Le SG de l’Académie de la société civile algérienne : «L’ASCA vise à instaurer une société civile forte»

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L’ASCA vise à instaurer une société civile forte. New Press

L’Académie de la société civile algérienne (ASCA), partie prenante du développement global du pays, vise à instaurer une société civile forte, a affirmé samedi à Tlemcen son secrétaire général à l’ouverture d’une rencontre sur les droits de l’Homme, avant de rappeler l’importance du mouvement associatif en tant que partenaire dans la paix et la stabilité du pays. La société civile constitue aussi une force de propositions, a indiqué Ahmed Chena devant une assistance composée de représentants d’associations, de ligues sportives, des douanes, de la Protection civile et des services sécurité, de personnalités nationales, à l’instar d’anciens sportifs membres de la glorieuse équipe du FLN et du secrétaire général de la wilaya, tout en mettant l’accent sur la volonté politique affichée par les pouvoirs publics pour renforcer la société civile dans le cadre des réformes engagées par le président de la République.

«Source de fierté, l’ASCA est le fruit de ces réformes qui placent l’Algérie dans le concert des pays démocratiques développés», a déclaré M. Chena, précisant qu’il s’agit là d’un «investissement dans la ressource humaine pour doter l’Algérie d’organisations non gouvernementales, sachant que le pays s’est engagé résolument dans la constitutionnalisation des droits de l’Homme et dans leur respect sur le terrain». Abordant les actions de certaines ONG internationales, à l’instar d’Amnesty International, qui a critiqué dans son dernier rapport la situation des droits de l’Homme en Algérie, faisant fi de la volonté politique affichée et concrétisée par les hautes instances du pays, il a estimé qu’«il s’agit de manœuvres pour justifier l’immixtion dans ses affaires internes».

Ahmed Chena a rappelé aussi que «cette ONG se cache derrière la soi-disant protection des minorités», l’invitant à se pencher sur la situation des Rohingyas et des Palestiniens qui souffrent le martyre. «L’Algérie n’a pas de leçons à recevoir en matière de droits de l’Homme», a-t-il souligné. Concernant l’ASCA, il a indiqué que l’académie est au service de la société civile et que sa stratégie repose sur la mobilisation et la sensibilisation. Créée en juillet 2002, l’ASCA est une ONG représentée, selon son SG, dans 20 pays et au niveau des 48 wilayas du pays. Le secrétaire général de l’ASCA, qui a indiqué que cette rencontre est organisée en partenariat avec le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, a annoncé officiellement l’installation de Mohamed Rafik Abdou à la tête du bureau de wilaya de Tlemcen de l’ASCA.

Pour sa part, le secrétaire général de la wilaya de Tlemcen, Mohamed Amieur, a mis l’accent sur l’importance du mouvement associatif dans le processus de développement local, en application de la démocratie participative prônée par les pouvoirs publics. Cette rencontre s’est poursuivie par la présentation d’une communication sur la promotion des droits de l’Homme à la lumière de la contribution des ONG, entre l’assistance internationale et l’intervention dans la souveraineté de l’Etat, par le professeur Benali Bensahla Tani de la Faculté de droit et des sciences politiques de l’Université de Tlemcen.

R. N.

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