Naïma Salhi s’en prend à Djamila Bouhired et insulte les Kabyles
Par Karim B. – La députée islamiste auto-élue Naïma Salhi persiste dans son racisme anti-Kabyle. Cette fois, elle s’en est prise en des termes insultants à l’icône de la Guerre de libération nationale, Djamila Bouhired, à qui elle reproche de s’être rendue dans la wilaya de Tizi Ouzou pour assister à une activité culturelle.
«Nous avons essayé de travestir la réalité et nous nous sommes menti à nous-mêmes longtemps avant que nous soyons choqués par la vérité amère, tant il n’y a plus de place pour le mensonge parce que, en réalité, nous sommes toujours un peuple colonisé. Pour preuve : même les personnalités dont nous avions chanté [la gloire] en nous enorgueillissant de notre naïveté, sont tombées comme est tombé le mythe de notre indépendance selon lequel la qibla (la direction de la prière, ndlr) est là-bas. Y a-t-il quelqu’un pour nous présenter ses condoléances aujourd’hui et nous sauver demain ?» a écrit la présidente du parti intégriste.
Les insinuations de Naïma Salhi sont sans ambages : elle qualifie la Kabylie de «France coloniale» et estime que la moudjahida Djamila Bouhired, en s’y rendant, se rend coupable d’allégeance à l’ancienne puissance coloniale. Ce nouveau dérapage de cette agitatrice qui avait menacé sa propre fille de mort «si jamais elle parlait en Kabyle», sera-t-il suivi de sanctions ? Rien n’est moins sûr.
L’Etat n’a pas bougé le petit doigt lorsque cette détraquée mentale qui occupe indignement un siège dans l’hémicycle Zighout-Youcef dont elle insulte la mémoire avec son racisme puant, a voulu, par ses propos abjects, diviser l’Algérie et semer la discorde entre les Algériens. Quelques mois après sa première inconduite qui lui a valu des réponses violentes mais justifiées, la députée islamiste – vouant sans doute surfer sur le retour en force des exécrables fanatiques religieux de son espèce – revient à la charge car elle sait qu’elle ne risque rien tant que les responsables censés la remettre à sa place par la force de la loi font le mort.
Naïma Salhi est passible de prison pour avoir proféré une menace de mort contre sa propre fille. «J’ai dit à ma fille que si jamais elle parlait en kabyle, je la tuerai !», avait-elle lancé sur un ton hystérique, dans un enregistrement vidéo auquel assistait son mari qui acquiesçait de la tête, voulant dire qu’ils se mettraient à deux pour égorger leur fille comme leurs acolytes de Daech.
Le code pénal stipule, dans sa section II relative aux menaces, article 284, que «quiconque menace d’assassinat est, dans le cas où la menace est faite avec ordre de remplir [une] condition, puni d’un emprisonnement de deux ans à dix ans (…). Le coupable peut, en outre, être frappé pour un an au moins et cinq ans au plus de l’interdiction d’un ou plusieurs droits». L’article 286 énonce : «Si la menace faite avec ordre a été verbale, le coupable est puni d’un emprisonnement de six mois à deux ans, et d’une amende (…).»
Mais la justice n’a pas réagi, en dépit du comportement ignoble de cette députée et de son mari qui ne pouvait, pourtant, demeurer impuni.
K. B.
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