L’émouvant message de la petite-fille d’un Algérien déporté par la France

déportés, Guerre de libération, France coloniale
Cimetière des déportés algériens à Cayenne. D. R.

Par Lina S. – Difficile de retenir ses larmes en écoutant cette descendante d’un déporté algérien en Nouvelle-Calédonie. «Avant de mourir, j’aimerais bien ne serait qu’avoir un coup de fil d’un lointain petit cousin – ou je ne sais pas – qui m’appelle en me disant : « Tu es mon sang. » Cette voix va me permettre de partir en paix», a confié Lucette Ouhiba Ben Amar dans un reportage réalisé par AJ+, un média internet qui fait partie du groupe Al-Jazeera.

«Il me manque quelque chose. Ce sont mes racines. C’est comme si c’était un arbre qu’on avait penché et les racines sortaient. Il faut que ça revienne», a affirmé cette femme dont le sang algérien coule dans ses veines. «Je n’ai plus de famille là-bas (en Algérie, ndlr). Je sais que j’ai une terre qui a appartenu à mon grand-père. C’est sacré chez nous», a-t-elle dit, émue aux larmes.

Lucette Ouhiba Ben Amar regrette de n’avoir pas été autorisée par sa mère «à voir plus souvent» son père «pour apprendre l’arabe, pour me parler». Mais cela ne l’a pas empêchée de rester plus que jamais attachée à ses racines algériennes et à porter cette appartenance la tête haute. «Je pense qu’on peut relever la tête et dire : « Moi, personnellement, Lucette Ouahiba Ben Amar, je suis très fière d’avoir eu un grand-père déporté, sacrifié. » C’est pour ça que je lève la tête et jusqu’à ma mort je la laisserai levée. C’est pour le nom des Ouahiba Ben Amar», a-t-elle insisté.

La petite-fille du déporté algérien, qui a fait partie des nombreux combattants aux côté d’El-Mokrani en 1873, espère que la même mer qui a vu son grand-père être exilé de force «dans des conditions inimaginables, inhumaines» pourrait un jour l’emmener vers ses racines.

Les descendants des Algériens n’ont jamais coupé les ponts avec leur terre d’origine à laquelle ils sont restés fidèles, tant et si bien qu’ils entretiennent les traditions culinaires et culturelles algériennes bien qu’ils se trouvent à 22 000 kilomètres de l’Algérie, comme le rappelle le reportage.

Sur les murs des maisons de ces petits-enfants de déportés, sont accrochés le drapeau algérien et des photos de villages de Kabylie. C’est que Lucette Ouahiba Ben Amar et tous ceux qui sont dans sa situation vivent le déchirement imposé par la France coloniale avec peine et nostalgie. «Privées de leur histoire et de leur identité», ces victimes de la colonisation française, qui représentent 10% de la population calédonienne, crient leur algérianité avec honneur et dignité.

L. S.

Comment (52)

    Bamar
    31 juillet 2018 - 5 h 52 min

    Je pense qu il vaut mieux qu elle garde l Algérie de son imaginaire parceque si elle voyait se qu elle est devenu aujourd’hui grace a ces charognards le choc lui serra fatale et je ne parle même pas de la famille

    Hamid
    31 juillet 2018 - 2 h 53 min

    Thank you , AP , for carrying this moving , touching story of an amazing strong lady who reminds us all of the true face of settler colonialism and all the horrors it entails. She perfectly took us right inside her story , making it come to life and finally giving it a great depth of tragedy .Wallahi , I was in tears , imagining how our countrymen and women had been forcibly taken away from their country roots and rejected to distant places .That is not right .What a story and what a lady ! These are the stories we need .Again , thank you AP ! I hope that our government looks at the message of our sister Ouahiba and does something .She’s my heroine .As always , tahia ElDzair !

    Anonyme
    30 juillet 2018 - 22 h 30 min

    Ne comptez pas sur le gouvernement et l’administration algériens pour faire quelque chose pour les descendants d’Algériens et les ressortissants algériens établis en Nouvelle-Calédonie (ils sont quelques dizaines).
    Jamais un représentant du consulat d’Algérie à Paris n’a mis les pieds ici pour s’enquérir de la situation des Algériens.
    Figurez-vous que pour refaire son passeport, un Algérien établi en Nouvelle-Calédonie doit se déplacer à Paris! ( 22 000 kms et 2 000 euros en moyenne pour un billet aller-retour + une attente de 1 mois pour le récupérer ou refaire un autre aller-retour à 2 000 euros ) alors qu’un consulat D’Algérie existe à Canberra en Australie ( 2 200 kms).

    Pour les Algériens bi-nationaux, détenteurs d’un autre passeport mais dont le passeport algérien est périmé, les services consulaires algériens et l’ambassade à Paris, joints par téléphone, vous diront avec mépris de faire une demande un visa pour rendre visite à leurs proches en Algérie malgré qu’ils soient détenteurs d’une carte d’identité et d’une carte consulaire algériennes.

    Enfin, sachez que beaucoup de pays européens ont ouvert et depuis longtemps des consulats honoraires en Nouvelle-Calédonie pour s’occuper des soucis administratifs de leurs citoyens et que les services consulaires Américains établis en Australie rendent visite 4 à cinq fois par an à leur ressortissants (une dizaine) vivant en Nouvelle-Calédonie.
    Vous parler de CITOYENNETÉ?

    Arezki HAMOUDI
    30 juillet 2018 - 22 h 08 min

    Pourquoi cette descendante de déporté Kabyle (à ma connaissance d’après l’histoire les déportés vers la Nouvelle Calédonie étaient généralement des Kabyles suite à la révolte de 1871 menée par El Mokrani et cheikh Aheddad) prétend que sa maman d’approcher souvent son père et apprendre l’arabe ? …

    Les déportés Kabyles surement ne connaissaient pas l’arabe en dehors des mots relatifs à la prière et dans la moindre mesure au récital du coran .

    A mon avis à travers le reportage on constate soit une erreure de casting, soit une manipulation de plus à des fins toujours d’une arabisation forcée y compris dans la lointaine Clédonie ! …

    Maintenant si c’est une descendante dé déportés suite à la révolte de Bouamama alors c’est autre chose…, mais ce n’est ce qui disent et précisent les commentaires .

    Arezki HAMOUDI

      Anonyme
      31 juillet 2018 - 3 h 19 min

      Inculture manifeste, désolé de le dire aussi franchement. La Kabylie était appelée la « Montagne savante », c’etait la région la plus dotée de mosquées et de zaouias. L’élite religieuse qui a quitté l’Algérie était pour beaucoup venant de Kabylie et était arabisante (l’arabe étant la lanque du coran). Al Azhar a été fondée par plusieurs générations de zouaouis (mot nominatif pour dire zouaous, mot arabisé arabe pour dire le nom d’un peuple régional les izwawen, traduit de nos jours en « les kabyles »). Les kabyles de l’époque comptait parmi les plus grands arabisants et arabophones du monde arabe, Bejaia étant un foyer religieux et universitaire très important jusqu’au 17e siècle. On venait étudier la religion musulmane jusqu’à Bejaia, c’est dire l ‘importance de la cette région en matière religieuse. De grands érudits et mystiques sont passés par Bejaia : Ibn Arabi, Abdelkader al Jilani (appelé en Algérie Abdelkader djilali)…

        MOHAMMED BEKADDOUR
        31 juillet 2018 - 7 h 40 min

        @Anonyme
        31 juillet 2018 – 3 h 19 min
        Inculture manifeste,
        —————————————————————
        Désolé, tu aurais dû enquêter sur l’étymologie du mot Zaouia, il signifie simplement Coin, lieu de retrait et retraite, ça n’enlève rien aux qualités et vertus de ceux que tu défends !

          Anonyme
          31 juillet 2018 - 12 h 08 min

          Non je ne me suis nullement trompé, j’insiste… avec votre acceptation 🙂

          Zouaoua est le nom arabisé de la population appelée aujourd’hui « les Kabyles », ceci venant du mot Izwawen, pluriel du prénom typiquement kabyle « Azwaw » ayant donné naissance au prénom typiquement algérien « zaouaoui ».

          Zaouia est un autre nom, arabe, signifiant « coin », lieu de retraite spirituelle.

          Zaouia et Zouaoui (pour un homme)/Zouaouiia (pour une femme) n’ont rien à voir l’un avec l’autre mais ont une proximité phonétique.

          Le vrai nom des kabyles est Izwawen, comme le vrai nom des Chaouias est Ichewiyen.
          Ceci étant merci de me donner l’occasion d’expliquer une différence phonétique qui explique nos confusions. D’un coté du Djurdjura (grosso modo la grande Kabylie, on dit Agwaw ou Igwawen) et de l’autre coté du Djurdjura, particulièrement entre le Babor et le Biban, on dit Azwaw ou Izawawen. Comme cette région est proche des plaines et de la présence plus marquée du dialecte arabe algérien Azwaw est devenu Zouaoui.
          D’un coté on prononce [G] et de l’autre [z], c’est extrêmement fréquent dans une langue.

          Jusqu’à commettre l’erreur, en petite Kabylie, de voir des descendants de Zouaouas/Izwawen appelés les Gawawas de marchands ambulants (qui fut un métier important des Kabyles en temps de disettes et de mauvaises récoltes avec la vente notamment de la coutellerie dans lequel ils étaient des maîtres), en fait il s’agissait des mêmes populations d’origine, mais avec la colonisation turque qui ont pris pour des différences ethniques et sociales ce qui n’étaient que des différences linguistiques (ici de prononciation) et de localisation (le Djurdjura séparant les deux différentes Kabylies).

          Cette problématique de précisément existe dans tous les langues, par exemple, les Libanais, Syriens, les Égyptiens ne prononcent pas le [Qaf], Qalbi (mon coeur) se dit chez eux ‘Albi ou encore le [Dhal] emphatique se prononce avec un [Z] emphatique : on dit en arabe classique Allah Al Adhim et ils disent Allah Al Azhim.

          Je confirme non pas mon point de vue, mais l’existence prouvée du nom véritable des kabyles (francisation du nom arabe « Kabail », les tribus) c’est en arabe dialectal algérien « les Zouaouas » et en langue berbère de kabylie « les Izwawen » au sud/est du Djurdjura et « les Igwawen » au nord/ouest du Djurdjura. On disait Igwawen car cela correspondait aux massifs montagneux entre Dellys et Béjaia appelé … Igwawa !

          Notons que Igwawa sont des massifs montagneux d’Algérie et que Izwagha (ou Zouagha) sont d’autres massifs montagneux correspond à la région située entre le Rif et Fès !

          Nous avons vraiment besoin de nous informer mutuellement sur nos découvertes et sur nos lectures. Nous avons une histoire phénoménale mais nous n’en avons encore pas collectivement conscience… hélas.

      MELLO
      31 juillet 2018 - 10 h 40 min

      Vous avez bien cerne’ le petit detail , d’une importance vital. Si on doit se confier au facies, cette dame ( que Dieu ait son ame) presente une physionomie d’une femme Kabyle. Quant a sa declaration , en effet, il y a matiere a narrer, car cette femme , face a la tele , s’est laissee emporter par cette emotion et cette gene qui se lisait sur son visage. Meme, si elle parle de la langue arabe, son sang est kabyle. El Mokrani pourra en temoigner. Justement, il n’y a que ce sang kabyle qui pourra vous ramener vers votre veritable terre, celle de vos ancetres. Merci Mr Hamoudi d’avoir souleve’ ce detail.

    TARZAN
    30 juillet 2018 - 20 h 51 min

    je rajoute aussi que j’ai vraiment versé une larme en pensant aux mères des déportés et le mal atroce et inhumain qu’elles ont subi, je dis bien crimes inhumains que la france à commis en algérie. comment peut on oublier? COMMENT? ET ILS DISENT AUJOURD’HUI QU’ILS NOUS ONT RAMENÉ LA CIVILISATION, alors qu’ils ne se lavaient même pas à cette époque!

    TARZAN
    30 juillet 2018 - 20 h 46 min

    la france dit officiellement qu’elle nous a apporté la civilisation! ils ont massacré les femmes, enfants et pères de famille pour voler leurs terres, ils ont déporté les résistants car ils avaient le choix ou vivre à 15.000 km des siens et ne plus les revoir, ou être tué. oui les mères des déportés avaient un choix le plus insupportable au monde ou ne plus voir ses enfants puisqu’ils seront déportés ou voir leurs enfants massacrés et tués. le choix est malheureusement vite fait dans la douleur suprême. oui, la majorité de ses mères sont mortes de chagrins de ne plus revoir à jamais leurs bébés, leurs fils qu’elles ont élevé dans l’honneur. ça c’est le crime commis par l’Etat français et c’est prouvé, d’ailleurs vous êtes là pour en témoigner. pourquoi les juifs ont eu leur procès contre l’allemagne et les algériens n’ont pas le droit ne serait d’en parler et de soulever cette question? chaque année on découvre des crimes insupportables liés à la colonisation de l’algérie, on découvre que la france en quittant l’algérie a commis encore un autre pire crime destruction des archives et livres d’histoire de l’algérie avant la colonsiation, vole de nos vestiges et oeuvres d’art, … ils veulent nous batardiser nous enlever notre mémoire et effacer notre glorieuse histoire et ça wallah el adim que la france va rendre des comptes devant un tribunal international, et le pire ils le font avec les marocains pour dénigrer les algériens et détourner notre histoire et notre culture et donner ainsi de l’importance historique au maroc qu’il n’a jamais eu.

    Anonyme
    30 juillet 2018 - 19 h 14 min

    Quel gâchis…! Des algériens coupés de leurs racines à cause du colonisateur barbare et l’ambassadeur de FaFa en Algérie ose « appeler à faire de l’histoire commune entre l’Algérie et la France une force d’avenir  » quel Toupet…!!!

    Merci Lina S. pur cet article très émouvant….qui nous a permis d’entendre d’ici le cri déchirant, à la fois, du désespoir et de l’espoir de cette descendante d’un déporté algérien en Nouvelle-Calédonie.

    « À eux seuls, les Arabes de Nouvelle-Calédonie concentrent toutes les contradictions d’une politique coloniale. « …….

    « Survivre : donc avoir des enfants. Mais se marier avec qui ? Il n’y a pas de femmes arabes. Les premières unions ont lieu à Bourail avec des Européennes, des relations se nouent aussi avec des femmes mélanésiennes. Dans les générations suivantes, les filles de ces premières unions se marient souvent dans le milieu arabe. La souche survit, les patronymes se transmettent même quand ils sont transformés par l’administration, mais la langue qui ne peut pas être apprise aux enfants par des mères qui ne la parlent pas, se perd. Et précisément parce que la langue s’est perdue, ce cimetière prend dans notre mémoire une autre dimension. »

    « Monsieur le Ministre, ne cherchez pas les noms de nos anciens dans les livres d’histoire, même celui de Bou Mezrag el Mokrani a été effacé. Ne cherchez pas une place, une école, un collège, un espace sportif qui porte un nom arabe, mais parcourez les listes de décès des centres miniers de Thio ou Ouegoa, des centres pénitentiaires, de l’île Nou, de Ducos, de l’île des Pins, du Camp Brun interrogez vous sur le jeune âge de ces décédés et vous commencerez à comprendre……concentrez-vous sur Nouméa, sur la liste des chauffeurs de fiacres, sur la Vallée du Tir le quartier ouvrier, sur les ouvriers du Nickel, sur les syndicats, sur les sportifs, et aussi il faut le dire au début du XXe siècle sur la délinquance, le tout dans un environnement, où le mépris aujourd’hui disparu, n’était jamais absent et vous commencerez à avoir un idée de ce que les Arabes ont vécu dans ce pays où pendant longtemps, comme disait le vieux Bel Amiche qui repose à Nessadiou : « le cheval a été le seul ami de l’Arabe ». (un extrait du discours très touchant, prononcé par M. Taïeb Aifa au nom de l’Association des Arabes et des amis des Arabes, le 4 mars 2007 à l’occasion de la venue à Nessadiou de M. Azzouz Begag, ministre délégué à la Promotion de l’égalité des chances.).

    « L’Association des Arabes vous souhaite la bienvenue à Caledoun puisque tel était le nom que nos anciens donnaient à cette terre d’exil si loin de celle qu’ils appelaient l’Afrique. De même, ils ont choisi de se reconnaître à travers le terme « Arabe ». Pourtant ils venaient en très grande majorité du Maghreb et surtout d’Algérie et très peu du Yémen et d’Aden. Nous avons maintenu leur volonté. Le terme de Maghrébins largement utilisé en Métropole l’est très rarement ici et révèle aussitôt une arrivée récente dans le pays. »…Ceci dit, la déportation a touché beaucoup de régions en Algérie y compris la Kabylie…..!!!

    Mais cette phrase dans l’article: « Sur les murs des maisons de ces petits-enfants de déportés, sont accrochés le drapeau algérien et des photos de villages de Kabylie, peut induire en erreur, en faisant croire que les déportés étaient tous de Kabylie et c’est ça qui a fait réagir certains commentateurs…..! Alors soyons plus précis lorsqu’il s’agit de l’Histoire…! Ceci dit, arrêtez de vous chamailler, ayez un peu de respect pour les vœux de cette algérienne devenue Lucette et calédonienne malgré elle…!

    J’espère que quelqu’un va entendre son cri…!!

      Mme CH
      31 juillet 2018 - 0 h 22 min

      Le commentaire ci-dessus, (Anonyme 30 juillet 2018 – 19 h 14 min) est signé Mme CH…!
      Je voudrais juste ajouter ceci pour les gens qui veulent consulter les listes des déportés:

      « Nous complimentons le professeur Hamid Mokadem pour notre aiguillage vers l’émérite historien Calédonien Louis-José BARBANCON que ne nous savons trop comment remercier,…..
      Ce dernier, humble, courtois, disponible…..n’a guère hésité à répondre à nos diverses sollicitations. En outre, il n’a ménagé aucun effort pour mettre à notre disposition le résultat de ses années de recherches consacrées aux Algériens envoyés au tristement célèbre bagne colonial de Nouvelle-Calédonie. Grâce à son labeur, on peut désormais consulter les listes et connaître l’identité de nos concitoyens exilés dont d’aucuns ne reviendront à tout jamais au pays.

      Ces prisonniers ont été classés en trois catégories, les forçats (transportés), les politiques (déportés) et les récidivistes (relégués)… ».(Echo de Jijel, 16 janvier 2012,
      par M.F.Toumi).

        MOHAMMED BEKADDOUR
        31 juillet 2018 - 8 h 21 min

        @Mme CH
        31 juillet 2018 – 0 h 22 min
        ————————————————————————
        La question sera en bonne santé le jour où de NOTRE TERRITOIRE seront expulsés les résidus de La France ennemie, désinfecter notre territoire, oser, oser, qu’ils aillent au diable chez eux avec leurs baumes diplomatiques, leurs phrases bidon, leurs mots pompeux, et cela fait chez nous le train sera sur ses rails , chacun chez soi, pas de jeux troubles comme chez nos voisins ! NAHNOU EL JAZAÏR ETTAHIRA !

          Mme CH
          31 juillet 2018 - 14 h 38 min

          Mr MOHAMMED BEKADDOUR, j’ai peur que la mission n’est pas aussi facile qu’on le croit, car les virus qui ont infecté notre pays sont nombreux, dangereux et ils se trouvent à tous les niveaux….!!! Les gardiens des châteaux en ruine sont une espèce de complexés colonisables, endoctrinés, manipulés et bien nourris et engraissés au fromage puant…grâce à l’argent des visas….!! Mais, la mission deviendra facile si des personnes intègres qui aiment leur pays se mettent au boulot…!!!

          Mais, Lil Ka3bati Rabboun Yahmiha…et comme vous dites: qu’ils aillent tous au diable…!

          Cordialement!

    MOHAMMED BEKADDOUR
    30 juillet 2018 - 19 h 00 min

    La France a déporté, mais aussi égaré, la France est le synonyme d’un piège qui nous vaut d’être confrontés à des moeurs étrangères à la pudeur qui fait notre vraie personnalité musulmane, il faudrait avoir le courage de démêler l’écheveau créé, et chacun chez soi une fois pour toutes, au coeur de cet écheveau l’épreuve inévitable, nécessaire, condition sine qua non, du tort de la France, UNE FOIS POUR TOUTES ! Qui a peur de cette épreuve FINALE ???

    MOHAMMED BEKADDOUR
    30 juillet 2018 - 18 h 50 min

    La France est une cruelle épreuve, certains de ses monstres ont statut en Algérie, il faut les avoir approchés pour découvrir comment ils sont cruels, absolument inhumains, ignorants et surtout prétentieux arrogants, ceux là ne devraient pas avoir le droit d’être sur ce territoire !

    Anonimi
    30 juillet 2018 - 16 h 44 min

    Même sur ce sujet sensible et combien émouvant pour tout Algérien digne de sa patrie, il y a des racistes de la pire espèce reptilienne qui se transforment en généticiens du dimanche pour semer le doute et la haine entre les citoyens d’un même pays, Dégagez de ce site patriotique, s…. agents du makhzen et du mossad.
    .

    RÉPENTANCE C'EST POUR QUAND ?
    30 juillet 2018 - 16 h 36 min

    Et la France hose dire que la colonisation ce fut une colonisation positive ! et pendant ce temps aucune répentance !! Au contraire ils vident gratuitement nos hydrocarbures et préparent avec certains aliés des troubles à l’ordre et nous préparent notre future président sur le sol ALGÉRIEN ! Pauvre indépendance !!

    Kahina-DZ
    30 juillet 2018 - 16 h 09 min

    La France aime défendre les harkis, mais aucun mot sur ces pauvres Algériens qu’elle a déportés.
    La déportation!! hmmm ce terme me fait penser à quelque chose !!
    C’est quoi la différence entre la déportation des juifs et la déportation des Algériens ?? Ils sont tous des êtres humains qui ont été déportées dans la souffrance?? Mais L’ÉLYSÉE fait bien la différence….

      MOHAMMED BEKADDOUR
      30 juillet 2018 - 20 h 59 min

      @Kahina-DZ
      30 juillet 2018 – 16 h 09 min
      ———————————————————————-
      YES ! Pour l’Elysée le vrai Algérien n’est pas un être humain, de 1830 à ce jour ! Mais L’Algérien a pour mektoub de clouer le bec à ces… T… N’en déplaise aux mauvaises graines qui ont squatté El Jazaïr !

    Chibl
    30 juillet 2018 - 14 h 23 min

    Pourquoi l’Algerie refuse de donner la nationalité algérienne a ces gens?

      Geronimo
      30 juillet 2018 - 16 h 18 min

      Qui a dit que l’Algérie a refusé de donner la nationalité algérienne aux descendants des déportés? Il faut que ceux-ci la demande après avoir prouvé qu’ils sont bien decendants d’arrières parents déportés. Je pense que la procédure sera facilitée par l’Algérie, ne serait ce que pour marquer un point à la France. Du moins je le souhaite personnellement.

        Chibl
        30 juillet 2018 - 17 h 41 min

        Vous avez lu l’article au moins, la dame ne connait personne en Algérie et elle espère retrouver au moins un cousin éloigné et vous voulez qu’elle ramène des papiers et prouver qu’elle a des arrières grands parents déportés et tout le tralala avec l’administration qu’ont a elle mettra des siècles.

          Geronimo
          31 juillet 2018 - 4 h 05 min

          Oui j’ai lu l’article et je suis vraiment désolé et triste pour cette femme aujourd’hui décédée (Allah yarhamha). Je parle pour tous les descendants de déportés comme elle. Il doit bien exister une procédure administrative pour l’octroi de la Nationalité sinon dites nous quelle est la solution pour régler un tel problème? Je ne cherche nullement à polémiquer avec vous et je voudrais tout autant que vous qu’une solution soit trouvée.

        Louisa
        31 juillet 2018 - 1 h 39 min

        Bonjour geonimo, il faut que tu sache que le seul président qui a octroyer des pièces d’identité et des passeports à quelques Algériens dont leurs ancetres ont quitter l’Algérie avec l’émir Abedelkader c’est bien le président ZEROUAL et c’est une Algérienne sur un plateau de TV ENTV qui a parler de çà et qui a lancer un appel aux autorités Algériennes de continuer dans le meme chemin afin de régler la situation des ses Algériens dont les ancetres ont été déportés vers Cayenne, Guyane ou la nouvelle Calédonie ou ceux qui se sont éxiler en Syrie.
        Il y a aussi des Algériens parmi ceux dont leur ancetres sont parti avec l’émir Abdelkader qui sont au Liban et qui ont lancer plusieurs fois des appels aux autorités Algériennes afin qu’ils leurs régularise leur situation et c’est leur droits car au Liban ils leurs disent que vous etes des Algériens ont peut pas vous donner la nationalité Libanaise et des papiers et l’Algérie fait la sourde oreille au moment que c’est des Marocains qui bénéficie de la nationalité Algérienne et occupent les poste clés du pays et font ce qu’ils veulent.
        Il y a des Algériens en Palestine alors que le roi du Maroc depuis quelques années il a régler la situation des Marocains de Palestine.
        La priorité de la nationalité, du passeport et de la carte d’idendité c’est en premeir pour les Algériens et uniquement les Algériens ce n’est pas pour les Marocains de Oujda comme Boutef, bensalah et compagnie.
        Franchement si l’Algérie a trouver des hommes commes les Chaouis d’antant la première des choses c’est le retrait direct, la destitution de ses Marocains de la nationalité Algérienne ensuite ils les jugent pour trahison et d’autres choses aussi grave et ils les enverront au cachot.
        Donc il y a un refus catégoriques pour ses Algériens dont la plupart leurs ancetres sont des grand héros de la révolution Algériens et il n’y a pas que des Kabyles il y a des déportés originaires de Biskra, Bordj-Bou-Arreridj, Batna, de Djidjelli, des régions de l’ouest tu peux faire des recherches sur internet et tu peux trouver leur liste.

          Anonyme
          31 juillet 2018 - 12 h 11 min

          Zéroual a été un grand président. Il nous manque un président de cette trempe. Zéroual aimait le peuple algérien et cela transpirait en lui. C´ est cela qui nous manque : l’amour du peuple pour qu’il ne soit pas abimé.

    Lyes Oukane
    30 juillet 2018 - 13 h 24 min

    Bonjour à toutes et à tous .  » C’est en sachant d’où l’on vient que l’on peut espérer savoir où on va  » . Les différents reportages que notre ENTV a fait sur les venues ( pélerinage ! ),en Algérie , de nos frères de Nouvelle Calédonie ont été vus par des millions d’entre nous . Des millions mais pas tout le monde . Toujours dans le cadre de nos animations ramadanesques ,nous avions proposé la diffusion de ces films ( disponibles sur le net gratuitement ) à la gente féminine uniquement . Pour être sûrs qu’elles viennent nombreuses et ce fut le cas . Nièces ,cousines ,belles filles ,mamans et grands mères … la salle était comble . A la fin des séances ma tante m’a dit  » Allah la y rabhak . Tu nous a emmenées ici pour une soirée zaama de gaîté et on a fait que pleurer toutes en cœur . Même l’oignon ne nous a jamais fait ça . Mais quand même c’était trop trop bien . Il faut que nous sachions notre histoire. Seulement la prochaine fois , toi et tes copains , vous nous fournissez les mouchoirs …  » . Voilà madame Lucette Ouahiba Ben Amar ,cette anecdote est d’abord pour vous . Quand vous pleurez sachez que vos sœurs pleurent aussi , qu’elles soient en exil ou sur le territoire algérien . On ne vous oubli pas . Jamais . Je prie Dieu pour que vous puissiez fouler la terre de vos ancêtres ,ne serait -ce qu’une heure . Amin.

    Abdelkader
    30 juillet 2018 - 12 h 53 min

    Que Dieu l’accueille dans son vaste Paradis. Qu’elle repose en Paix.

    MELLO
    30 juillet 2018 - 12 h 06 min

    En cherchant un petit peu plus, je viens de decouvrir que Lucette Ouahiba Ben Amar est decedee. Que Dieu l’accueille en son vaste paradis et lui permette de reconcontrer ceux et celles ,de sa famille, qui ont rejoint le royaume de l’au-dela. Elle a porte’ avec elle cette douleur qui l’a maintenue loin, tres loin de chez ses grands parents, loin de sa terre de sang. La France aura beau demander des excuses, jamais le peuple Algerien, dechire’ par cette tragedie , ne lui pardonnera.

    Anonyme
    30 juillet 2018 - 11 h 40 min

    Il faut permettre à ces algériens de cœur et de sang de retrouver les familles de leurs grands-parents. Si cette Dame lit AP (ou si AP peut lui transmettre les commentaires des lecteurs d’AP… ce serait génial)… si cette Dame lit cet article d’AP, qu’elle sache qu’elle est notre sang, nous sommes de la même origine, des mêmes familles et nous devons renouer avec ceux que la criminelle colonisation française a séparé. Madame Lucette Ouahiba Ben Amar vous êtes de nous et nous sommes de vous, nous avons la même source en commun. Tendres salutations et venez souvent ici chez vous, dans la terre de vos ancêtres. Plus je lis sur la colonisation commise en Algérie et plus j’ai une rage glaciale.

      Anonyme
      30 juillet 2018 - 12 h 22 min

      Je dirais même plus, il faut réintégré dans leurs nationalité algérienne les descendants des exilés forcé algériens majoritairement berbères ( des Kabyles) et qui ne sont arabes . La France est une saloupe de chez une saloupe et le pouvoir actuel usurpateur de l’identité algérienne berbère est un pouvoir de bâtards qui n’a rien d’Algérien .Pourquoi tant de silence devant les atrocités commises par la France durant ces 132 années de calvaire ?

        Geronimo
        30 juillet 2018 - 16 h 29 min

        Arrêtez votre régionalisme abject. Vous n’aviez pas à préciser les origines de ces déportés dont vous ne connaissez rien. Tous les Algériens sont concernés par ce qu’à fait la France coloniale aux Algériens. Et je ne te croirais pas si tu me disais que tu n’est nullement concerné par les enfumades du Dahra, les massacres de Guelma et de Kherrata en 1945, et bien d’autres méfaits survenus ailleurs qu’en Kabylie. Face à la France, nous sommes tous Kabyles, Chaouis, Mzabis, Targuis comme ce fût pendant la Révolution que vous n’avez certainement pas connue.

          Anonyme
          30 juillet 2018 - 19 h 25 min

          Face à la France, oui nous sommes tous Touaregs, Kabyles, Chaouis, Chenouis, Mozabites. Nous sommes Algériens.
          Je suis si triste que cette femme n’ait pas pu voir la terre de ses racines. Pourquoi l’État algérien ne facilite-t-il pas plus les papiers pour nos compatriotes, descendants des algériens déportés en 1871 ? Elle est décédée … quelle tristesse. Il faut que l’État algérien bouge et fasse le nécessaire pour ces Algériens enfants de déportés. Que Dieu punisse les crimes de cette immonde colonisation. Amin. Ni oubli. Ni pardon.

          Anonyme
          30 juillet 2018 - 19 h 46 min

          Je suis de mère Calédonienne..je suis de quoi je parle..Je confirme la zone géographique des exilés vers Cayenne..se sont majoritairement des berbères kabyles de départements suivants : 06, 10, 18, 34, 19 et un peu de le département de Medea et de Msila . Vous pouvez réagir au commentaires des autres commentateurs ,mais vous gardez une distance de respect ..Svp !

    Tin-Hinane
    30 juillet 2018 - 11 h 27 min

    Décidément y a des gens qui ont des idées fixes et du coup ils ne peuvent pas en avoir plusieurs. Voici un article qui nous parle d’une tragédie algérienne, une tragédie humaine, une énième saloperie du colonialisme. Face à cette histoire émouvante il y en a qui trouvent moyen de ramener leur mesquinerie :  » ce n’est pas la kabylie c’est l’ouest et hauts plateaux » c’est vraiment lamentable. Ce sont des algériens et ça devrait nous suffire sans rentrer dans les précisions régionalistes, même dans la tragédie ils faut entendre ce genre de propos. Il n’y a qu’une seule ALGERIE et un seul peuple ALGERIEN.

      Lila Tlemcen arrière petite fille d un déporté tlemcenien
      30 juillet 2018 - 23 h 04 min

      La population Algérienne déportés.
      On estime que 45 % d’entre eux venaient du Constantinois, 23 % de l’Oranie et 32 % de l’Algérois (y compris la Kabylie).

    boghni
    30 juillet 2018 - 11 h 25 min

    un message du coeur et du sang de notre compatriote(s) qui est a 22000km,je souhaite de tout coeur que les journalistes de AP obtienne son numero de telephonne et l’appeler pour lui signifier que l’algerie na jamais oublier les deportėes et que reportages tv et ecrits on etait realiser,amenez lui rihat Lblad svp;et si AP souhaite l’inviter dans son pays je serai pret a cotiser comme bon nombres de mes compatriotes,j’espere de tout mon coeur que cette DAME puisse fouler le terittoire algerien,son pays.azul et tahia el djazair.

    Anonyme
    30 juillet 2018 - 11 h 19 min

    Décidément les algériens ne changeront jamais. Voilà un article qui parle du déracinement, de la douleur des descendants de déportés et certains commentaires viennent nous parler de « kabyles pas kabyles  » « arabes pas arabes » « hauts plateaux  » …… : Ou comment chercher des poux là où il n y’en a pas ! Eh oui le ghachis comme dirait quelqu’un !!!

    afrit
    30 juillet 2018 - 11 h 06 min

    les le pen et compagnie peuvent être fiers de ce qu’ont fait leurs ancêtres français pour « civiliser » les Algériens et de leur application des principes contenus dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen !!!

    Rayah
    30 juillet 2018 - 10 h 58 min

    …L’article est tres emouvant et nous revele encore une fois le vrai visage du colonialisme. On vient chez vous voler vos terres , on vous envoie a l’exile et on persiste jusqu’a nos jours a vanter les biens faits du sinistre colonialisme.

    Cabol
    30 juillet 2018 - 10 h 54 min

    …La photo montre le « cimetière des Arabes » au lieu-dit le Col des Arabe à Nessadiou, petit village de la commune de Bourail dans le Nord de la Nouvelle-Calédonie.

    Dans ce cimetière, sont enterrés les déportés maghrébins, dont la quasi-majorité sont Algériens de confession musulmane et leurs descendants et alliés de confession chrétienne et autres….

    Air Dz
    30 juillet 2018 - 10 h 40 min

    Les déportés ne sont pas de la région kabylie … Ils sont majoritairement de l’ouest et haut plateaux (Djelfa, mascara, bayedh) avec preuve à l’appuie .. Arrêter de raconter n’importe quoi …. J’espère que mon poste sera publier sans aucune censure ….

      larbi
      30 juillet 2018 - 12 h 31 min

      Le gros des déportés l’ont été lors du soulèvement d’El-Mokrani et cheikh Aheddad en 1871 et sont majoritairement originaire de Kabylie. Ceci étant, les français ont déporté tous les résistants algériens (est..ouest. nord, sud) vers la calédonie.

        Anonyme
        30 juillet 2018 - 20 h 00 min

        Étant de mère Calédonienne et père Algérien de village Ait Laaziz de departement de Bouira (10)…je peux confirmer et avec certitude l’origine géographique des déportés algériens vers la nouvelle Calédonie..Je le jure sur le nom de bon Dieu que se sont les dernier résistant Kabyles de la région de Bouira de la commune de Palestro et de sour Al Ghozlan et la vallée de soummam dans le département de Bedjaia (06) pour le reste que sont des déportés d’un peu partout ( département 34, 19. 18. 26 et 28) sachant que le dernier bastion qui à déposé les armes , c’est la résistance de Palestro 1871 sous le commandement de Cheikh Al Moukrani…J’ai vu le rapport de responsables militaires français chargé de pacification ( de force) de la base Kabylie de la pleine de Métidja et en allant jusqu’à le departement de Sétif et Jijel .

        Anonyme
        30 juillet 2018 - 20 h 42 min

        Les deportes kabyles sont retournes. Les arabes g sont restes et leur majorite’ etait du droit commun.

      Lyes Oukane
      30 juillet 2018 - 12 h 46 min

      @ Air Dz . Bonjour , tu as une preuve à l’appui . Juste une seule et pourtant je ne la vois nul part . Ca commence mal . Tu nous assènes ta vérité et nous devrions la prendre comme argent comptant . C’est prétentieux de ta part . Même si ton pseudo indique que tu voltiges dans les hautes sphères ,j’aimerais que tu redescendes sur terre pour te mettre à notre niveau . Nous les simples gueux aimerions connaître Ta preuve .

      En attendant ,s’il y a une seule personne d’origine algérienne qui connait ce sujet sur le bout des doigts c’est madame Melica Ouennoughi . Docteure en Anthropologie Historique ,ethnobotaniste , directrice de recherches et enseignante à l’université de Nouméa . Son premier livre concernant nos frères de Nouvelle Calédonie a pour titre  » Les déportés de NC et la culture du palmier dattier « . Un thèse qu’elle a soutenue avec brio devant un jury d’experts à la faculté de Nanterre ( Paris VIII ) . Mention spéciale et conseils du jury de publier sa thèse ( le livre que j’ai sous la main ,le titre du dessus ) .Cette dame y donne le nom de plus de 2000 déportés ,les noms des bateaux qui les ont conduits en exil ,leur régions d’origine ,leur liens tribaux ,les dates … Bref 5 ans de recherches documents à l’appui .
      Elle y écrit qu’il y avait des Algériens de toute notre patrie dont un grand pourcentage du Ziban ( Capitale Biskra jusqu’au portes des Aurès ) . C’est un peu a l’opposé de l’ouest algérien . N’est ce pas ? Bon, je vais arrêter là . Ah si une dernière chose . Elle est originaire de notre chère kabylie . Durant ses recherches ,elle a retrouvé sont noms dans ceux des déportés …

      Ps : Tu trouveras ce livre et d’autres encore du même auteure chez les éditions l’Harmattan comme chez toutes les plateformes de ventes en ligne . Bonne lecture .

        Liesse
        30 juillet 2018 - 13 h 49 min

        Bravo lyes,et normalement c aux chaînes télé de faire reportages documentés sur la base de ce travail de recherche de Mme ouennoughi,et laisser parler les faits et les descendants..

          Lyes Oukane
          30 juillet 2018 - 18 h 27 min

          de Lyes @ Liesse . Merci pour la subtilité de ton jeu de mot . Concernant les reportages que notre Tv devrait faire . Ils ont été faits et diffusés à plusieurs reprises en Algérie comme dans des pays arabes . Comme je l’ai raconté dans une anecdote plus bas ,ils sont disponibles sur le net .Tout y est . De la première rencontre de nos lointains compatriotes sur leur terre lointaine du Pacifique jusqu’à leurs venues chez nous ,chacun dans sa région ,dans son village d’origine ,dans sa famille . @u plaisir .

        Geronimo
        30 juillet 2018 - 16 h 45 min

        Bonjour Lyès! Un plaisir de te relire après bien longtemps et merci pour toutes ces précisions que j’espère feront méditer certains régionalistes pour ne pas dire racistes. L’Algérie est une et tous les Algériens ont souffert pendant l’ère coloniale. Espérons seulement que notre Histoire soit écrite un jour par de vrais Historiens honnêtes. J’avoue ne pas connaître mes origines biologiques réelles, comme peut être la majorité des habitants de l’Algérie et je suis assez satisfait d’être simplement algérien.

          Lyes Oukane
          30 juillet 2018 - 18 h 44 min

          @ Geronimo . Bonjour ould bladi . Voilà bien des années que nous nous croisons sur le net . Nous nous connaissons virtuellement mais là n’est pas l’essentiel . Il est primordial que nous partagions nos avis ,nos connaissances et nos erreurs parce que beaucoup nous lisent sans intervenir .Ils viennent ici puiser ce qu’ils veulent et c’est très bien ainsi . Je suis quasiment tous les jours sur ce site . J’y rédige souvent. @ Bientôt .

    Zaatar
    30 juillet 2018 - 10 h 36 min

    Effectivement, Cayenne est la capitale de la Guyane Française. Je ne sais pas s’il existe des déportés Algériens en Guyane mais en nouvelle Calédonie si….

    Anonyme
    30 juillet 2018 - 10 h 18 min

    Si vos aieux sont kabyles il faudrait revendiquer LA LANGUE KABYLE ET PAS L’ARABE. Cette farce qui voudrait que nous devrions faire l’arabe à l’extérieur et kabyle chez soi sert le régime et son ideologie coloniale

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