Mali : le chef terroriste Iyad Ag Ghali perd son bras droit

Iyad Ag Ghali a revendiqué des attaques contre les FAMa
Selon des sources militaires, le bras droit d'Iyad Ag Ghali a été tué. D. R.

Par Sadek Sahraoui – Selon des sources militaires concordantes citées par de nombreux médias du Sahel, Sidaham Ag Tahama, que les spécialistes du terrorisme au Mali présentent comme l’un des principaux bras droits du chef terroriste malien Iyad Ag Ghali, a succombé à ses blessures après une attaque perpétrée contre le camp des gardes à Ménaka, le 28 janvier dernier.

Membre du groupe Nusrat al-Islam wal-Muslimin (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), la coalition terroriste dirigée par le même Iyad Ag Ghali qui a revendiqué les dernières attaques contre les forces armées maliennes (FAMas) et des civils au centre et au nord du Mali, Sidaham Ag Tahama était un spécialiste en explosifs.

Le groupe Nusrat al-Islam wal-Muslimin est une organisation terroriste née de la fusion de plusieurs groupes opérant dans le Sahel et dirigée par le Touareg malien Iyad Ag Ghali. Depuis le dernier trimestre 2017, il a étendu son champ d’action au-delà du nord du Mali en multipliant les attaques au centre du Mali et aux frontières de ce pays avec le Niger et avec le Burkina Faso.

Il ne se passe plus guère de jours au Mali sans que des attaques terroristes n’ensanglantent les pays du Sahel. Pas plus loin que lundi, deux gendarmes de la garde nationale ont encore été tués dans la région de Gossi (centre) par des individus circulant à moto. Quelques heures plus tôt, une gendarmerie avait aussi été attaquée dans la même région, sans faire de victimes.

Tous ces événements tragiques interviennent alors même que le G 5 Sahel — cette force militaire multinationale à laquelle participent, avec l’aide de la France, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad — tente de se déployer dans cet immense territoire. Faute de financements, elle a cependant du mal à prendre son envol. «Les terroristes veulent démontrer que ce déploiement militaire ne sert à rien», analyse un responsable malien.

S. S.

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