Comité de soutien à Cevital : appel à un rassemblement devant le tribunal de Béjaïa

Comité Cevital
Mourad Bouzidi, porte-parole du Comité de soutien aux travailleurs de Cevital, devant le tribunal mardi. D. R.

Par Rabah. A – Le porte-parole du Comité de soutien aux travailleurs de Cevital et aux investissements économiques dans la wilaya de Béjaïa, Mourad Bouzidi, comparaîtra mardi 5 décembre devant le tribunal pour diffamation. La procédure judiciaire a été engagée à l’encontre de ce porte-parole en juillet dernier suite à une plainte de la direction du port de Béjaïa.

A cette occasion, le Comité de soutien appelle à un rassemblement devant le palais de justice de Béjaïa mardi pour exiger l’arrêt des poursuites judiciaires contre son porte-parole et œuvrer à «l’instauration d’une société juste, libre et digne», lit-on dans une déclaration rendue publique.

Les auteurs de la déclaration estiment qu’en s’attaquant à la personne du porte-parole du Comité, la partie plaignante, le directeur général du port, vise en réalité «le bâillonnement de notre Comité et de toute organisation ou association qui viendrait à militer pour la sauvegarde de nos droits économiques, la défense des libertés et des droits de l’Homme». Ils dénoncent une forme d’injustice dont ils disent être victimes, en soulignant : «Tout le monde aura à apprécier le contraste dans la célérité du traitement de cette action judiciaire et la lenteur dans la réponse des pouvoirs publics à nos revendications légitimes.»

Pour rappel, le Comité de soutien aux travailleurs de Cevital et aux investissements économiques dans la wilaya de Béjaïa a ouvertement accusé le DG du port de Béjaïa d’être à l’origine du blocage des équipements industriels importés par le groupe Cevital pour son usine de trituration de graines oléagineuses.

R. A.

Comment (2)

    Anonyme
    4 décembre 2017 - 1 h 16 min

    Le comité aurait dû porter plainte contre le dg du port pour refus d’accostage,débarquements d’équipements destinés à un projet avznt eu toutes autorisations. Ce dg a le droit de ne pas autoriser l’implantation de l’usine dans son port,mais pas celui de refuser le DÉBARQUÈMENT d’équipements.

    Argentroi
    3 décembre 2017 - 22 h 55 min

    Dans une société juste, libre et digne, il est juste d’avoir la liberté de défendre sa dignité quand on croit être diffamé! Sinon ce comité de soutien n’a qu’à plier les banderoles où il arbore ce slogan et rentrer à la maison.

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