Le FFS déterminé à poursuivre sa lutte pour la construction d’une alternative démocratique

Elections FFS
Hadj Djilani Mohamed, secrétaire général du FFS. D. R.

Le Front des forces socialistes (FFS) est engagé et déterminé à poursuivre sa lutte pour la construction d’une alternative démocratique pacifique, a réaffirmé, vendredi, à Tizi Ouzou son premier secrétaire national.

S’exprimant lors d’une cérémonie organisée à la maison de la culture Mouloud-Mammeri pour la signature du serment des candidats de son parti aux élections locales du 23 novembre prochain, Hadj Djilani Mohamed a précisé que la participation de sa formation politique à ces échéances électorales s’inscrit dans la démarche du FFS à «aller vers un changement pacifique».

Abordant la conjoncture économique nationale, il souligné qu’il est du devoir des militants du FFS de «redonner espoir au peuple algérien, en veillant à la concrétisation des attentes politiques, économiques et sociales des Algériens et au renforcement des acquis politiques et sociaux par l’élargissement des espaces de lutte dans notre pays». Hadj Djilani a indiqué que la campagne électorale, qui débutera dimanche prochain, sera l’occasion de sensibiliser les citoyens sur les défis qui attendent l’Algérie et sur les solutions raisonnables qui pourront contribuer à régler la crise que vit le pays. L’un des principaux défis que le FFS s’engage à relever est la construction d’une société consciente et organisée, prête à prendre sa responsabilité pour la construction de l’avenir de la nation sur des fondements démocratiques et consensuels car, dans les moments difficiles, le peuple algérien sait comment rebondir et relever tous les défis, a ajouté le premier secrétaire national.

S’agissant du serment du candidat, ce même responsable a expliqué qu’il représente un contrat politique et moral qui lie ses signataires aux citoyens et qui leur rappelle à chaque fois le programme et les objectifs du parti. Présent à cette cérémonie, un membre du présidium du FFS, Aziz Bahloul, a espéré que la conjoncture financière actuelle du pays amènera les pouvoirs publics à réviser les codes communal et de wilaya pour doter les élus de tous les moyens juridiques nécessaires au développement de leurs circonscriptions dans tous les domaines.

R. N.

Commentaires

    Argentroi
    28 octobre 2017 - 12 h 12 min

    C’est vraiment étonnant qu’il n’y ait aucun commentaire! Quand Louisa Hanoune avait fait à près la même déclaration en refusant la destitution de Bouteflika par un putsch et qu’elle restait dans une logique constitutionnaliste, c’est à dire que l’alternative doit être pacifique comme le déclare le FFS, alors toute une armée de commentateurs se mobilisa pour l’accabler de reproches et d’insultes dignes de voyous misogynes des bas-fonds de la mafia. Et là aucun commentaire! Bizarre, bizarre ou bien l’Algérie est-il un pays à mystères que personne ne peut déchiffrer?

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