Dr Bekkat-Berkani : «L’Etat doit trouver des solutions aux problèmes des résidents»

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Le docteur Bekkat-Berkani, président du Conseil de l'Ordre des médecins. New Press

Par Hani Abdi – Le président du Conseil de l’Ordre des médecins, le docteur Mohamed Bekkat-Berkani, appelle le gouvernement à se pencher sérieusement et d’une manière ininterrompue sur les problèmes des médecins résidents afin de les prendre en charge définitivement. S’exprimant aujourd’hui sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne, le Dr Bekkat-Berkani estime primordial que le ministère et les médecins résidents arrivent à se mettre d’accord sur une solution définitive à ce conflit qui déteint sur tout le corps médical et le système de santé publique.

«L’Etat doit trouver une solution définitive aux problèmes des médecins résidents. Le dialogue doit être de façon continue. Les médecins résidents font partie du corps médical. Nous sommes dans une conjoncture particulière. Le pays connaît des difficultés financières. Mais si le gouvernement a des choses à donner aux résidents, qu’il le fasse rapidement et sans hésitation», plaide-t-il, considérant les médecins résidents comme une pièce maîtresse dans la continuité du service public de santé.

Le docteur Bekkat-Berkani est revenu sur le système de santé publique et applaudit le nouveau texte soumis aujourd’hui pour adoption par le Sénat. Pour lui, il y a beaucoup de points positifs susceptibles d’améliorer la qualité et les prestations de services de nos hôpitaux. Il a rassuré les Algériens sur le maintien de la gratuité des soins. Il estime que «si le système sanitaire national n’a pas été à la mesure des attentes, c’est parce qu’il n’a pas été conçu de sorte à ce qu’il puisse utiliser à bon escient les importants moyens financiers et humains qui lui ont été affectés. Le docteur Bekkat-Berkani a énuméré un certain nombre de dysfonctionnements, allant du retard dans l’affectation des équipements modernes à la distribution des traitements.

Selon lui, beaucoup de choses sont à refaire pour hisser notre système de santé aux standards internationaux et garantir une meilleure prise en charge des malades. Le docteur Bekkat-Berkani a souligné dans ce sillage que «la loi sur la santé définit un certain nombre de principes inaliénables, parmi lesquels figurent le bon fonctionnement des grands hôpitaux publics et la hiérarchisation des soins prodigués aux patients». Il regrette, cependant, que «les moyens financiers pour asseoir un efficace système de soins ne suivent toujours pas, malgré la disponibilité financière».

Pour lui, pour avoir un bon système de santé, il faudra avoir un bon système de prévention, opérationnel de manière ininterrompue. «S’il y a eu réapparition de la tuberculose ces dernières années, c’est parce qu’on a cessé de prévenir cette maladie. On pense que son éradication était irréversible», a-t-il souligné. Il évoque également la prévention contre certains cancers qui doit se faire de manière massive et permanente, et non ponctuelle. Car, indique-t-il, 50% de la facture des hôpitaux sont constitués des médicaments anticancers qui coûtent très cher.

H. A.

Commentaires

    elhadj
    30 mai 2018 - 14 h 49 min

    ce médecin confronte a la réalité de la situation de la sante,au demeurant sinistrée,ne fait que révéler a l évidence un constat d échec d une politique de sante très mal menée par les différents gestionnaires qui se sont succédé a la tète du ministre de la sante. d ailleurs le problème des résidents qui a trop dure et pénalise les citoyens démontre au simple citoyen la façon dont sont gérées les affaires du pays.Ici c est les structures hospitalières qui sont perturbées durant des mois,la c est des gens malintentionnés qui tentent ,a dessein inavoué,des créer des problèmes a la ministre de l éducation, ailleurs c est un simple rond de cuir gestionnaire d un quelconque port qui s arroge le pouvoir d outrepasser sa mission administrative pour imposer sa volonté aux lieu et place de ceux qui sont mandates a tous les niveaux de prendre les mesures qui s imposent .constater de tels faits l on se croirait dans un monde a l envers ou chacun livre a lui même décrète impunément sa propre loi.

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