L’Algérie et l’UE doivent «renforcer la coopération» pour faire face à des défis communs

Messahel Coopération
Le meilleur moyen de lutter contre le radicalisme est la démocratie, selon Messahel. New Press

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a affirmé, mercredi, à Bruxelles que sa rencontre avec le président du Parlement européen, Antonio Tajani, a permis «un bon échange de vues» sur les questions d’intérêt commun, en soulignant la nécessité pour l’Algérie et l’UE de «renforcer la coopération» pour «faire face à des défis communs».

Cette rencontre «était pour moi une occasion d’avoir un bon échange de vues avec le président du Parlement européen sur les questions qui nous préoccupent, nous Algérie et UE», a-t-il déclaré à l’issue de sa rencontre avec Tajani. Le chef de la diplomatie algérienne a souligné, à ce titre, que «les problèmes liés à la lutte contre le terrorisme, la lutte contre la migration illégale, les problèmes de la jeunesse et la question de la radicalisation sont des thématiques assez importantes que nous (Algérie et UE) partageons et pour lesquelles nous devons travailler et échanger les expériences».

Pour Messahel, ces questions nécessitent de «renforcer la coopération pour faire face à des défis qui (nous) sont communs (…) Quand on parle du terrorisme ou de la migration illégale, nous sommes tous menacés», a-t-il ajouté. Evoquant l’expérience algérienne en matière de lutte contre la radicalisation, le ministre a affirmé que l’Algérie «a fait de la démocratie un choix stratégique» pour combattre ce phénomène.

«J’ai expliqué au président Tajani ce qu’était la stratégie de l’Algérie depuis l’arrivée du président Bouteflika à ce jour, et qu’on a fait de la démocratie un choix stratégique», a-t-il indiqué, soulignant que «le meilleur moyen de lutter contre le radicalisme est la démocratie.» Pour lutter contre ce fléau de la radicalisation, Messahel a estimé qu’il faut «accepter les avis des uns et des autres dans le respect de la loi et de la Constitution.» «C’est ça l’Etat de droit, et c’est ce que nous sommes en train de faire. Nous sommes en train de le consolider davantage», a-t-il encore ajouté.

Soulignant l’importance de la diplomatie parlementaire, qui «prend de la place de plus en plus dans le rapprochement entre les peuples et les nations», le chef de la diplomatie algérienne a assuré que la commission parlementaire mixte Algérie-UE «permettra des échanges sur une base permanente, réglementaire et régulière entre les parlements». Il a fait savoir, par ailleurs, qu’il s’était «fait le messager du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, qui a adressé une invitation à Antonio Tajani pour visiter l’Algérie».

Le ministre des Affaires étrangères effectue mercredi et jeudi une visite de travail aux institutions européennes à Bruxelles au cours de la quelle il rencontrera également la vice-présidente de la Commission européenne et haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Federica Mogherini. Messahel co présidera, jeudi, avec Federica Mogherini la première session du dialogue de haut niveau Algérie-UE en matière de sécurité régionale et de lutte contre le terrorisme.

R. I.

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