Grève des médecins résidents : le CNDH appelle les médecins et la tutelle au dialogue

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Mouvement de grève des médecins-résidents. New Press

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a appelé, lundi, les médecins résidents et la tutelle au dialogue, en plaçant l’intérêt du pays et des citoyens «au-dessus de toute considération». Le CNDH a exhorté dans un communiqué les parties concernées à «ouvrir les portes du dialogue» et à «placer le droit du citoyen à la santé, en particulier, et l’intérêt suprême du pays, en général, au-dessus de toute considération».

Après avoir exprimé son «vif regret» quant aux incidents survenus, mercredi dernier, lors de l’interdiction aux médecins résidents de sortir de l’enceinte du CHU Mustapha-Pacha, le Conseil a fait part de sa «profonde inquiétude concernant tous les dérapages qui s’en sont suivis». Le CNDH a rappelé que la Constitution de 2016 «stipule clairement dans son article 49 que la liberté de manifestation pacifique est garantie aux citoyens».

En dehors de la capitale, ville où il est interdit, pour des raisons sécuritaires, d’organiser des manifestations, les médecins-résidents ont organisé des marches dans plusieurs villes, dont Constantine, pour appeler à l’amélioration de leur situation socioprofessionnelle et réitérer leur rejet du nouveau projet de loi sur la santé.

Le ministre de la Santé, de la population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, avait affirmé au terme d’une réunion avec les représentants du Collectif autonome des médecins-résidents algériens (CAMRA) que les «revendications des médecins-résidents pour l’amélioration de leurs conditions de travail avaient été prises en compte par la mise en place de mesures incitatives dans le cadre des lois en vigueur».

Les médecins-résidents affectés dans les différentes wilayas du pays auront à leur disposition les moyens nécessaires, notamment le plateau technique et le logement, a précisé le ministre, soulignant que le service civil prendra une nouvelle forme dans le cadre du projet de la nouvelle loi sanitaire. Quant au service national pour les médecins, le ministre de la Santé a indiqué que son département «ne peut pas intervenir sur cette question qui relève de la compétence du ministère de la Défense nationale».

R. N.

 

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