Fin de la réunion ministère de l’Education-Cnapeste sans la signature du PV final

Cnapeste PV réunion
La réunion a pris fin sans la signature du procès-verbal final ni un accord sur certains points. New Press

La réunion entre le ministère de l’Education nationale et le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) a pris fin dimanche soir sans la signature du procès-verbal final ni un accord sur certains points restés en suspens, a affirmé lundi à l’APS le coordonnateur national du syndicat, Salim Oualha. «La deuxième réunion avec le ministère n’a pas abouti à la signature du PV final, en raison du refus du syndicat qui a relevé une rétractation de la tutelle concernant certains points convenus lors du premier PV de la réunion tenue le 4 mars et relatifs notamment aux modalités de promotion aux grades nouvellement créés (enseignant principal et enseignant formateur), une mission assignée à une commission dont les travaux prendront fin le 31 mars.

La commission, installée le 7 mars dernier, œuvre à fixer les quotas des promotions aux postes nouvellement créés dans les différents cycles de l’Education (primaire-moyen-secondaire), a-t-il poursuivi. Il a ajouté que le point de divergence concerne la date fixée pour la fin des travaux de ladite commission : le ministère insiste sur la prolongation de la durée des travaux jusqu’au 31 décembre prochain, tandis que le syndicat estime que «la prolongation du délai ne sert pas l’intérêt des enseignants concernés par la promotion».

Pour M. Oualha, le ministère est tenu de fixer le nombre de postes de promotion aux grades nouvellement créés dans les plus brefs délais et d’organiser le concours en 2018, conformément à ce qui a été préalablement convenu. Concernant les ponctions sur les salaires des enseignants grévistes, le même responsable a souligné que le syndicat avait demandé «l’échelonnement des ponctions sur salaires sur plusieurs mois à raison de 3 à 4 jours/mois, pour moins de contraintes sur les enseignants», ajoutant que le Cnapeste «a été surpris hier par la décision de prélever un mois de salaire (mars) pour les enseignants grévistes, sur instruction adressée aux directeurs de l’éducation portant rattrapage des cours perdus, amenant le syndicat à quitter la réunion sans débattre des autres points».

Pour rappel, Mme Benghebrit et le Cnapeste avaient convenu lors de la réunion du 4 mars de maintenir la séance ouverte jusqu’à la signature du PV final et l’«examen des préoccupations socioprofessionnelles, et le contenu des PV introduits dans le préavis de grève». Les revendications du Cnapeste portent notamment sur la prise en charge de certains cas relatifs aux postes en voie de disparition (enseignants d’écoles primaires, enseignants de l’enseignement technique secondaire et laborantins), en leur assurant une formation jusqu’à la prise en charge totale de ces cas. Le Cnapeste revendique également l’installation officielle des structures de la médecine du travail, d’une formule de logement adaptée aux enseignants, de la comptabilisation des années d’étude effectuées au niveau des Ecoles normales supérieures (ENS) au sein de la carrière professionnelle et de la retraite, de l’inventaire des biens des œuvres sociales et du droit aux primes d’excellence et de zone, calculées sur la base de l’actuelle grille des salaires

R. N.

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