Ces propos d’Amara Benyounès qui passent mal dans le camp présidentiel

Benyounès MPA présidentielle
Amara Benyounès, président du MPA. New Press

Par R. Mahmoudi – Le repositionnement inattendu d’Amara Benyounès, président du Mouvement populaire algérien (MPA) et soutien traditionnel du président de la République, suite à sa rencontre au cours de cette semaine avec deux dirigeants de l’opposition, à savoir le chef du MSP, Abderrazak Mokri, et le leader de Talaï El-Houriyet, Ali Benflis, suivie d’une déclaration lourde de sens, serait très mal perçue par le camp présidentiel.

Selon nos sources, la participation de l’ex-ministre du Commerce dans le gouvernement Sellal à cette rencontre, dans le cadre du dialogue lancé par le MSP autour de son initiative pour le consensus national, a semé le trouble chez ceux qui comptent pour des «parrains politiques».

Ce qui est venu conforter ce sentiment et achève de mettre Amar Benyounès désormais dans le collimateur de ses «amis», ce sont les propos qu’il a tenus dans un entretien accordé à un journal en ligne. Interrogé sur sa position et celle de son parti par rapport à l’éventualité d’une candidature du chef de l’Etat pour un cinquième mandat, Benyounès évite de trancher, tout en décochant indirectement des flèches en direction de ceux qui pressent le Président de briguer un nouveau mandat : «Nous avons soutenu le président Bouteflika pour le 4e mandat, en 2014. Laissons ce 4e mandat se terminer et laissons le président de la République prendre sa décision en son âme et conscience et en son intimité la plus profonde», a, en effet, affirmé l’ancien cadre du RCD.

A noter aussi que le MPA est le seul parti de l’Alliance présidentielle à ne pas encore avoir appelé le président à se porter candidat aux prochaines présidentielles, comme l’ont fait le FLN, le RND, TAJ et des organisations de masses comme l’UGTA.

R. M.

Comment (12)

    Anonyme
    4 mars 2019 - 17 h 18 min

    Feu Matoub Lounes, Allah Yarhmou, va retourner en colère, dans sa tombe
    Où sont les « révolutionnaires culturels, et démocrates ?!,….. » d’antan,…..,
    Y a hasrah, les luttes démocratiques, et culturelles dans les années 70,et 80,…
    Où sont les idéaux, et les valeurs de liberté, de démocratie, et de justice ???,…..
    Place, à l’opportunisme politique comme mode, aux changements de vestes, de couleurs, à la courtisanerie, Au clientélisme, et à la « Chita », comme compétences, comme conformisme, comme « nationalisme… »,
    Comme « révolutionnaire… »,comme « démocrate,… » , et comme vertus ?!,…..
    Pour continuer, à « allaiter des mamelles de la rente pétrolière »
    Et pour les avantages, les privilèges, le confort, le luxe, et « l’ascension sociale »,
    Dans un système bureaucratique, corrompu, et en faillite morale, et économique

    Lghoul
    23 juillet 2018 - 15 h 23 min

    Ce type nous « manquait » tellement … Je savais qu’il allait revenir pour jouer sa part, même courte. Attendez vous aussi a voir Belkhadem et même le drebki apparaitre un beau matin. Il reste quand même quelques longs mois pour le 5ieme. Les ghoul, tata et tout le balais qui s’échangent des insultes des fois choquantes pour « choquer » pour amuser la galerie pour quelques mois. Irham babakoum, laissez nous tranquilles.

    Anonyme
    20 juillet 2018 - 20 h 38 min

    L’opportuniste Benyounes;il est crée juste pour la soumission et baiser les mains des chefs

    Anonyme
    20 juillet 2018 - 19 h 43 min

    il sent roussi il veut sauter dans l’ autre train quel oportiniste!

    Anonyme
    20 juillet 2018 - 18 h 36 min

    Purée si un jour je serai président je ferais comme Erdogan c’est à dire la Purge de l’état , arrêter toute bande de criminel de papers et news…

    Felfel Har
    20 juillet 2018 - 17 h 25 min

    Amara Benyounès, n’est-il pas celui qui a tenté de nous vendre sa camelote lors du 4ème mandat (« Le cerveau du président fonctionne plus vite qu’un ventilateur »)? Il nous a vendu lahoua ou errih, et lui, c’est une éolienne qui brasse encore plus de vent! Les plus vocaux des serviteurs ne sont pas les plus crédibles.

    Nora1
    20 juillet 2018 - 9 h 27 min

    Le chacal ‘Ben ezzmaar’ est aux aguets! On tâte le terrain pour ėviter ‘balek’ le mauvais choix! L’appel du ventre reste toujours et encore prėsent! Y’a comme ca des personnes qui ne sont jamais rassasiėes! La fratrie, la belle famille, l’entourage, tout ce petit monde justifie quand même la ‘chita’, ‘Ethel’ et ‘errokhss’; justifie surtout de s’accrocher aux ronces – Mokri ici – s’il le faut pour remonter!!!! Faudra bien essayer de maneuvrer pour sortir de la touche! Et il se dit certainement en lui-même ‘ inâaaal bou limayhabnich, suis tout de même encore là à essayer’!!!!! Il croit pouvoir ėventuellement sortir du placard! Le foutu espoir!!!
    Le dėnominateur commun à tous ces rebus du diable me laisse toujours perplexe!! Ils manquent d’honneur, ne regardent jamais droit dans les yeux, cirent à fond, baissent l’ėchine, fuient la lumière et ne se sentent sûrs qu’en costard! La ‘hachma’??? Connait pas!!!!!
    Grave! Qui disait bien d’eux ‘ oulach ennif aanda lent eth ghitheses’?!! Pas d’honneur où s’ancre les enterloupes!!!!! Costard où non, un paltoquet reste toujours un va-nus- pieds! Cours toujours mon petit Amriroche cours!!! Sait-on jamais???

    Brakna
    20 juillet 2018 - 9 h 19 min

    Les Fossoyeurs de l’Algérie.
    Les 3 IIème et le 4 IIème Mandats n’auraient jamais dû exister sans la lâcheté de ceux qui tiennent aujourd’hui les rênes du Pouvoir.

    zad
    20 juillet 2018 - 8 h 22 min

    bravo ben younès

    Rascasse
    20 juillet 2018 - 8 h 21 min

    C’est de la pure manœuvre manipulatrice des masses, l’école du RCD est connue pour ses KDS ses larbins et ses girouettes

    awrassi
    20 juillet 2018 - 7 h 41 min

    Je me demande à quoi servent tous ces présidents de partis qui ne cherchent pas à diriger l’Algérie et se « contentent » de servir de strapontin au président en place ? Est-ce là leur ambition ultime ? Pauvre Algérie …

      Anonyme
      20 juillet 2018 - 17 h 45 min

      En effet ! Et si leurs ambitions se situaient ailleurs que la vile chitta, l’Algérie ne serait pas aujourd’hui livrée, pieds et poings liés, à cette marabounta de rapaces issus du même douar.

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