L’ONU s’engage à une tolérance zéro pour les abus sexuels

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Les Casques bleus de l'ONU sont souvent mis en cause dans les cas de viol. D. R.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a affirmé que les abus sexuels commis par des fonctionnaires civils ou militaires des Nations unies lors de missions de paix sont «une chose inacceptable pour l’institution», soulignant l’importance d’être à l’écoute des victimes. L’objectif est d’«établir une norme pour éliminer ce fléau», a souligné l’ancien patron du Haut-Commissariat aux réfugiés (2005-2015), devenu en janvier le chef des Nations unies.

Lors d’une réunion organisée hier dans le cadre de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU à New York, M. Guterres a souligné que les abus sexuels ne mettaient pas en cause que des Casques bleus, mais concernaient aussi parfois des personnels civils de l’organisation. Il a tenu à prendre la défense de la grande majorité des Casques bleus, un «ensemble extraordinaire» qui «sauve des vies», parfois au risque d’y perdre la sienne.

Antonio Guterres a aussi rappelé son rapport du début d’année et ses quatre points principaux : «Faire entendre la voix des victimes», «mettre un terme à l’impunité», assurer un «réseau d’appui» et «sensibiliser la communauté internationale». «Il reste fort à faire, mais chaque victime mérite justice et notre plein appui», a insisté le secrétaire général.

Intervenant dans la foulée, le président en exercice de l’Assemblée générale de l’ONU, le ministre slovaque des Affaires étrangères Miroslav Lajcak, a souligné que «les condamnations ne suffisent pas. Il nous faut des actes».

R. I.

 

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