Après un mouvement partiel : 27 magistrats mis à la retraite

Cour magistrats
Le mouvement dans le corps de la magistrature se poursuit. D. R.

Par Hani Abdi – Le président Bouteflika a mis à la retraite 27 magistrats. Ces magistrats officiaient, entre autres, dans les tribunaux d’El-Harrach, de Guelma, de Sidi Bel-Abbès, d’Aflou, d’Aïn M’lila, de Ksar Chellala, de Nedroma, de Bou Saâda, de Médéa, de Ben Aknoun, de Relizane, d’El-Harrouch, de Béchar, d’Azzazga, d’El-Kala, d’Alger, d’Ouled Djellal, de Tébessa et de Bir El-Ater.

Ces mises à la retraite interviennent, faut-il le rappeler, après un mouvement partiel dans le corps de la magistrature. Un mouvement qui a touché à la fois les présidents de cours, les procureurs généraux et les présidents de chambres administratives. En tout, 13 présidents de cours et 8 procureurs généraux ont été évincés. Le corps de la justice s’est cependant renforcé avec la promotion de plus de 1 800.

Ces promotions ont été approuvées par le Conseil supérieur de la magistrature après l’aval du président Bouteflika. Aussi 181 magistrats ont-ils été promus à des postes de responsabilité au sein de la justice. Ainsi, 100 magistrats ont bénéficié de la bonification du Sud, d’autres magistrats ont été promus aux fonctions sur la base des critères prévus par le statut de la magistrature.

La question de la carrière des  magistrats a été examinée lors de la réunion du CSM jeudi à Alger.

H. A.

Comment (9)

    226
    28 juillet 2018 - 0 h 57 min

    prochain les syndicats.

    Anonimi
    28 juillet 2018 - 0 h 53 min

    Dans un système logique, la jouissance de ses droits à la retraite est un aboutissement d’une carrière professionnelle bien remplie accomplie avec honnêteté et rigueur. Chez nous c’est une sanction extrêmement lourde parce que les gens abusent et profitent des postes qu’ils occupent et qu’ils ne veulent pas lâcher surtout dans les secteurs sensibles comme la justice, l’armée, la police, sonatrach, les affaires étrangères. ..

    Anonyme
    27 juillet 2018 - 21 h 41 min

    le plus important c est la tete en premier qui est à l’ origine de tout ce mal .elle doit se degommer et avec elle toute la clique de voyous.

    Zaatar
    27 juillet 2018 - 21 h 33 min

    L’honnêteté et l’intégrité des hommes d’un pouvoir est un vase profond. Lorsque la première eau qui y est versée est souillée, la mer y passerait sans y laver la souillure car l’abîme est immense et la tâche est au fond. (Vous m’excuserez pour l’analogie, j’ai répliqué une strophe de Hafiz que j’ai adapté à la circonstance).

    Mus
    27 juillet 2018 - 20 h 59 min

    La gangrène n’épargne désormais aucune institution de la République, qu’elle soit civile ou militaire. Le mal est profond et l’on nous parle de la fidélité de notre armée au régime pourri qui a saigné notre pays à sang et l’a ravalé au dernier rang des nations. Au point où va la purge au sein des piliers de l’Etat, on va avoir en Algérie un scénario bis de l' »oeuvre » d’Erdogan en Turquie dont les prisons regorgent d’innocents citoyens au nom de la « sauvegarde » de la République en danger. Un 5 ième mandat et ce sera la dérive pour le pays. Plus personne n’ose imaginer l’Algérie après 2019 avec un 5 ième mandat… si ce cauchemar se réalise. Dieu fasse que la lumière resplendisse à nouveau sur notre pays.

    Anonyme
    27 juillet 2018 - 20 h 33 min

    on est ou avec les magistrats les plus corrompus de la planète,ceux de la wilaya d’Annaba,Tebessa;et Skikda;R…. Annaba veille sur eux et leurs fortunes mal acquit

    DYHIA-DZ
    27 juillet 2018 - 20 h 21 min

    Je crois que le justicier a pris l’Algérie en main !!
    Opération NETTOYAGE continue!!
    Peut-être que l’Algérie reviendra ce qu’elle était !
    On a le droit de rêver.

      indigné
      28 juillet 2018 - 0 h 40 min

      @DYHIA-DZ
      27 juillet 2018 – 20 h 21 min

      le mal est si profond et incurable l’ami
      La corruption et tous les maux ont gagné toute la société
      J’ai peur vraiment
      Ce n’est pas des mises à la retraite (dorée) ou des permutations par ci par là qu’il y aura quelconque changement, on essaye seulement de nous enfumer
      Je ne reconnais plus l’Algérie des années 70, je me sens si étranger dans mon propre pays, le système a favorisé les opportunistes hélas
      La messe est dite et personne n’y pourra rien, je peux vous le jurer à moins d’un miracle venant du tout puissant
      Qui vivra verra

        Anonyme
        28 juillet 2018 - 14 h 40 min

        @indigné
        Tu n’es pas le seul!!! ceux qui ont connu l’Algérie des années 70-80 se sentent étrangers dans cette Algérie devenue celle des charlatans.
        Je crois que c’est cette génération qui continue de défendre l’Algérie.

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