Investissements travaux publics et transports : 135 mds de dollars en 20 ans

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Abdelghani Zaâlane, ministre des Travaux publics et des Transports. D. R.

Le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaâlane, a indiqué samedi à Alger que le volume des investissements dans le secteur avait atteint près de 135 milliards de dollars durant les deux dernières décennies.

S’exprimant à l’occasion du lancement d’un portail électronique pour le service public dans son secteur mis en place au profit des citoyens, des professionnels et des différents opérateurs, Zaâlane a affirmé que cette enveloppe avait été consacrée à son secteur dans le cadre des différents programmes quinquennaux initiés par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

Ces investissements ont permis la réalisation d’un réseau routier, la modernisation des ports et aéroports, métro, tramway et le réseau ferroviaire qui ne dépassait pas les 1 000 km en 2000. Ce dernier atteint aujourd’hui  4 200 Km et ira jusqu’à 6 300 Km à l’horizon 2022, a-t-il précisé.

L’objectif escompté à travers la réalisation d’un réseau ferroviaire est d’atteindre à l’horizon 2020-2022 une capacité de transport de 17 millions de tonnes de marchandise et 60 millions de voyageurs par année, a-t-il soutenu.

S’agissant du réseau routier, l’accent a été mis sur la dimension sociale à travers le désenclavement des habitants des régions montagneuses ainsi que sur la dimension économique du pays.

Nous comptons 36 aéroports aujourd’hui, a-t-il fait savoir, ajoutant que les grandes villes ont vu la réception de nouvelles aérogares internationales à l’image de celle d’Alger dont la réception aura lieu fin 2018 avec une capacité de 10 millions de passagers par année, outre les 6 millions de passagers de l’ancien aéroport. Quant à l’aéroport d’Oran, ajoute Zaâlane, il sera mis en service début 2019.

En ce qui concerne les ports, le nombre de ports en Algérie a grimpé de 28 en 1999 à 48 actuellement, a souligné le ministre, mettant en avant le rôle actif de ces structures en matière d’exportation des produits algériens dont le ciment, le fer, le phosphate et les produits agricoles et alimentaires.

Il a fait état, dans ce cadre, des travaux d’expansion des ports de Djendjen (Jijel), Oran et Alger, affirmant que le pays misait sur les moyens de transport modernes et sur la numérisation du secteur.

Lors d’une conférence de presse, le ministre a fait état de la réception prochaine de plusieurs projets du secteur des transports et des Travaux publics qui constitue «le carburant» de l’économie nationale à travers la mise en place d’infrastructures de base en vue d’impulser l’activité économique.

A ce titre, Zaâlane a relevé qu’en dépit des conditions financières difficiles, le président de la République a décidé de poursuivre les investissements dont ceux à portée sociale et économique.

Il a rappelé, dans ce cadre, la décision du président de la République relative à la finalisation du dernier tronçon de l’autoroute est-ouest jusqu’à la wilaya d’El Taref tout en prévoyant différentes stations d’entretien et de service, outre les stations de péage.

Il a également souligné que «si la longueur de l’autoroute est de 1 200 km, il existe 13 échangeurs d’une longueur de 1009 km, lesquels constituent des autoroutes qui relient les différentes régions, notamment celles disposant de ports.

R. E.

 

Comment (6)

    Anonyme
    25 juin 2018 - 14 h 41 min

    Ici c’ est une communication UNILATERALE que vous faites, du reste si mal. Rendre les comptes c’ est tout autre chose mr!!!

    bougie
    25 juin 2018 - 13 h 33 min

    En 1962 le réseau férroviaire était de 5 000 km ,le ministre affirme qu’en 1999 le réseau était de 1000 kms ,ou sont passées les 4 000 Km de différence en en 37 ans ? Biodégradabilité ?

    Vangelis
    24 juin 2018 - 13 h 49 min

    Ainsi donc sur les 1000 milliards de $ tirés du sous-sol algérien, seuls 135 ont été consacrés aux investissements-travaux publics et autres transports.

    Pas besoin donc du bilan du (…) président que  » prépare  » le parti dit FLN.

    Le reste, sur la période de 20 ans faisant 43 milliards de $, est donc parti dans l’import-import, enrichir les barons du régime et remplir la panse des algériens afin qu’ils remercient leur fakhamatouhoum de leur avoir donné à manger devant se rappeler à chaque fois qu’ils doivent lui renvoyer l’ascenseur.

    Gatt M'digouti
    24 juin 2018 - 8 h 34 min

    Le cout de la reconstruction de la Syrie en guerre depuis 2011 est de 300 milliards de dollars.

    Ali
    24 juin 2018 - 6 h 12 min

    135 milliards c’est une somme astronomique pour des routes qui s »effritent à la moindre goutte de pluie, c’est surtout des entrepreneurs véreux qui ont profité de cette manne inespérée, des trottoirs qu’on refait plus de trois fois par an, la liste est longue
    Taisez vous les Dalton rakoum taklou fiha bel messek

    Ali2
    23 juin 2018 - 23 h 44 min

    Les vrais réalisations et dépense il faut l’est devisé par dix voir plus;l’Auto-Ghoul; l’autoroute la plus chère ou monde et la plus meurtrière;les routes fantomes réalisées par Ali Haddad ainsi de suite;vous etes tout sauf une vraie république;vous n’etes pas fait pour dirigé ni pour commander;juste pour volé et arnaqué et rien d’autres

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