Industrie : un plan d’action pour le développement de la PME pour 2018

Le plan est axé sur le développement des PME en vue de la réduction de la facture d'importation. New Press
Le plan est axé sur le développement des PME en vue de la réduction de la facture d'importation. New Press

Les membres du Conseil de concertation pour le développement de la petite et moyenne entreprise ont pris connaissance, dimanche à Alger, des principaux axes à suivre dans le cadre de l’élaboration d’un plan d’action pour 2018 au profit du développement des PME. Lors d’une cérémonie d’installation des nouveaux membres de ce conseil, élus le 28 novembre dernier pour un mandat de 3 ans, présidée par le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, une feuille de route a été établie pour l’élaboration d’un plan d’action permettant le développement des PME prévu pour 2018.

Ce plan d’action sera axé sur «l’encouragement du développement des PME activant notamment dans le domaine de la sous-traitance industrielle ainsi que celui de l’exportation, en cohérence avec la politique du gouvernement, en vue de la réduction de la facture d’importation du pays», a indiqué, en marge de cette réunion, à la presse le directeur de la PME auprès de ce ministère, Mourad Arif.

A cet effet, plusieurs rencontres entre les membres du conseil et les cadres du ministère devraient être «très prochainement» organisées en vue de discuter les préoccupations concernant ces deux priorités, a-t-il ajouté, expliquant que le conseil aura la mission de regrouper les données et statistiques économiques autour du tissu de PME du pays, avant de les transmettre au ministère. Le ministère, quant à lui, exploitera ces données en vue de mettre en place les politiques concordantes au profit du développement des PME, a ajouté le même responsable.

Pour rappel, ce conseil, qui est un espace de concertation, comprend les représentants de différentes associations professionnelles œuvrant dans le domaine de la PME. M. Yousfi a indiqué lors de cette rencontre que Salah-Eddine Abd Esmed, représentant du Forum des chefs d’entreprises (FCE), assurera la présidence de ce conseil. Lors de cette même rencontre, le ministre a également appelé les nouveaux membres du conseil à installer incessamment les six commissions permanentes qui sont «le carrefour des réflexions et le réceptacles des projets novateurs de politiques et de programmes d’appui» à l’entreprise.

Ainsi, pour rappel, le conseil est constitué de six commissions permanentes qui veilleront à la consolidation de la force de proposition qu’est le conseil pour le gouvernement, à savoir la commission de la stratégie du développement et de la modernisation des PME, la commission du partenariat public-privé et de la sous-traitance et la commission de l’économie numérique. Il s’agit également de la commission des technologies de l’information et de la communication (TIC) et du développement des startups, la commission de la veille et du système d’information économique sur les PME, la commission du développement des PME à l’international et la commission de la recherche et développement, de l’innovation et de la compétitivité des PME.

R. E.

Comment (2)

    Felfel Har
    4 décembre 2017 - 0 h 37 min

    A l’époque où l’Algérie disposait d’un organe central de planification, une stratégie de développement était bien élaborée, avec des priorités bien définies et surtout avec des cohérences intra et inter-sectorielles bien assurées. Les réformateurs, bien « effemisés » (comprendre aux ordres du FMI) ont tout jeté à l’eau, l’organe, la fonction et ses fonctionnaires. Certains, comme,Hidouci que j’ai connu au cabinet du ministére de la planification et qui ne jurait que par le Plan et la planification centralisée, était devenu subitement le chantre du libéralisme économique dès qu’il a intégré l’équipe Hamrouchienne des « réformateurs ». Patatras! Depuis chaque branche d’activité, chaque secteur, chaque entreprise se retrouve sans capitaine, sans compas et sans cap. C’est la bouteille à encre, on patauge dans la choucroute et l’effort de développement du pays est compromis. On fait du sur-place, et on ne sait plus quel voie prendre. L’Algérie est devenue un bateau ivre par la faute d’individus qui ont gobé goulûment la « potion magique » du FMI. Au fait, peut-on citer un seul pays où le FMI a réussi avec sa thérapie libérale?

    Anonyme
    3 décembre 2017 - 21 h 56 min

    Excellente initiative,les PME peuvent devenir le fer de lance de l economie Algerienne surtout dans le domaine des technologies de pointe.Developper aussi l agriculture moderne et l industrie agroalimentaire.Nous avons des millions d hectares qui ne sont pas exploites,il faut proceder a une revolution agraire avec distribution de terre aux jeunes agriculteurs et aux diplomes des ecoles agricoles.Il est inadmissible que nous contnuons a importer notre nourriture,alors que notre pays est le plus vaste d Afrique.Nos terres peuvent nourrir entre 80 et 100 millions d habitants s ils sont convenablement exploitees.D un autre cote il faut absolument penser a l ere du digital,la numerisation et la digitalisation de l Algerie des l ecole primaire et les clubs culturels est vital pour evoluer,c est une exigence indispensable du 21 eme siecle.

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