Canicule au Sud : les habitants réclament la gratuité de l’électricité

Sud
Les températures atteignent les 50° dans le Sud. D. R.

Par Hani Abdi – Le temps caniculaire persistant depuis une semaine relance la revendication des habitants du sud du pays relative à la gratuité de l’électricité durant l’été.

En effet, face à la chaleur torride qui frappe six wilayas du Sud, une campagne vient d’être lancée pour réclamer à nouveau du gouvernement d’instaurer la gratuité de l’électricité du 1er juin au 30 septembre. Plusieurs pages d’information des wilayas du Sud participent à cette campagne, qui vise à interpeller les hautes autorités du pays sur les conditions climatiques intenables dans cette partie désertique du pays qui souffre, en plus des fortes chaleurs, d’un manque d’eau. Parmi ces pages, on peut citer Adrar Direct, qui parle des habitants du Sud et leur revendication de la gratuité de l’électricité durant l’été. Leur argument est que les fortes chaleurs, qui dépassent parfois les 50°, font qu’ils sont contraints d’utiliser sans interruption les climatiseurs. Ce qui fait que la facture de l’électricité, bien que subventionnée à hauteur de 50%, reste élevée. «Nous n’avons pas choisi d’utiliser intensément les climatiseurs. C’est l’unique moyen de faire face à cette insupportable chaleur», clame un habitant, qui encense cette campagne pour la gratuité de l’électricité.

Il est à souligner qu’une vague de chaleur caniculaire persiste depuis dimanche dernier. Elle a fait d’importants dégâts dans le cheptel caprin et camelin. Selon des informations qui nous sont parvenues de Tamanrasset, Béchar et Adrar, des éleveurs ont perdu de nombreuses bêtes à cause de la forte chaleur et du manque d’eau que connaissent plusieurs zones de ces grandes wilayas du sud du pays. Des images de chameaux, de moutons et de chèvres morts à cause de la canicule ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Les températures ont dépassé dans certaines zones les 50°. Cette vague caniculaire a touché les wilayas de Ouargla, Ghardaïa, Tamanrasset, Béchar et Adrar.

H. A.

Comment (19)

    Aguellidh
    9 juillet 2018 - 8 h 05 min

    Wallah, je viens de lire presque tous les articles de AP et certains commentaires de mes compatriotes, je trouve que tout ce qui se dit est sensé et qu’ils aiment fortement le pays. Je me dis il y a de l’espoir que l’Algerie guérira un jour ou l’autre. Dans ce sillage, je dois juste rajouter à l’idée d’un commentaire d’un lecteur que chaque région doit retrouver le savoir vivre d’antan et aux ingénieurs, architectes, techniciens de mettre leur génie à l’épreuve pour un meilleur bien être. Un lecteur à parlé de la photovoltaïque, c’est très intéressant d’installer des panneaux solaires pour chaque foyer sur tout le territoire national que d’essayer des solutions inadaptables. Le soleil et la joie brillera sur toute l’Algerie mais quand on voit les têtes des walis et de nos responsables on comprend tout de suite pourquoi tout la lumière du soleil est devenue noire.

    PREDATOR
    9 juillet 2018 - 0 h 13 min

    Normal dirais je avec ces constructions sauvages en parpaings, avant on construisait en pisé un tres bon matériau gratuit et à la portée de tous, le sud a perdu de son cachet d’antan et à cette cadence se videra de ses habitants

    Rascasse
    8 juillet 2018 - 22 h 18 min

    Construire comme les aïeux chaque région son matériau son architecture : l’isolation thermique au lieu de chercher midi à 14 h le pouvoir ne pensait pas trouver mieux comme revendication pour montrer du doigt l’immaturité du peuple tout le temps revendicatif n’est ce pas monsieur ma takoulche yogourt ???

    co5
    8 juillet 2018 - 19 h 55 min

    comment les algériens du sud d’avant l’indépendance et des années 60,70,80,90 ont ils résisté à la météo, sans climatiseurs, sans « eau » et sans gratuité??? on leur doit respect, pour leur intelligence qui leur a permis de « dompter » la chaleur et autres inconvénients naturels.

      Zarouri
      8 juillet 2018 - 21 h 21 min

      J’ai travaillé à Adrar et Timimoun de 1975 à 1979 à l’époque où rares sont les familles qui possédaient un humidificateur. Mêmes les hôpitaux n’en possédaient pas. Toutefois nous vivions heureux, sortions le jour comme la nuit.
      Aujourd’hui l’état subventionne les factures d’énergie à hauteur de 50% et il se trouve des citoyens mécontents.
      Alors que la plupart passent leurs vacances en Tunisie.

        Gatt M'digouti
        9 juillet 2018 - 12 h 44 min

        Parce qu’ils n’ont pas droit d’aller en vacances, voir d’autres horizons, gouter au plaisir de la mer ??
        Tu veux qu’ils restent chez eux par 50 degrés?
        Deux millions d’Algériens partent en Tunisie parce que chez nous c’est sale et c’est cher !

      Anonyme
      9 juillet 2018 - 8 h 02 min

      L’évolution de l’humanité en général et de la société en particulier est difficile à cerner par le cerveau humain. Il y a des choses qu’on ne peut pas comprendre et qui sont tout à fait naturelles et à accepter. La vérité étant le résultat constaté à la fin.

    Selecto
    8 juillet 2018 - 19 h 02 min

    L’été dernier j’ai été dans au sud, même les climatiseurs crachaient de la chaleur, il faut trouver une solution à nos compatriotes de cette région du pays.

    IMAZIREN
    8 juillet 2018 - 18 h 48 min

    Soyons écolo, utilisons El mrewha comme nos aïeux.

    matrim
    8 juillet 2018 - 18 h 36 min

    Passer au photovoltaïque.

    Zaatar
    8 juillet 2018 - 16 h 57 min

    L’électricité seulement qu’ils réclament les gens du sud? ils devraient aussi demander la gratuité de l’eau et du gasoil. En fait tous les Algériens devraient réclamer pareil. Car enfin, toutes les gratuités et autres avantages que permet le pays ne servent que les administrateurs, les gestionnaires et les responsables du pays. C’est ce qui est prélevé de la richesse qui reviendrait normalement aux Algériens…. A mûrir vous ne croyez pas?

      Gatt M'digouti
      8 juillet 2018 - 17 h 39 min

      j’adhère ! d’autant plus que l’électricité est produite à partir du gaz et le gaz ça manque pas ! Oui je sais ! ça a un cout ! l’argent pris par Saidani à la caisse agricole ça n’a pas de cout ???

    Anonyme
    8 juillet 2018 - 16 h 39 min

    L’aveuglement du pouvoir politique envers ces populations, mènera un jour à des revendications sécessionnistes sudiste.

    PREDATOR
    8 juillet 2018 - 16 h 13 min

    Voilà où nous a mené cet état rentier
    Biientot on demandera des couches culottes

    Anonyme
    8 juillet 2018 - 16 h 06 min

    Au lieu d’avoir investi 3 milliards d’euros dans la grande mosquée, cet argent aurait servi dans le sud en investissement pour produire l’énergie solaire beaucoup moins chère.Je comprend ceux qui sont contre la gratuité, mais il faut aller passer l’été avec ces gens là pour les comprendre.L’état doit les aider en prenant en charge la moitié de leurs factures dans les mois de canicules quitte à créer un impôt sur les grandes fortunes pour cette aide.

    Vangelis
    8 juillet 2018 - 15 h 07 min

    Voilà ce que récolte les zautorités lorsqu’elles font dans le paternalisme.

    Subventionner l’électricité est en soit anti économique puisque cette énergie n »est pas produite gratuitement et est donc à la charge des autres algériens.

    Réclamer en plus sa gratuité est vraiment une hérésie car aucun pays au monde ne fait dans cette pratique.

    Un simple question à ces habitants qui veulent vivre sur le dos des autres, comment faisaient-ils avant ?

    tikouk
    8 juillet 2018 - 15 h 06 min

    Là où il y a du soleil toute l’année on manque d’energie. Le baath fln et les plus algériens que les autre se fontt richissimes le peuple survit à peine, au nord comme dans le sud.

    Kassaman
    8 juillet 2018 - 15 h 00 min

    Je ne pense pas que la solution soit dans la gratuité, il faudrait plutôt évaluer le surcoût induit par cette canicule et à la fin de l’été, l’état aide au règlement de la dépense, suivant le principe de solidarité nationale, par l’intermédiaire d’un « chèque énergie ».
    Le problème avec la gratuité, c’est qu’elle dévalue le produit ou service et amène au gaspillage.
    L’électricité, pour la produire et la transporter, implique un coût.

    Anonyme
    8 juillet 2018 - 14 h 24 min

    La vache laitière de l’Algérie est au Sud et son lait au Nord. C’est le Sud qui est le poumon économique de l’Algérie ,son pétrole nourrit toute l’Algérie.Ces revendications sont légitimes .

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