits et de ses devoirs (c’est à dire le citoyen de la société capitaliste) émergent en tant qu’entité autonome du rapport social dominant, c’est à dire la rente. or, tel n’est pas la cas, au moment présent, en algérie puisque la formation sociale algérienne est essentiellement composée de tubes digestifs ambulants qui n’ont rien de citoyens

    Moussa LARIBI
    17 septembre 2017 - 14 h 01 min

    Cher Monsieur Mesloub Khider, je suis entièrement avec beaucoup de vos arguments aussi bien sur la forme et dans le fond concernant le capitalisme, car c’est une réalité ! Mais de là à militer pour « l’instauration d’une société sans classes, une communauté humaine universelle à l’échelle de la planète, débarrassée de la marchandise, du salariat, de l’argent, de l’Etat », çà c’est trop demander à la communauté humaine !
    Pour l’instant, en ce qui concerne notre pays l’Algérie, il faut d’abord chercher la meilleure manière de mobiliser le peuple, les citoyens pour l’inciter à exiger du pouvoir la démocratie, l’Etat de droit, le changement de gouvernance et de système politique et après on verra quel est le système économique à adopter démocratiquement ! Pour notre pays, il faut d’abord trouver un consensus avec toutes les forces du changement (société civile, partis politiques, intellectuels, personnalités diverses) pour aboutir à une feuille de route qui définira les objectifs recherchés et les différentes étapes à franchir. Pour moi cette feuille de route est claire, même si elle demande du temps à être mise en œuvre et beaucoup de pédagogie politique.
    Moi je ne cesse de marteler sur les forums, les réseau sociaux et facebook, avec quelques internautes, les proposition suivantes sur lesquelles on peut mobilier : application de l’article 102 ; constitution d’un gouvernement de transition ; assemblée constituante ; nouvelle constitution où il faudra introduire de nouvelles notions, en autres la séparation du religieux et du militaire de la politique; référendum pour donner une légitimité à cette nouvelle constitution; soutien impartial et loyal de l’armée pour accompagner cette transition d’une manière neutre et transparente ! Voilà !
    A chacun sa vision, n’est-ce pas, mais il me semble comme je suis égoïste que la mienne est plus urgente ! Et en plus comme je suis têtu, je pense que c’est la seule solution qui tienne la route. A la limite on peut laisser tonton Boutef finir son mandat sur fauteuil roulant pendant que nous, on commence à enclencher le processus avec la constitution d’un gouvernement de transition !

    Mes respects !

      lakhdar
      17 septembre 2017 - 18 h 33 min

      Je partage votre point de vue cher ami, et ce n’est pas pour vous lancer des fleurs, mais je doute qu’il en aie de meilleur.
      C’est d’une clarté ou il n’y a aucune aspérité vos écrits.
      Dans l’espoir que d’autres comprennent enfin votre approche de la situation, mais il ne faut pas s’occuper
      des empêcheurs d’avancer et les laisser dans le décor, ils finiront par rejoindre la marche avec nous.
      Pour tout cela, il nous faut un vrai meneur qui a du charisme et qui a aussi les mêmes points de vue que vous proposez qui est dénué d’égoïsme pour des intérêts purement personnel.

      Mesloub Khider
      17 septembre 2017 - 19 h 12 min

      Mon cher Moussa LARIBI, Il faut savoir que l’économie détermine le politique et rarement l’inverse. Si on part donc de ce principe que c’est l’instance économique qui détermine l’instance politique,  et dès lors qu’on a admis que le système économique capitaliste a failli et a accompli sa mission historique,  on ne peut donc pas  pérenniser le système politique sans perpétuer les mêmes tares afférentes au mode de production capitaliste. Sans bouleversement révolutionnaire du système économique  capitaliste, même avec toutes les meilleures  volontés et saines intentions morales politiques, la société reconduira et reproduira les mêmes monstruosités décrites dans mon article.  Je m’en vais te raconter une histoire à valeur allégorique. Ça se passe en Algérie. Un monsieur se rend consulter un médecin pour des problèmes de santé graves. Après auscultation, le médecin diagnostique une tuberculose. Il lui prescrit un traitement médicamenteux. Le monsieur rentre chez lui, dans un quartier DÉLABRÉ et VÉTUSTE. Après avoir pris son traitement, le voilà
      gueri. Mais un an plus tard, il se voit obligé de consulter à nouveau le médecin. Auscultation. Le même diagnostic est établi : le monsieur est affligé de la tuberculose. Le même traitement lui est prescrit. Il rentre chez lui. Il prend ses médicaments. Il est gueri. Mais un an plus tard, le revoilà chez le médecin. Auscultation. Même diagnostic. Même traitement. Guérison. Un an après, il se présente de nouveau chez le médecin. Cette fois, le médecin, le prend à partie et lui dit : « CHER MONSIEUR, CE N’EST PAS D’UN MÉDECIN DONT VOUS AVEZ BESOIN, MAIS D’UN POLITIQUE » (homme politique révolutionnaire). Car ce sont ses conditions d’habitation insalubre qui sont à l’origine de sa tuberculose chronique. La maladie est exogène et non pas endogène. Ce n’est pas la maladie qu’il convient de prioritairement soigner. Mais l’infrastructure urbaine et résidentielle pathogène. Moralité : sans destruction du capitalisme, aucune politique saine ne pourrait se développer au sein de cette société décadente. Ce n’est pas la politique qui est malade. C’est plutôt l’instance économique, sur laquelle repose la politique, qui est métastasée, gangrenée, moribonde. Sinon, c’est le serpent qui se mord la queue. Mes amitiés.

        MELLO
        17 septembre 2017 - 22 h 46 min

        Votre analogie avec cette histoire du Médecin et de son patient , nous renvoie plus exactement à la gestion de la cité, c’est à dire au politique. Dans toute évolution d’un pays , les fondements du développement reposent sur une politique saine et participative qui détermine le niveau de vie d’une société. En Algérie, l’urgence des urgences l’urgence est d’engager le pays sur la voie de la construction démocratique de l’Etat et de la société. Il s’agit de réunir les conditions nécessaires à l’amorce d’un processus politique pour une transition démocratique, à travers :
        – L’ouverture des champs politique et d’opinion, par la levée de toutes les restrictions et entraves à l’exercice des droits d’expression, de manifestation, d’organisation et d’association.
        – L’ouverture du champ médiatique en garantissant l’accès libre et équitable aux médias lourds, notamment la télévision.
        – L’arrêt immédiat du harcèlement judiciaire et des menaces contre les partis politiques, les syndicalistes, les militants des droits de l’homme et les journalistes.
        – L’arrêt immédiat du bradage des richesses nationales.
        Pour ce faire et pour rejoindre Mr Moussa Laribi, ces mesures seront de nature à créer un climat favorable à l’ouverture d’un dialogue entre le pouvoir et les forces politiques et sociales. Le cadre, les partenaires et les objectifs doivent être définis d’un commun accord. ce dialogue s’articule autour des axes suivants :
        – L’élaboration d’un contrat politique .Il s’agit d’un engagement public et sans ambiguïté des différents acteurs pour :
        – le respect des libertés fondamentales, individuelles et collectives ;
        – le respect et la promotion des droits de l’homme ;
        – le respect des pluralismes politique, culturel, linguistique et confessionnel ;
        – la non utilisation de la religion à des fins de restriction du champ des libertés ;
        – le rejet de la violence comme moyen d’expression ou comme mode de gestion et de règlement des conflits.
        C’est en effet aux Algériens – et à eux seuls – qu’il appartient de reconstruire un Etat en lui donnant des fondements garantissant la séparation et l’équilibre des pouvoirs, l’indépendance de la justice, la non utilisation de la religion à des fins de restriction des libertés, le respect de tous les pluralismes, l’égalité entre hommes et femmes, le respect et la promotion des droits de la personne humaine et un système politico – administratif consacrant la démocratie décentralisatrice et participative.
        L’institution militaire, détentrice du VRAI pouvoir dans notre pays, est plus que jamais interpellée. Partenaire important de cette transition, elle doit s’associer à l’ensemble des étapes du processus et être garante du respect des engagements pris. Son retrait du champ politique doit être graduel et effectif.

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