Contribution du Dr Arab Kennouche – L’Algérie visée par une guerre culturelle

guerre culturelle Maroc
Le chanteur algérien Khaled brandissant le drapeau marocain. D. R.

Par Dr Arab Kennouche – Il ne se passe désormais plus un jour où de forts symboles de la culture algérienne qui jadis faisaient la gloire du drapeau national, passent à l’ennemi qu’il soit intérieur comme le MAK ou extérieur, comme le Makhzen. Dans leur variante populaire, des icônes de l’art musical, du sport ou encore de l’écriture tombent en dissidence chaque année et sont récupérées à l’étranger, Maroc, France, Israël étant les premiers concernés. Il existe bel et bien un mouvement intellectuel de mtornis, dont Boudjedra nous en fit sentir le danger, qui a pris désormais un tour inquiétant dans le milieu de la chanson populaire, autrefois socle de l’unité arabo-berbère. De quoi faire retourner un El-Anka dans sa tombe, à moins qu’il ne soit lui-même récupéré un jour, à titre posthume, par le Makhzen ou le MAK, deux entités foncièrement anti-algériennes.

Dans une analyse des propos douteux d’Idir sur l’identité amazighe, Youcef Benzatat rend compte d’un phénomène qui n’est certes pas nouveau, puisqu’on entendait le même refrain du temps de la colonisation : celui de pouvoir dire qui était le bon Arabe, le bon Berbère, le bon indigène, contre une autre catégorie d’individus dont la soumission à l’ordre colonial était déficient, incomplet. On se souvient des bons Kabyles, au type «européen» qu’on opposait aux «mahométans» arabes, ou bien encore des citadins plus lettrés que les montagnards, etc. Selon Benzatat, Idir, à quelques décennies d’intervalle, reproduit le même schéma de la division parmi les Algériens, en appliquant sur tout Algérien la formule du bon ou du mauvais serviteur du système et dont les Français usaient pour régner en Algérie, en disant qui était qui.

En qualifiant Idir de séparatiste qui se renie, Benzatat met le doigt indirectement sur un phénomène pour le moins inquiétant ces dernières années, qui a déjà touché des écrivains, des stars du raï et même du ballon rond, comme Belloumi. L’Algérie serait donc devenue une coquille vide de culture et d’expression purement nationale, si bien que toute forme d’art est vouée à l’expatriation forcée dans les pays qui n’attendent que cela : détruire les plus grands référents de l’identité nationale, dans une guerre culturelle sans merci, pour remplacer le vieux fond algérien inestimable par une mouture wahhabite dévastatrice ou bien encore berbéro-sioniste acquise au libéralisme laïcisant. Benzatat lui reproche effectivement, derrière le vocable «inaliénable», d’exprimer un dernier retranchement douteux beaucoup trop berbériste, au regard de la cause nationale algérienne, car exprimant un souci de pureté ethnique avant tout.

Ce phénomène pervers de récupération identitaire est, en fait, à bien voir de plus près, une entreprise téléguidée de dépersonnalisation de l’Algérien dont Mostefa Lacheraf avait pertinemment relevé les dangers, en critiquant la perception camusienne de l’Arabe, réduit à n’être qu’un fantôme, éloigné du littoral des colons français. La politique délétère du culturel en Algérie, au-delà de ses insuffisances notoires, semble ne pas prendre conscience de ce pillage du patrimoine national qui, comme une arme de guerre, atteint la personnalité algérienne, la dévalorise et la vide de ses racines, en semant le doute sur le degré de pureté d’une prétendue race berbère ou arabe en Algérie.

Toute forme d’expression algérienne est donc ciblée par de puissants médias culturels internationaux sans aucune réaction de la part des autorités, ne comprenant pas les enjeux d’une désappropriation de l’identité algérienne en vue de remettre en cause les fondements de l’Etat national. Ce qui avant était typiquement algérien, devient grossièrement berbère au sens makiste du terme, ou bien arabe au sens islamo-wahhabite, ou bien marocain. Il n’est pas jusque la langue arabe algérienne, ou arabo-andalouse qui, chaque année, perd de son prestige littéraire et musical, pour n’être remplacée que par un jargon venu tout droit des sermons des cheikhs saoudiens et que chaque Algérien doit maîtriser sous peine de recevoir le qualificatif de kafir (impie) ou de berbériste.

L’Algérien ne peut plus exister qu’à travers les exigences d’autrui, qui lui révèle qui il est authentiquement, ne sachant plus comment s’auto-définir. C’est bien par l’argument de la pureté qu’on a fait croire, à partir de Riyad, Doha, Tel-Aviv, Rabat et Paris que les Algériens étaient de mauvais Arabes, qui ne maîtrisaient pas la langue du Prophète, qu’ils l’avaient perdue. L’islamisme algérien est l’expression même de l’entreprise de dépersonnalisation réussie de l’étranger et qui continue aujourd’hui sous l’emprise de la Turquie d’Erdogan visant à reconstituer son empire perdu en Afrique du Nord. Toujours égratigner, toujours renier ce qui est typiquement algérien, pour transformer les esprits et les préparer à la révolte ; pire, au retour vers des terres originaires pures, comme la France, l’Arabie, la Turquie, le Maroc.

L’Algérien est donc insidieusement contraint à se définir comme wahhabite, faisant ainsi amende honorable devant les puristes de Riyad, ou bien berbéro-laïc, deux types de personnalités complètement étrangères à l’histoire culturelle et religieuse de l’Algérie. L’un serait l’expression du dogme du tawhid par excellence, maniant une langue arabe épurée et dont la maîtrise devient obligatoire pour s’instruire en religion et gagner le paradis. El-Fawzan, comme tant d’autres parmi les prédicateurs wahhabites, a presqu’érigé en sixième pilier de l’islam l’appartenance à une langue pure qui propulserait directement tout Algérien au paradis. La derja algérienne, c’est encore la langue du diable. C’est dans cette veine que sont venus s’immiscer les propos de la députée islamiste Naïma Salhi, par exemple, mêlant haine et pureté comme personne au monde.

L’Algérien peut encore devenir ce Berbère moderne acquis à l’occidentalité, pour reprendre Djalal Al-Ahmad, comme celui qui porte le mieux les stigmates occidentaux de la liberté de penser, réduite ici à la haine de tout ce qui serait arabe. Il faut donc berbériser à outrance pour redonner à la race la vigueur et le teint qui lui faisaient défaut. Enfin, l’Algérien a encore le choix de botter en touche, en direction du Maroc prédateur, lui généreux. Réda Taliani, Khaled et désormais Belloumi ont montré qu’être Algérien n’était plus possible, surtout quand l’argent du Makhzen n’a plus cette odeur algérienne.

L’Algérie traverse une époque dangereuse. Elle a complètement ignoré la guerre culturelle qui lui est faite sur le même rythme que celle qui implique les armes des grandes puissances et dont elle ne subodore pas les conséquences à long terme. Car on contrôle beaucoup mieux une population de l’extérieur et de l’intérieur en lui lavant le cerveau et en lui inoculant une nouvelle vision du monde anti-algérienne, Weltanschauung, faite de fantasmes français, marocains et saoudiens, que par un ordre militaire risquant un jour d’exploser.

Si l’Algérien souffre autant aujourd’hui de problèmes identitaires, c’est bien par la déculturation coloniale de l’empire français en Algérie, dont les pratiques génocidaires furent portées à l’extrême, et qui se perpétue aujourd’hui par un viol de l’identité algérienne, manifeste dans le reniement de soi de personnalités pourtant typiquement de chez nous.

A l’Algérie de répondre à cette guerre sournoise par tous les moyens nécessaires.

A. K.

Comment (114)

    Envahisseurs
    26 avril 2018 - 10 h 52 min

    Même les Algériens qui animent des concerts à l’étranger sont harcelés par le drapeau marochien.
    Le makhzan s’arrange toujours pour coller un drapeau marochien aux chanteurs algériens qui se produisent sur scène à l’étranger. Ils sont malades ces marocains… L’Algérie n’est pas le Maroc, gardez votre drapeau pour vous!!!

    El-DJAZAIR
    25 avril 2018 - 6 h 24 min

    Les termes utilisés par les agents du makhzan pour répondre aux Algériens qui défendent le patrimoine Algérien sur les réseaux-sociaux
    Les réponses du makhzan pour faire accepter aux Algériens ce pillage:
    1.Yakhi nous sommes un seul pays
    2. Yakhi nous sommes musulmans
    3. Pourquoi cette Fitna
    4. Mais nous sommes KHAWA KHAWA

    L’Algérie doit répondre à ce pillage illégale. C’est une vraie guerre culturelle.

      Algérien
      25 avril 2018 - 8 h 25 min

      Dans la majorité des cas, les agents du makhzan se présentent comme étant des Algériens.

        anti khafafich
        26 avril 2018 - 20 h 32 min

        la derniere tendance est qu’ils se presentent comme etant des Algeriennes

    Arab AOUDJ
    25 avril 2018 - 6 h 18 min

    La réponse aux ignobles imbéciles, ennemis de l’Algérie, qui se cachent hypocritement derrière la soit – disant « unité nationale » est le texte ci-après du très honorable Mouloud Mammeri. Soit:  » Quand on me traite de «berbériste» je suis d’accord si l’on donne à ce terme le sens de quelqu’un qui veut récupérer une réalité algérienne linguistique et culturelle qui s’appelle le berbère et qui veut lui donner le développement le plus grand. Je considère que l’Algérie se fait avec des Algériens en chair et en os, pas avec des Algériens abstraits. On peut définir l’Algérie abstraitement mais, à mon avis, c’est une mauvaise méthode sur le plan scientifique ou politique. Il faut définir l’Algérie réellement et je considère que la berbérité est une dimension absolument fondamentale de l’Algérien mais ce n’est pas un ghetto. Quand je travaille à la berbérité, c’est à l’algérianité que je travaille, à quelque chose de tout à fait fondamental dans l’algérianité. Je considère que ceux qui ont fait dans la presse une interprétation erronée de ma démarche sont eux, anti-algériens. Ma façon de vivre ma berbérité est à mon avis la façon la plus profonde, la plus authentique, la plus réelle de vivre mon algérianité… Jamais dans mon esprit il n’y a eu d’opposition entre les deux choses : je suis berbère et algérien jusqu’au bout et je considère que les deux choses vont très très bien ensemble ».

    Anonyme
    25 avril 2018 - 5 h 01 min

    Il y a des traitres internes qui aident le makhzan dans son pillage de notre culture.
    C’est une réalité. L’ÉTAT doit intervenir en urgence.

    Felfel Har
    24 avril 2018 - 12 h 04 min

    Une précision s’impose: ceux qui ont choisi une autre nationalité, pour une raison quelconque, ne devraient pas se se sentir concernés par mon commentaire. Je visais ceux qui, à l’étranger, s’employaient à dénigrer le pays, à collaborer avec ses ennemis notoires et à faire du zèle pour plaire à des partis politiques ou associations anti-algériennes. Ceux-là, selon moi, méritent d’être taxés de traîtres.

    Anonyme
    24 avril 2018 - 11 h 16 min

    M. Le ministre de la culture,

    Nous présumons que vous avez lu tous les commentaires. (?)
    Nous attendons votre réaction, même par une conférence de presse.
    Il faut hausser le temps.
    Nous attendons

    Anonyme
    24 avril 2018 - 8 h 21 min

    Croyez le ou pas !
    Wallah que même ZLABYA est devenue marocaine.
    Incroyable, ces marochiens n’ont pas de limites. Il faut arrêter tout ce plagia illégale.

    Algérienne-DZ
    24 avril 2018 - 7 h 58 min

    C’est quoi le rôle de notre ambassade au Maroc ?? Franchement, ça laisse à réfléchir.

      Anonyme
      24 avril 2018 - 10 h 33 min

      Son rôle est de manger le tajine gratuit

      Apparemment, cette ambassade est totalement absente.

    Anonyme
    24 avril 2018 - 7 h 14 min

    Même la campagne des réseaux sociaux Algériens sur la cherté des produits , KHALIHA TSSADA, a été plagiée par les marocains. YA LATIF, qu’avons nous fait au bon-dieu pour avoir cette sale graine aux frontières.
    Les marocains doivent savoir que chaque terme a une propriété intellectuelle.

    Anonyme
    24 avril 2018 - 7 h 00 min

    Les Algériens doivent défendre leur patrimoine avec tous les moyens. Il ya un plan diabolique de la marocanisation de l’Algérie au nom du grand makhreb. Les sionistes sont derrières le makhzan pour l’aboutissement de ce projet.

    Notre ministre dit qu’il s’agit d’une a faire entre les jeunes des réseaux sociaux, par naïveté ou par complicité ????? Il était présent à Oujda, il était témoins de ce pillage.

    Que va faire l’ÉTAT?? Nous attendons des actions urgentes.

      Algérois
      3 juin 2019 - 20 h 40 min

      Mon cher ami, on a pas un état on a une porcherie, maintenant ce que toi tu vas faire, ce que lui va faire ce les autres vont faire et ce que moi va faire, c’est à nous de réagir, laqblad bladna wandirou raina, alors il faut remonter nos manches et commencant le travail, par la connaissances des faits, l’unicité algérienne complète, il faut libérer bladna après on tournera vers le maroc pour le libérer du makhzen, et rabi kbir

    STOP
    23 avril 2018 - 21 h 16 min

    Il ne faut plus se dévoiler la face. Le pays baigne allègrement dans El djahl El moukadess ( ignorance sacrée) du wahabisme.. Nous importons des kamis, des djilbabs, des khimars à profusion, et nous avons mis au placads les symboles de notre riche patrimoine culturel.
    Franchement, qui cherche à protéger ou à promouvoir le chà3bi,le Hawzi,le Ferganni,le Tindi,ou les mélodies de Aissa Djermouni? Sans parler de toute une panoplie de nos belles coutumes, allant de nos délicieux petits gâteaux, à nos très nombreux costumes traditionnels. De nos jours, La quasi totalité de la population est en adoration de la doctrine du Yadjouz et La Yadjouz. A défaut, les gens sont généralement de fervents téléspectateurs de foot,ou de séries sur les TV orientales. C’est comme cela que le pays s’est vidé de sa matière grise et de toute sa substance culturelle, pour faire place au médiocre dans tous les domaines. Voilà ce qu’est que de tomber en adoration devant la laideur de l’Empire du wahabisme. Tout ce qui est beau, artistiquement parlant, est proscrit, et a commencé à s’effacer graduellement, du paysage culturel, et sans qu’aucun responsable ne lève le petit doigt,pour dire stop.

      Anonyme
      23 avril 2018 - 23 h 55 min

      Ils ont remplacé l’élégance de notre patrimoine par les chanteurs des cabarets et le tissu noir des wahhabites
      Ces pervers sont devenus notre emblème national que l’on exporte.
      Voilà l’Algérie de 2018.
      L’Algérie a t-elle encore des hommes qui la sauveront encore une fois.

    Salim31
    23 avril 2018 - 20 h 47 min

    Comme des corbeaux Les marocains nous piquent notre patromoine _sans meme
    qu on est le dos tourne _ mais je dirais que c est presque logique , on te vole ton bien si tu ne le protege pas ou si tu n’en veut pas _
    __exple ;; le pouvoir orientalo islamiste
    d alger ne reconnait pas la langue algerienne il n’ en veut pas il a honte de cette langue __il faut pas etre surpris si tu entend « chriki oula goullah  » a casablanca
    _il ne reconnait pas non plus le rai il l ‘a reprime et fais exile ses chanteur au nom de ca degueulasse purete 3arabo islamiste.. resultat ; on entend maitenant des marocains chante comme des femelle une musique qu on appelle rai ;
    _il ne reconnait pas non plus le melhoun ,
    le bernous ou chedda _l 3mama et ses 33 tours _ ou serwal arbi _ les contes et legendes _le gouales _l ghaita ou l kalouz _l 3laoui el m3asakri _ el fantazia el serdj ou el khail 3arbi ….tout ce patrimoine inestimable purement ouest algerien qui a survecu a tout les envahisseur _est relayer au stade de folklore de swag (folklor de marche )__depuis quand la television algzrien a t elle laisse parle un poete du melhoune sans se faire coupe par une animatrice visiblement gene et pas tres a laise avec cette langue … kamim …comme dirais Abou langui et malgre cette injustice ces hommes qui sont l algerie sont arme de patience et ne se vendrons jamais le ame puisqu il l ont pas fais pendants 132 ans ni a la france ni a sa francophonie attrayante et confortable comme le font cetains encore moins a leur petit serviteur du marooqiis;;

    kilma
    23 avril 2018 - 20 h 33 min

    Pour khaled la lâcheté et la trahison et pour belloumi la déception.voilà mes sentiments,même si les autorités auraient dû garder près d’elle ses gloires à l’image de belloumi qui n’a aucune fonction dans le foot…..une honte vu la légende que c’est……

    Anonyme
    23 avril 2018 - 17 h 25 min

    Vu le nombre de commentaires, nous nous attendons à une réponse de la part des autorités Algériennes.
    Votre léthargie ne fonctionne plus.

    DZDZ
    23 avril 2018 - 14 h 56 min

    RACHID SHOW
    L’émission de MOMO
    MEDINA FM ( sous le sigle de MAGHREB UNITED pour briser les chanteurs Algériens qui vivent à l’étranger).

    Ces chaines travaillent pour le MAkhzan. Ces chaines sont spécialisées dans la manipulation des artistes Algériens et la valider du pillage des chansons Algériennes.

    L’Algérie doit trouver une solution à ce problème. Il s’agit d’une menace géopolitique et non pas un jeu entre les jeunes dans les réseaux sociaux ya Si le sinistre de la culture.

    Anonyme
    23 avril 2018 - 13 h 47 min

    Le ministre de la culture n’est pas à la hauteur, il doit partir.
    Il était présent à Oujda (…).

      Moh
      23 avril 2018 - 18 h 08 min

      Il n’est pour rien car il a des consignes d’en haut.

    SOS AU VOL
    23 avril 2018 - 11 h 06 min

    Le Maroc présente OUJDA avec les habits traditionnels Algériens. Même la danse de Al-3laoui a été volée.
    Nous sommes gérés par des harkis, c’est confirmé.

    Anonyme
    23 avril 2018 - 10 h 34 min

    La robe kabyle et le Karakou Algérois sont officiellement pillée par les marochiens…En plus en présence du ministre de la culture à Oujda.

    Nous exigeons des explications!!!

      KABYLE-DZ
      23 avril 2018 - 10 h 41 min

      Effectivement, nous exigeons des explications .

      Soit que l’ÉTAT passe à l’action, sinon nous allons mener des actions au tribunal internationale
      Touchez pas au patrimoine Algérien

        Anonyme
        23 avril 2018 - 14 h 17 min

        Nous sommes partants pour l’idée du tribunal international.
        Nos responsables harkis incompétents non- patriotes ne vont pas défendre notre patrimoine.
        C ‘est à nous de le faire avant que ce soit trop tard.

          Anonyme
          23 avril 2018 - 18 h 37 min

          La justice est la seule voix et voie pour arrêter ce pillage de la part des esclaves qui veulent avoir une culture sur notre dos.

    ALGÉRIENS DZ
    23 avril 2018 - 10 h 24 min

    Ça y est c’est fait.
    Le karakou Algérois et la robe Kabyle ont été présentés comme des habits traditionnels marocains au festival de OUJDA en présence de notre ministre de la culture et le modérateur s’appelle BILLAL (un Algérien).
    L’Algérie est en train de vendre son patrimoine aux marocains.
    Qui va sauver ce PAYS???

    Zaatar
    23 avril 2018 - 5 h 55 min

    Eh bien moi je me retrouve dans les propos d’Abou Langi que je salue. je trouve que ce n’est que justice et qu’effectivement ne restera dans le lit de la rivière que ses cailloux. Oui, Il faut rendre aux arabes leur langue, leur culture et leur religion et à Fafa sa langue. Et comme le dit notre Ami Abou Langi « si vous ne pouvez pas vous passer de la 3ibada vous n’avez qu’à vous faire un veau, un bellaredj ou un bourourou »

    mouatène
    23 avril 2018 - 4 h 36 min

    admirez ce « fénnène » qui, longtemps bercé par l’algérie, a enfin reconnu cette vérité amère et brandit le drapeau de la tribu de son père. l’euro, le jambon et la bouteille lui ont fait perdre son vrai dialecte. la vérité ne se cache pas, tot ou tard elle éclate !!! nous, nous savions d’ou il venait. c’est lui qui ne le savait pas.

    BEKADDOUR MOHAMMED
    23 avril 2018 - 2 h 45 min

    Être humble, et pour cela je rappelle une des belles précautions que nos hommes prenaient lorsqu’il s’agissait de parler en assemblée, chacun disait : « Je demandes la protection d’Allah contre l’emploi du mot « Je »… » اعوذ بالله من فولة انا »… C’est pourquoi au commencement nous disons : بسم الله… Ce qui nous différencie intrinsèquement du Français que nous écoutons, lisons, etc. Ce prétentieux ! Qui s’attribue un pouvoir qui n’est pas le sien ! Les diplomates français, certains, sont venus à Alger nous parler de « Re_fondation », soi disant de la relation entre Eux et Nous, Nous Les Algériens, eh ! bien oui, La Culture Algérienne (Celle que nous discutons), a pris corps, (Éveil douloureux !) suite à l’invasion du Français égaré, un corps en construction, bref Une Personnalité qui ramasse ses morceaux dispersés aux quatre points cardinaux de son territoire, (Vive A.N.P !), j’ai été « retenu » en 1979 par cet énoncé d’un certain Régis Debray, paru dans le journal français « Le Monde » : « Il en est de l’histoire de l’humanité comme de l’histoire d’un homme »… Considérons la scène d’alors, objectivons, cet homme voyait l’humanité mise au pieds du mur, il avait intitulé sa contribution « Le Tribunal de La Bombe ». Il y avait la révolution iranienne mais pas encore de dossier nucléaire iranien, et bien entendu Israël avait déjà Ses Bombes nucléaires. ETC. Je paraphrase Régis Debray, pour contribuer à cette discussion entre Algériens vrais issus de la colonisation française qui nous a fécondés et fait de nous Un Nous d’ êtres pugnaces, le Nous restés saint, sain, (Nous avons notre lot de psychopathes, d’incultes, d’estomacs dictatoriaux etc.), j’écris donc : « Il en est de l’histoire d’Un Algérien comme de l’histoire de tous les Algériens ». Cela bien compris par ceux auxquels Dieu a donné le pouvoir de la compréhension, les qualifiés apporteront chacun Sa Pierre à l’édifice salutaire, « antisismique ». Nous sommes un problème d’auto construction sur le double plan, spirituel ET économique, nous avons une arme que n’a pas Le Français si… embourbé !
    « Je » compatis avec le destin du jeune Abdelkader qui n’avait ni mobile ni terrasse de café lorsque sa patrie l’a élu chef militaire, « je » compatis avec nos vrais martyrs jusqu’à 1962, et avec eux qui depuis construisent ce à quoi Nous sommes, là ! Merci aux hommes et femmes, d’El Jazaïr, qui font El Jazaïr, laissons de côté, pour le moment, nos psychopathes, nos langues, nos estomacs dictateurs, ILS verront bien qu’ils n’étaient que des fous ! Chacun sa pierre, modestement.

    Massinissa-dz
    23 avril 2018 - 1 h 15 min

    GRAVE GRAVE !! Même le candidat qui représente l’Algérie dans the Voice-Arab -2018 a été victime d’une campagne malsaine de la part des marocains.Houcine Benhadj était obligé de montrer sa carte identité pour dire qu’il est Algérien et non pas un marocain.
    Les Algériens doivent faire attention…Les marocains ne votent pas pour le candidat Algérien. Ce sont les Algériens ( ceux de l’étranger aussi) et bien d’autres pays arabes qui ont voté en force pour lui.
    Je viens de lire un message des marocain disant qu’ils vont le soutenir. C’est un piège pour que les Algériens donnent leurs voix aux candidats marocains. ATTENTION ATTENTION AU PIÈGE de cette sale graine.
    SVP’ Faites passer le message aux voteurs Algériens.

    ripper
    22 avril 2018 - 23 h 35 min

    Avec la couverture d’Audrey Azoulay (la fille d’André Azoulay principal conseiller de la baudruche M6) à la tête de l’UNESCO, la cadence de tentatives de vol de la culture purement algérienne ira en s’accélérant.
    Le Maroc est et restera minable, il essaiera d’adopter la démarche de la perdrix mais sera toujours le hideux et nul corbeau.
    Les événements et la documentation historiques contredisent les actes du Makhzen et finiront par le mettre à nu, à l’exemple du Caftan et du hammam turcs venus avec les ottomans en Algérie, et qui deviennent subitement marocains, alors que les ottomans n’y ont jamais mis les pieds (le Maroc était sous domination espagnole).
    En courant après nos chanteurs et nos autres virtuoses, le Maroc signe et proclame sa nullité culturelle.

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